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(TERMINE) La flamme n’est guère loin du feu. - (ft Leith)
Naolane D. Karuna
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Naolane D. Karuna
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Sam 8 Fév - 12:03

La flamme n’est guère loin du feu.

Tu inspires. Tes yeux se ferment, alors que tu t’appuies contre le mur du couloir où tu rodes. Dans ta main, il y a un sac en papier craft et deux sandwichs, deux fruits, et deux sodas. Sous tes paupières, tu revois ces derniers jours… Non, que dis-tu, ces dernières semaines. Et la voix d’Ellie se superpose.  “Oublie-le”.

Elle a bien raison, ton amie. Cet homme n’a certainement rien de bon à t’apporter. Il a dû te lancer un sort de confusion, la dernière fois, et son assurance calme a suffi à te faire craquer, comme l’Autre l’avait fait aussi. Alors clairement, tu l’as évité, depuis votre dernière rencontre. Tu en as fait, des échappées en courant, des claquements de portes le coeur battant et aussi… plus aucune sortie nocturne.

Sauf que tu n’as pas pu t’y tenir, Nao. Sans le vouloir, tu as tendu l’oreille, laissé ton attention traîner quand tu n’y risquais rien. Tu as découvert qu’il était surveillant. Tu as entendu dire qu’il avait toujours un satané chat noir dans les pattes, la même bête qu'il pensait avoir engagé l'agression. Tu t’es sentie angoissée que Fire ait pu lui faire du mal.

Puis plus les jours passaient, plus son visage s’est mis à tournée dans ta tête. Une obsession, oui, mais alimentée par la curiosité de savoir qui il est. Non… De savoir pourquoi. Pourquoi cette colère ? Pourquoi cette douleur ? Pourquoi t’avoir aidé ? Pourquoi ne pas avoir repris contact ? Pourquoi… et avec cela, qui, tu dois bien le reconnaître.

Quand tu expires, tes yeux se rouvrent et se posent sur l’horizon qui s’assombrit. En laissant tes oreilles traîner, tu as appris qu’il était de surveillance ce soir. En faisant un peu de remue-ménage à la bibliothèque, à la dernière heure, tu as réussi à t’attirer les foudres de la bibliothécaire qui, déjà, ne te porte pas dans son coeur. Et puisque tu parlais d’organiser une fête dans la Tour des Filles, cette nuit, elle s’est sentie obligée de te coller ce soir. Quand elle n’est plus là. Ni les profs. Quand les punitions se résument à rester avec les surveillants de garde, jusqu’à ce que la nuit tombe.

« Ça nous laisse plus d’une heure. »

Ton souffle est troublé, alors que ton coeur s’est remis à battre beaucoup trop fort dans ta poitrine. Les cheveux encore plus en bataille que d’habitude, comme si un incendie s’était allumé en eux, tu te décolles du mur. Tu as essayé de ne rien changer à celle que tu es habituellement. Tu es aussi extravagante qu’un jour lambda. Jean skinny, déchiré de partout, tâché de peinture fluorescente, pull en laine si grand que tu pourrais en faire une robe. Des chaussures à talon pour rattraper quelques centimètres.

Tu pousses la porte de la vie scolaire, après avoir poussé un lourd soupire. Tu repousses encore une fois le conseil d’Ellie et tes yeux qui balaient la pièce s’arrêtent sur la silhouette que tu as tant fuie. À la lumière des plafonniers, tu le découvres clairement.

« Bonsoir… Je suis collée, on m’envoie ici. Tu déclares, comme si tu n’étais pas surprise de le voir là, comme si tu ne le reconnaissais pas. Tiens. »

Tu n’as pas pu repasser au vouvoiement qui a disparu la dernière fois de lui-même. Tu poses le mot de la bibliothécaire sous son nez avant de reculer et de regarder autour de toi pour te donner de la contenance.

HARLEY-
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Leith Valdmaar
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Leith Valdmaar
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Dim 9 Fév - 19:45
Ta journée de travail, tu la commences à peine. C'est presque devenu une habitude pour toi, de travailler de nuit, ça t'arranges, il faut l'avouer. C'est plus simple. Il t'arrive de bosser de jour, mais pour toi, c'est quelque chose de plus compliqué parce qu'on ne va pas se mentir, Leith, tu n'es définitivement pas une personne très sociable. Tu as beau faire tous les efforts du monde, circuler au milieu de ce flot d'élèves qui a toujours des questions à te poser, c'est une véritable angoisse. Un agacement qui a tendance à te rendre particulièrement acide et exécrable. Tu es plus utile de nuit. Plus détendu, du moins, lorsque tout se passe comme prévu.

Parce qu'évidemment, Leith, tu n'as pas oublié l'épisode de la rouquine, et si pour l'éviter à tout prix, tu ne lui as finalement pas donner la sanction promise, ça ne t'empêches pas d'y repenser, parfois. Tu t'es même surpris, les rares fois où tu bossais de jour, à la chercher du regard. Juste comme ça, de loin, sans intention aucune de l'aborder, évidemment, juste … comme ça, pour une raison qui t'échappes complètement, en fait.

Seulement, voilà. Il aurait fallu être complètement stupide pour imaginer que tu pourrais ne plus avoir à lui faire face de l'année. Si Apasonia donne en effet l'impression d'être gigantesque, l'Institut n'en reste pas moins en endroit des plus limité. Il est inévitable qu'un jour, ou l'autre, la rouquine réapparaisse dans ton champ de vision, ou dans ton sillage. Néanmoins, il est vrai que tu n'attendais pas à ce que ça arrive si vite … Du coup, tu te figes un moment lorsque tu la vois passer la porte du bureau, et tu sers les dents, lorsqu'elle annonce la raison de sa visite. Elle est collée. Et lorsque tu attrapes le document qu'elle pose sur le bureau, c'est pour t'apercevoir que tu vas devoir l'avoir dans les pieds pour quelques heures ce soir. « Une fête dans le dortoir des filles ... » C'est ce que tu lis à haute voix de l'écriture couchée sur le papier que tu tiens encore du bout des doigts. Tu finis par soupirer, reposant le document dans un coin avant de t'enfoncer dans le fauteuil, les bras croisé, le regard braqué sur la petite rousse. Tu restes silencieux durant un moment et puis, tu te lèves, repoussant ta chaise tu attrapes ta veste pour faire le tour du bureau. « J'espère que tu as une veste, ou quelque chose, je dois faire le tour du domaine et il fait plutôt froid dehors. » Tu accompagnes ta remarque d'un léger sourire, comme si tu étais en train de la taquiner en sachant pertinemment, rien qu'à la regarder, qu'elle n'avait rien de plus sur le dos que ce pull, certes épais, mais insuffisant pour toi face aux températures de nuit dans le parc de l'Institut.

Tu finis par ouvrir la porte du bureau, et puis tu te décales pour la laisser passer. « Aller, en route. »
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Naolane D. Karuna
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Naolane D. Karuna
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Dim 9 Fév - 21:03

La flamme n’est guère loin du feu.

Tu ne le quittes pas du regard, Nao. Avec un calme qui n’est absolument que feint, tu le laisses lire le papier de ta colle et quand il prend même le temps de formuler à voix haute la raison de ta présence, quelque chose fait bouger tes lèvres. Un sourire, amusé, un peu moqueur, profondément libre que tu essaies de réprimer pour ne pas le mettre en colère.

Sauf que tu n’as pas le temps d’en placer une autre, en faite. Il se lève, prend sa veste et toi, tu te dis que tu as bien mal joué ton coup. Franchement, pendant un instant, tu es persuadée qu’il va tout bonnement te filer entre les doigts et te laisser là en plan, mais sa voix vient te titiller à nouveau :

« Ça ira, mon pull est chaud et je ne crains pas le froid ! »

Entêtée et menteuse, tiens. Tu es une fille des îles, tu as connu la chaleur et l’humidité collante toute ta vie, et tu oses dire que tu ne crains pas le froid. Pourtant, tu te mets en jambe aussi sec et tu regardes ton sac, avec les sandwiches, sans oser les reprendre. Tes yeux se plissent, l’instant où tu réfléchis à quoi faire et finalement, c’est en voyant le presque sourire qu’il te lance que tu te remets en mouvement.

« Tiens ! Tu lui fourres le sachet en papier kraft entre les mains, sans prévenir. J’imagine que tu n’as pas mangé et la nourriture de la cafet… Bon voilà. Je les ai faits. »

Tu es brutale, et même tes paroles semblent coupées à la serpe. Ça ne te ressemble pas vraiment, petite flamme, mais la vérité c’est que tu continues d’entendre la voix de ta meilleure amie, qui te dit de l’éviter. Et dans le fond, tu es un peu dans cet entre-deux états. Celui d’être irrémédiablement attiré vers lui, pour le comprendre. Et la peur qui gronde dans ton ventre et te souffle de partir.

« En route. »

Tu répètes ça, comme pour te donner du courage, en passant la porte qu’il te tient ouverte. Sans un mot, les yeux posés sur le couloir, tu te mets en route vers le parc, la tête rentrée dans les épaules. Tu marches droit devant, en te fiant au bruit régulier de son pas pour savoir qu’il est là, qu’il te suit, peut-être même qu’il t’a rattrapé.

Et vraiment, tout ça ne te ressemble pas Nao. Tu es une fille du feu qui rit, qui chante, qui parle. Tu n’es pas si sauvage habituellement. C’est pour ça que d’un seul coup tu t’arrêtes. Tes yeux se ferment et t’inspires profondément, avant de recracher l’air sur plusieurs secondes, qui emportent tes questions et tes peurs avec toi.

Le regard que tu lèves sur lui, à ce moment-là, est brûlant.

« Je ne sais même pas ton prénom. Tes lèvres hésitent, tremblent puis s’étirent sur un sourire éblouissant. Je préfère le savoir que t’inventer un surnom que tu risques de ne pas aimer. »

Tu es taquine, sans le vouloir. Il faut dire qu’avec toi, le naturel revient plus vite qu’au triple galop.

HARLEY-
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Leith Valdmaar
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Dim 9 Fév - 22:49
Le simple fait de l'avoir face à toi est une torture, on ne va pas se le cacher, Leith. Cependant, par rapport à l'autre soir, tu parviens probablement à mieux gérer les choses, tu gardes tout à l'intérieur, tu veilles à ce que ça reste enfermé et surtout, à ce que ça ne déborde pas. La dernière fois, tu as été pris par surprise, c'était complètement inattendu, c'était comme une attaque éclair à laquelle tu n'es parvenue à t'esquiver. Aujourd'hui, tu sais qu'elle existe, tu es au courant de cette ressemblance, et même si ça te gêne toujours autant, tu t'en sors bien mieux. C'est ce qui te permets de te lever. De taquiner. De prendre les choses comme elles viennent, tout simplement.

Cependant, Leith, il est probablement bien plus facile pour elle de te surprendre, et de te prendre de court, que ça ne l'est pour toi de réussir à te préserver de tout ce qui la concerne. Et encore une fois, au moment où elle vient te mettre ce sachet en papier entre les mains, tu te figes. Par réflexe, tu l'as attrapé, mais c'est tout. Et tu restes là, plusieurs longues secondes, à tenir la porte, comme si tu attendais encore qu'elle passe pour sortir alors que c'est fait depuis un moment. Tu ne la comprends pas, Leith. A sa place, vu ton comportement de la dernière fois, tu te fuirais littéralement. Tu ferais tout pour t'esquiver, tout comme tu fais ton possible pour l'éviter. Alors pourquoi ? Pourquoi, hein ? Bon sang, pourquoi est-ce qu'il fallait qu'elle soit comme ça, face à toi ?

A nouveau, tu sers les dents, ta mâchoire se tends et te voilà à souffler comme un bœuf le ferais, pour extérioriser, et éviter le débordement. Encore. Tu sers le sachet entre tes doigts, et puis, tu finis par te redresser, par bouger, par sortir et tu la rattrapes dans le couloir, pour finalement te caler à deux ou trois pas seulement derrière elle. Tu n'as même pas le cran de revenir marcher à côté d'elle. Tu te dis qu'en faisant ça, tu risques d'ouvrir la porte à la discussion, et tu n'en a pas spécialement envie.

Sauf que ça ne suffit pas.

Et tu soupires, Leith. Discrètement mais sûrement. Tu l'as avec toi pour au moins les deux prochaines heures, alors, il faut que tu tiennes le coup. Tu ne peux pas être désagréable à chaque fois qu'elle ouvre la bouche et puis, ce n'est qu'un prénom. Quel mal y a t-il, à lui donner ton prénom ? « Leith. » Tu n'épilogues pas. Tu te te contentes de lui donner la réponse, sans rien ajouter de plus, et puis, tu accélères, soudainement, pour passer devant elle. C'est toi qui est censé la guider, pas l'inverse. « Tu comptais vraiment organiser une fête ? » Finis-tu par demander, après quelques minutes et ce, sans même prendre la peine de te retourner pour la regarder. « T'aimes tant que ça recevoir des sanctions ? »
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Naolane D. Karuna
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Naolane D. Karuna
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Dim 9 Fév - 23:13

La flamme n’est guère loin du feu.

Tant de silence, de souffle et de tension pour ça. Un prénom. Tu as l’impression de lui avoir demandé la lune, et ça te tire un sourire encore plus amusé. Ça y est, Nao, tu es en train d’abandonner lâchement ce que ton instinct te hurle de faire. Et ça, c’est une caractéristique qui est en toi depuis toujours. Tu préfères tout prendre avec le sourire, même quand tu sais qu’il ne faudrait pas…

« Leith. Tu répètes, en faisant rouler le ‘th’ sur ta langue. C’est bien joli comme prénom ! »

Tu ne lui demandes pas son avis, c’est ce que tu décides à la sonorité si douce de ce prénom. Ça sonne comme la fleur et ça te plait instantanément. Puis aussi, il faut dire que ça te redonne un peu d’espoir Nao. Comment un homme avec un prénom aussi doux peut-il te faire si peur hein ? C’est bien ce que tu pensais, il y a quelques pas une épine qui infecte son comportement. Et toi, t’es une soigneuse, alors tu vas la trouver et le soigner, c’est décidé !

Tu n’as pas le loisir de l’observer plus longtemps, parce qu’il se décide finalement à prendre la tête de votre marche. Et si tu restes un peu en retrait, sur le coup, quand tu entends sa question, tu te mets à trottiner pour le rattraper et te hisser sur son flanc droit. Un sourire vient jouer sur tes lèvres, presque un peu mystérieusement.

« J’ai bien parlé d’organiser une fête oui… Tu as un haussement d’épaules, léger. Mais je ne connais presque personne dans les Tours Jumelles, alors je ne risquais pas de rameuter grand monde, si je l’avais fait. »

Et là, alors que vous approchez de la sortie, tu ris, de bon coeur. Il y a ce petit grelot dans ta voix, cet éclat dans tes yeux, et quand tu sens l’air vraiment froid te percuter, tu te retrouves à trotter jusqu’aux marches pour en sauter, voler un instant et retomber en légèreté en bas.

« Personne n’aime recevoir des sanctions, Leith. Tu finis par lui répondre, en souriant. Mais moi j’aime être libre, alors j’assume le prix que ça coûte ! »

Tu es heureuse, tu es dehors, tu es seule avec lui. Tu redeviens toi, petite flamme joueuse dans le vent. Et quel vent. Il emmêle tes cheveux autour de ta silhouette toute fine et pendant quelques instants, tu ne vois plus que du feu dans l’air, jusqu’à ce que tu les rassembles avec tes mains et les tresses grossièrement devant ton épaule.

« Pour être honnête, j’ai récolté cette sanction parce que j’avais quelque chose à faire et qu’elle m’était utile. Tu reviens vers lui, en trottant encore une fois. J’avoue avoir un peu manipulé la bibliothécaire. »

Tu fais une petite moue adorable, comme si tu n’arrivais pas complètement à t’en vouloir pour ce comportement. Finalement, tu te postes tout prêt de lui, calé sur son rythme, et tu demandes faussement curieuse :

« Je ne t’ai pas revu depuis la dernière fois. Tu m’évitais ? »

HARLEY-
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Leith Valdmaar
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Leith Valdmaar
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Lun 10 Fév - 22:14
Un haussement d'épaule, voilà ta seule et unique réponse face à ce petit compliment sur ton prénom. C'est sympa, Leith, oui, mais à quoi bon dire « merci » ? Tu n'es pas celui qui l'a choisi, après tout, et même si ton résonnement te rends probablement un peu rabat joie, peu importe. Tu ne cherches pas à paraître plus sympathique que tu ne l'es en réalité, face à elle. Alors oui, tu te contentes d'un presque manque de réaction, continuant ton chemin pour finalement engager toi-même une toute autre conversation. Tu n'as jamais été quelqu'un de particulièrement loquace, pourtant, tu es d'ailleurs tout à fait capable de te murer dans le silence pendant des heures, et ce, même si elle parle sans s'arrêter de son côté mais … Il n'y a rien à faire. Elle t'intrigue, finalement, autant que tu désires la fuir, sûrement.

Ta question à pour effet de la faire accélérer le pas, si elle se contentait de rester à l'arrière depuis plusieurs secondes, elle vient se placer juste à côté de toi et toi, tu n'oses de ce fait plus vraiment tourner la tête vers elle. Et elle s'explique. Et dans un premier temps, ce qu'elle te raconte n'a pour toi aucun sens, tu fronces donc un peu les sourcils. Tu l'observes, avec cet air toujours si neutre sur le visage, elle saute en bas des marches, elle rit. Et toi. Toi, tu grognes comme un vieil ours sans humour, sans joie, dépourvu d'étincelle. « C'est une façon de voir les choses ... » Oui. Ça se tient. Pourtant … « Qui pourrait finir par te coûter très cher. » Tu ne peux pas t'en empêcher, hein. C'est peut-être parce que toi, tu n'as jamais osé agir de façon si libéré, que tu réagis comme toi. Au fond, tu es peut-être un peu jaloux, parce que toi, tu as fais plus ou moins en sorte de rester dans les clous. Et pourtant, des bêtises, tu en auras fait. Des balades hors du dortoir, des batailles de farces et attrapes, des potions sabotées, on ne peut pas dire que tu ais été l'élèves modèle, cependant, lorsque la punition te tombais dessus, tu te renfrognais, tu te renfermais. Tu étais loin de réagir si légèrement qu'elle peut le faire.

Tu te prends à l'observer, pendant un instant. Dans le noir, tout juste éclairée par les rayons lunaires. « Voyez-vous ça. Et puis-je au moins savoir quel avantage tu tires à être là, dans le froid, à ne rien faire d'autre que de me suivre ? » Tu agites la tête, avant de reprendre ta marche d'un pas pressé, tu observes les alentours, commençant ton tour du grand parc en longeant l'arrière du grand bâtiment principal et puis … Et puis tu bloques ta respiration, un instant. « Pourquoi est-ce que je t'éviterais ? » Tu t'arrêtes, tu penches la tête dans sa direction, les yeux rivés dans les siens. « Je travaillais, c'est tout. » Et puis tu repars, une marche rapide, si tu accélérais encore, ce serait pour te mettre à courir, et ce ne serait pas trop pour la fuir. « Tu me surveilles, en plus ? Hé … attends une minute. Ne me dis quand même pas que tu as calculer ton coup juste pour traîner dans mes pieds toute la soirée ? Si ? » Tu t'es arrêté, à nouveau, et cette fois, tu as fais volte face pour te planter pile devant elle.
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Naolane D. Karuna
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Naolane D. Karuna
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Mar 11 Fév - 11:26

La flamme n’est guère loin du feu.

« Franchement, ça me va. Tu réponds, d’une manière un peu insolente, quoiqu’en conservant ton sourire. Si ça me coûte cher, au moins je saurais pourquoi. Je préfère payer pour avoir été libre que laisser des règles m’étouffer toute ma vie ! »

Tu le sais, que ça ne plait pas aux gens que tu penses ça, encore moins que tu oses le dire tout haut. La société, l’école, ton futur job, partout on veut te faire rentrer dans un moule Nao. Mais toi, tu ne peux juste pas rayer ta liberté. Alors tu te contrains, tu te tiens au raisonnable, mais jamais, ô grand jamais, tu ne feras une croix totale sur tes libertés. Tu as besoin d’espace pour brûler de toutes tes forces !

Tu le suis toujours. Et vraiment, petite flamme, ça devient difficile parce que ses enjambées font facilement deux des tiennes. Et que ce bougre de surveillant va de plus en plus vite. Pendant un instant, tu hésites à lui demander s’il prépare un sprint, mais tu n’en as pas vraiment le temps. Il te prend de vitesse et toi, tu te mets à rire sincèrement. C’est un joli son, dans la nuit noire.

« Tu as la réponse dans la question. »

C’est ta seule réponse, mutine et amusée. Tu n’as pas envie de lui vendre toute l’explication trop vite, tu préfères le laisser chercher. Alors oui, tu suis avec un plaisir visible le fil de ses pensées. Tu accueilles ses réponses en tournant les yeux vers lui, le regard pétillant. Et vraiment, c’est l’apothéose, pour toi, lorsqu’il s’arrête en comprenant ce que tu as manigancé.

Pendant une petite seconde, tu lui fais face, avec ce sourire énigmatique sur les lèvres, cette ouverture que tu affiches avec ceux que tu acceptes dans ton cercle. Et avant qu’il ne s’échappe de nouveau, tu fais un pas vers lui, pour réduire la distance qui vous sépare… pour voir clairement sa réaction.

« Tu as raison, c’est moi qui t’ai fui en réalité. Tu m’as fait peur la dernière fois et j’ai essayé de me tenir à distance pour éviter que ça recommence. »

Tu lui annonces ça de but en blanc, avant de reprendre ton souffle, et de triturer un peu nerveusement tes mains. Ton regard s’accroche au sien, et te voilà à faire un pas de plus vers lui, lentement, comme si tu craignais qu’il prenne peur, tout à coup.

« J’ai calculé mon coup pour passer la soirée avec toi et pouvoir discuter tranquillement, oui. Après t’avoir évité, je me suis rendu compte que ce n’était pas ce que je voulais. En faite, je suis curieuse, et tu as attisé ma curiosité, l’autre fois. Et puis… Tu hésites, un instant, avant de rajouter, d’une voix assurée. J’ai envie de te connaître, Leith. Je n’ai plus peur de toi. »

Tu en dis beaucoup, tu le sais. Et tu commences déjà à te préparer à ses potentielles réactions, parce que t’as bien compris que ce garçon n’était pas simple. Il doit y avoir un de ces merdiers dans sa tête, que ça t’intrigue encore plus. Alors, tu finis par croiser les bras sur ta poitrine, pour te donner de la contenance et tenter de cacher les tremblements de froid qui remonte le long de ton dos à chaque mouvement d’air glacé.

« Je me doute que ça ne te plait pas… et dans le fond j’en suis désolée. »

HARLEY-
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Leith Valdmaar
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Leith Valdmaar
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Mar 11 Fév - 16:13
Et te revoilà, littéralement planté, Leith. Maintenant, tu le sais, c'est ta conviction : cette fille, peu importe qui elle est, ce qu'elle est, d'où elle vient, finira par te rendre dingue. Tu as naïvement pensé, l'autre soir, que ça s’arrêterait là, que ça n'irait pas plus loin parce que tu ferais en sorte que ça n'aille pas plus loin. Tu t'es imaginé que tu avais le contrôle total de la situation, et encore une fois mon pauvre vieux, et bien, tu t'es planté. Subitement, c'est comme si tu venais de te prendre un mur. Comme si le monde entier venait de se mettre en pause histoire de te permettre d'analyser toutes tes options … et de te rendre compte que tu n'en as pas. Parce que tu viens de comprendre, en quelques petites secondes, que si tu peux rester loin d'elle, et te forcer à faire abstraction, en face de toi, cette petite rousse, elle n'a pas forcément l'intention de te foutre la paix. Tu pensais lui avoir fait peur ? C'est le cas. Mais à l'entendre, c'est déjà passé et ça, ça te fais drôlement enrager.

Et elle s'approche, encore et encore, peu à peu, pas à pas, elle grignote la distance entre vous et à chaque fois qu'elle avance, tu as l'impression de tomber, et d'être emporté dans un trou noir immense. Elle sourit. Et tu as la tête qui tourne, parce que, tu la regardes, et tu mesures à quel point elle est belle et ça, ça te donnes la nausée tellement ça fait mal. « Continues d'avoir peur, c'est mieux. » Ce n'est même pas crédible. Autant les mots, que le ton que tu viens d'employer pour les dire, manquant cruellement d'assurance pour le coup.

Et tu te détournes, Leith, subitement, brutalement, tu te détournes d'elle, partagé entre la peine, la peur, et la colère. « J'ai rien à te dire. » Tu fourres tes mains dans tes poches, t'as probablement l'air d'un gamin boudeur qui n'a pas envie de manger ses épinards mais peu importe. « Je sais pas ce que tu veux de moi, mais je te conseilles d'oublier et de te tenir à distance … crois moi, c'est mieux, autant pour toi que pour moi. » Tu te connais, vieux, tu peux faire l'effort, mais si elle s'acharne à vouloir t'approcher, tu n'y pourras rien, et à un moment donné, la tentation sera bien trop forte, à un moment, Leith, elle réussira à faire sauter tes barrières et, c'est pas que ça ne te fais pas envie, c'est que tu te dis juste que ce serait injuste, pour elle, et que quoi qu'elle veuille, tu ne lui apporteras jamais rien de bon. Ouais. T'es parti sacrément loin, là.

« Avance maintenant, j'ai pas que ça à faire. On termine ici et tu pourras rentrer. » Tu n'as probablement aucun droit d'écourter cette sanction, si ça se sait, la bibliothécaire risque de te passer un sacrée savon, tu l'as déjà entendue faire. Mais franchement, tu préfères subir les foudres de cette femme là, que devoir batailler face à cette bouille pour laquelle tu pourrais te damner sur au moins dix générations.
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Naolane D. Karuna
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Naolane D. Karuna
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Mer 12 Fév - 16:03

La flamme n’est guère loin du feu.

T’y as cru, Nao. Pendant quelques instants, tu as cru voir dans son regard quelque chose, comme s’il commençait à comprendre des choses. T’as eu cet espoir idiot qu’il cesserait de t’agresser ou de te fuir. Et puis il a tout balayé d’un mouvement de main, en se tournant brusquement.  Et là, ça te fait vraiment mal, parce qu’il se referme, autant émotionnellement que physiquement. Les mains dans les poches, dos à toi, à gronder d’une voix basse.

Et tu sais quoi, petite fille ? Tu ne bouges pas. Il est en train de te dire de le fuir, de te tenir loin. Il est en train de se rabaisser lui-même et de te traiter comme une gamine, mais tu ne fais rien. En faite, tu ne fais que garder tes yeux brûlants sur lui. Comme si tu croyais que ça allait pouvoir le faire réagir. En vrai, tu espères qui cessent de te fuir, qui prenne son courage à deux mains et qu’il se tourne vers toi. Comme ses paroles te le rappellent sans le vouloir, tu n’es qu’une gamine et tu n’as rien de dangereux.

« Leith. »

Tu essaies de le faire taire de son prénom. C’est déjà bizarre que tu tiennes aussi longtemps sans parler, mais encore plus que tu te tiennes à un simple prénom. Sauf que ça passe à la trappe. Il change encore de sujet et te dit de te remettre en route. Et toi, tu restes là, les mains relâchées le long de ton corps, tes yeux braqués sur lui. Tu ne bouges pas d’un pouce.

« Tu es surveillant, pas prof. Tu n’as pas le droit d’écourter ma punition. Tu claques, tout à coup, derrière lui. Ne me prends pas pour plus idiote que je ne le suis, j’y ai pensé avant de me faire coller ! »

Il n’y a même pas d’agressivité dans ta voix, juste une assurance qui rend souvent les gens agressifs. Il faut dire que c’est toujours étrange, une gamine si petite, si frêle, si maladroite, porter le feu de son savoir clairement aux yeux de tous. C’est dérangeant, peut-être même un peu blessant pour ceux qui ont mis leur fierté en jeu.

« Leith. »

Tu articules encore une fois son prénom, mais tu as déjà compris que tu avais perdu le combat pour le forcer à te faire face. Les sourcils froncés, avec cette expression guerrière sur le visage, tu te mets enfin en route. À grand pas, malgré tes petites jambes, tu tends les mains et tu les refermes sur son bras gauche. Et là, tu tires dessus, d’un coup sec, pour le forcer à revenir vers toi.

« Je n’ai pas peur de toi… Ça veut dire que je n’aurai plus peur de toi. Tes yeux percutent les siens, et clairement, ton regard est d’un sérieux qui dépasse largement ton âge. Ça veut aussi dire que je ne vais pas t’obéir. Je ne vais pas fuir. Je suis désolée, parce que je sais que ce n’est pas ce que tu veux, mais je ne plierai pas. »

Tu gonfles ta poitrine, lentement, à fond, alors que tu dénoues une de tes mains pour la tendre tout doucement vers son visage. La pulpe glacée de tes doigts finit par se poser contre sa tempe, sans rien lui imposer de plus. Tu reprends avec un léger sourire, sincère.

« Je ne suis pas dangereuse et je jure de ne pas te faire de mal, d’accord ? Ne me fuis pas, s’il te plait. Si tu veux, je ne t’en demanderai pas trop, trop vite. Je peux même me taire jusqu’à la fin de ma retenue. Mais ne me laisse pas toute seule dans le noir. »

HARLEY-
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Leith Valdmaar
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Leith Valdmaar
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Mer 12 Fév - 17:56
Oui, c'est ça, trace ta route. Débarrasse toi d'elle, le plus rapidement possible, c'est ta seule issue, Leith, parce qu'elle en fait trop, trop pour toi. Tu préfères fuir, même si finalement, ce n'est pas tellement ton genre, quand il s'agit de ce sujet en particulier, c'est de toute façon toujours ta seule issue, ou plutôt, toujours celle que tu choisis d'emprunter, peut-être par confort et facilité. Tu ne la comprends même pas. Toi, tu as tes raisons. Tu sais pourquoi tu agis, et réagis de cette manière mais … elle. Pourquoi est-ce qu'elle fait ça, à la fin ? Elle a du capter quelque chose. Elle a du sentir qu'elle avait du pouvoir sur toi, elle s'en amuse, et tu ne la laisseras pas jouer avec toi. Pas encore.

Et ton prénom résonne derrière toi, et ça fait écho au passé, encore. Elle a une façon bien particulière de le dire, cependant, tu ne peux pas t'empêcher de le noter, de le remarquer. Et si ça ne se voit pas, elle te fais frissonner. « Je m'en fiche. » Un gosse. Plus ça va, et plus c'est ce que tu parais être. Comme s'il suffisait de décider que tu fichais complètement pour que ça passe, et pour que tout soit possible. Ce n'est malheureusement pas si simple, Leith. Il y a des règles, et si dans ce cas précis, tu es prêt à prendre le risque, tu as pourtant bien conscience que ça pourrait t'attirer des ennuis, que ça pourrait mettre en péril ce que tu avais enfin réussir à bâtir pour toi, par tes propres moyens. « Ne me dis pas ce que j'ai à faire ! » Et tu grognes, encore, et encore, la tête baissée, le cou rentré dans les épaules, tu continues de tracer ta route pourtant, tu ne vas même pas à la confrontation, c'est dire.

Et pourtant, Leith, tu ne peux pas fuir éternellement, et encore une fois, tu n'es pas seul dans cette histoire. C'est toi, en plus, qui l'a provoquée, avec tes réactions. Si seulement tu avais été capable de rester impassible face à elle, si seulement … elle n'en aurait jamais rien su, et tu n'en serais pas là. Et quand tu l'entends t'appeler encore, de cette manière, tu sers les dents, jusqu'à ce qu'elle s'accroche à toi, jusqu'à ce qu'elle te force à lui faire face, à nouveau. Et ses mots te frappent de plein fouet, si bien que ton corps entier se relâche, tu as l'impression d'avoir le souffle coupé durant un court instant. « Qu'est-ce que tu veux à la fin ? Je veux pas t'avoir dans les pattes. Je veux ni te voir, ni t'entendre, pourquoi tu peux pas te rentrer ça dans le crâne une bonne fois pour toute ? » Le pire, c'est que si tu avais voulu te gonfler d'agressivité pour lui cracher au visage, tu avais fini par te dégonfler. Et tes mots étaient sortis plats, et dénués de sens. Tu n'avais pas eu la force de bouger, ou de te dégager. Encore moins de reculer lorsque ses doigts viennent effleurer ta tempe. Et là, Leith … quand tu reposes les yeux sur elle, sur ce sourire, ces iris. Sur ce visage. C'est comme si on venait de t'injecter une grosse dose de pure adrénaline, et tu bouges, brutalement, tu attrapes sa main dans la tienne, et tu la pousses contre le mur, derrière elle. Ton bras libre s'est enroulé autour de sa taille et tu la soulèves légèrement, comme pour la mettre à ta hauteur. Tu te penches sur elle et … tu souffles. « S'il te plaît, Naolane … avant qu'il ne soit trop tard, je te le demande une dernière fois, reste loin de moi. » Serrant la mâchoire, tu recules, tu la relâches. « C'est pas contre toi, c'est juste moi. Je ne peux rien t'apporter de bien. Contentes toi d'écouter, au moins une fois. C'est la seule chose que je te demande. »
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Naolane D. Karuna
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Naolane D. Karuna
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Mer 12 Fév - 22:01

La flamme n’est guère loin du feu.

S’il y a quelque chose de sur avec toi ce soir, Nao, c’est que tu sais exactement ce que tu es en train de faire. Tu ne cherches ni à provoquer l’homme qui te fait face, pas plus que tu ne te penses embrasée par des sentiments qui ne sont pas réels. Aussi étrange que cela puisse paraître pour toi, tu réfléchis à chacune de tes actions et tu as cette drôle d’impression, quand tu parles, que ce n’est pas vraiment toi. Tu ne t’es jamais sentie si mûre. Comme si pour faire face à cette force de la nature qu’est le caractère de Leith, tu te devais de te hisser à son niveau.

Alors ouais, tu y vas sûrement un peu fort en t’accrochant à lui, tu le sais, mais tu ne vois pas comment le retenir. Et vraiment sa réponse, même si elle est dite sur un ton presque mou, vient t’écraser le coeur comme s’il avait frappé directement dans ta poitrine. Tu pâlis, Nao. Tu pâlis pour des mots, c’est dire si tu es touchée.

Et puis tu es en train d’envisager qu’il dit vrai, que peut-être tu ne peux pas lui faire plus grand bien qu’en le laissant souffler qu’il te repousse. Le choc de tes épaules contre le mur t’immobilise, et te coupe même le souffle. Et le voilà sur toi. Et tu sais quoi, petite flamme ? Quand il s’approche, si prêt de toi, tu crois vraiment qu’il va t’embrasser. Pire que ça… tu espères que…

« NON ! »

Idiote Nao. Stupide Leith. À vous deux, vous avez réussi à faire disjoncter ton petit cerveau d’enfant. C’est pour ça que tu lâches ce demi-cri quand il te relâche, repousses et te dis de partir. Ta baguette, que tu viens attrapés dans un mouvement agressif, mais incontrôlé se met à cracher des flots de petits éclats incandescents. Et ton regard devient fou… comme celui d’un animal blessé.

« Tu n’as pas le droit d’être aussi… aussi… LACHE ! Tes poings sont tendus de chaque côté de ton corps, et si tu as vraiment l’air furieuse, rien ne peut effacer la douleur sur ton visage et les larmes qui menacent de couler. Arrête un peu de trouver des excuses aussi bidon pour me repousser ! Tu sais quoi, si tu veux que je parte, regarde-moi dans les yeux ! Viens ! Reviens contre moi comme tu l’as fait. Et dis-le-moi. Que tu me détestes. Que je te dégoûte. Que tu refuses ma présence. VAS-Y LEITH ! »

Et le ciel qui s’était couvert depuis que vous avez mis les pieds dehors explose au même moment. C’est comme si c’était toi, petite furie rousse, qui le contrôlait en faite. Les éclaires se mettent à zigzaguer dans le ciel, et le tonnerre rugit presque aussi vite. Et toi, tu restes là, avec des mèches de ta natte qui se font arracher par le vent.

« Alors hein ?! Tu le harcèles, furieuse. Tu sais pourquoi j’suis là Leith ?! Parce que tes yeux m’appellent ! »

Et merde ! Tes paupières ne contiennent plus suffisamment le barrage salé et tu sens les larmes de frustration, rage et douleur mêlées se mettre à couler. Et sur le coup, tu es bien incapable de le laisser voir ça alors tu fais un bond, en arrière. Et te voilà à vouloir quitter le parc à grands pas, comme une tornade alors qu’un éclat lumineux baigne le parc dans la lumière un instant suivit du son terrible. L’éclair, lui, s’écrase sur un arbre, à une centaine de mètres de vous.

Ça t’arrache un cri, brutalement.

HARLEY-
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Leith Valdmaar
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Leith Valdmaar
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Mer 12 Fév - 22:34
Tu as la rage au ventre, la rage au cœur, Leith. Tu ne demandes pourtant pas grand chose. Ce n'est pourtant pas bien compliqué. Tout ce que tu veux, c'est pouvoir oublier, définitivement, passer à autre chose. Elle ne te connais même pas, elle t'as croisé dans un couloir, tu as été désagréable, n'importe qui d'autre de censé aurait fait en sorte de ne plus avoir à faire à toi, mais elle, il fallait qu'elle s'acharne et dans d'autres circonstances peut-être aurais-tu pu trouver ça amusant … Mais voilà. Ce visage. Ce regard. Cette chevelure. Encore, et toujours. Ça ne finirait jamais de te hanter, et elle venait réveiller bien trop de ces cases de ta vie que tu avais tant travailler à éteindre. Elle venait enflammer les braises, et ce feu était dangereux. Douloureux. La preuve, tu as l'impression d'être devenu complètement dingue, lorsque tu te jettes littéralement sur elle. Bon sang, Leith. Ça ne te ressemble pas tout ça.

Forcément, tu aurais du te douter qu'agir de la sorte mettrait le feu aux poudres, et tu le réalises bien trop tard en réalité, alors qu'elle se met à te hurler dessus, alors que sa baguette crache des étincelles qui brillent dans la nuit. Et tu sais quoi, gros malin ? Tu restes figé. Planté. Tu n'oses même pas dire un mot de plus, tant les siens représentent à la juste perfection ta vérité. Tu es lâche, ce n'est jamais que la vérité. Et évidemment que tu ne fais que te trouver des excuses. Et ce qu'elle te demande de faire, cette chance qu'elle t'offre de disparaître de ta vie, de te foutre la paix … tu n'es même pas capable de le faire. Non, Leith, parce que la vérité, c'est que c'est déjà bien trop tard. Tu ne cesseras pas de la chercher du regard et peut-être même qu'à un moment donné, c'est toi qui te mettras à chercher sa présence. Tu as essayer, pourtant, d'être plus fort que ça. Tu as voulu être adulte et responsable et encore une fois, c'est un échec total et ça te frustre, ça te mets en colère et à la fois, ça te paralyse complètement. Les vérités qu'elle te lance sont tout simplement glaçantes.

Le pire, c'est que c'est elle qui bouge en premier. Elle te fuis, elle s'éloigne, et c'est ce qui te fais bouger, réagir. Tu t'élances, prêt à la poursuivre. Pourquoi faire ? Tu n'en sais rien. Et la foudre qui s'abat sur cet arbre met d'ailleurs fin à cet élan de courage. A nouveau, tu t'arrêtes, et tu la vois, à quelques mètres de toi. Elle va bien. Elle n'a rien. Alors d'un coup de baguette, tu viens éteindre les flammes qui peinent à s'emparer du bois de l'arbre sur lequel elles ont prit naissance et puis … tu fais demi-tour. Et au diable ta pseudo responsabilité ce soir, Leith. Tant pis. Tu en subiras peut-être les conséquences mais à nouveau, et après tout ça, tu ne peux plus t'empêcher de te dire qu'elle est bien plus en sécurité seule qu'avec toi. Toi … il n'y a qu'un pas pour que tu deviennes incontrôlable.
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