Le forum à ouvert ses portes le 03.02.2020.

NOUS SOMMES EN SEPTEMBRE 2000
Soirée CB des 1 mois du forum, inscriptions & explications ici !
Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

 :: Hors RP :: Corbeille :: RPS Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
(TERMINE) Dream off - (ft Nala)
Alastair Rowle
๑ ft. : Shiloh Fernandez
๑ Messages : 20
๑ Date d'inscription : 09/02/2020
Alastair Rowle
☆ Brise-Sort.



Dim 9 Fév - 17:03



Dream off


Nala & Al




Tu soupires, lentement, presque en silence. Tes yeux sont fixés sur cette couverture chaudement tirée jusqu’au visage de la dormeuse. Et si tu sais, au fond de toi, que tu ne devrais pas rester là, à la regarder, tu n’as pas la volonté de partir. Tu es égoïste, Al, mais tu ne peux pas t’empêcher de te dire que là, au moins, tu ne lui fais pas de tort. Elle dort, et tu ne fais que la regarder.

Et voilà. Voilà comment les secondes dans le fauteuil près du lit de l’appartement de Nala se sont muées en minutes, peut-être bientôt en 1 heure. Tu n’as pas un bon sommeil, en ce moment, et quand tes yeux se sont ouverts d’un bloc, alors que tu t’étais réfugié dans un tout petit coin du lit que tu partages avec elle, incapable de résister à ses grands yeux, tu t’es senti faiblir. Elle dormait encore, tu aurais juste pu te retourner et la prendre dans tes bras. Tu as préféré te lever.

Tu as gardé ton jogging de nuit, tu y a juste enfilé un tee-shirt, et te voilà donc là. Un pied ramené sur l’assise, un coude sur l’accoudoir, ta tête posée sur ta paume. Comme une incarnation d’un dieu en pleine réflexion. Tu n’as juste rien de divin, en toi. Au contraire, tu luttes pour garder le contrôle de tes pensées, pour retenir les ténèbres en toi.

Tu meurs à petit feu…

C’est l’horloge qui indique 7h03 qui finit par te faire bouger. Tu sais que ta soeur n’a pas cours avant quelques heures, mais toi, tu devras bientôt partir pour aller en Sortilèges Avancés. Le cours commence dans 1h30 mais tu arrives toujours plus tôt, pour réviser, même si tu n’en as nullement envie aujourd’hui.

Dans un mouvement souple, tu finis par te mettre debout. Dans la cuisine, tu prépares un plateau déjeuné avec ce que ta soeur aime, sans avoir à y réfléchir mille ans. Quand ça l’implique, tu sais toujours parfaitement ce qu’il lui faut comme si… comme si tu étais dans sa tête. Ca te serre le coeur, Al. Cette pensée, aussi innocente, te fait mal, c’est dire si tu es en train de sombrer.

D’un mouvement de baguette, tu fais voler le plateau à côté de toi, et tu le poses sur le coin du lit que tu occupais. Inspirant à fond en serrant les dents, pour te donner du courage, tu finis par t’asseoir du côté de la jolie blonde, et doucement, tu repousses la couverture pour caresser sa joue de ta main brulante.

« Eh, jolie fleur, il est temps de prendre ta dose de soleil. Tu te penches, effleurant ses cheveux odorants de tes lèvres, en fermant les yeux, pris de court par cette odeur que tu connais par coeur. Debout, Nala, le petit-déj est servi. »

Et tu la regardes émerger, en enfermant le lion qui hurle en toi. Aussi impassible que tu peux l’être face à cette bouille beaucoup trop adorable au réveil.
(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
Lunala Rowle
๑ ft. : Amanda Seyfried
๑ Messages : 60
๑ Date d'inscription : 04/02/2020
Lunala Rowle
☆ Professeur d'Apasonia.



Dim 9 Fév - 23:24
Dream off
4 septembre 2000
Difficile de dire à quel moment exactement les deux frères et soeurs avaient bien pu s'endormir. Les cours à Apasonia n'avaient commencé que depuis quelques jours à peine, et les jumeaux Rowle avaient emménagé que quelques jours encore avant cela. Les marques étaient difficiles à prendre, Alastair avait donc plus ou moins pris l'habitude de venir passer la nuit chez Nala à plusieurs reprises. L'appartement je la jeune femme n'était pas bien vaste, elle n'avait de toute manière pas besoin d'un immense espace, mais la présence familière d'Alastair le rendait encore plus confortable.

Ainsi, ils passaient de longs instants l'un avec l'autre, discutant de l'université et des difficultés que la jeune femme avait pour retrouver son chemin parfois, ou bien de la joie qu'elle éprouvait de pouvoir retrouver Nympheas dans le château et du plaisir qu'elle aurait à le présenter à Alastair dont le visage s'assombrissait légèrement lorsqu'elle évoquait cette idée. Pour autant, elle n'y faisait pas attention, elle avait pris l'habitude de l'attitude protectrice de son frère envers elle - et pour être tout à fait honnête, ça la faisait craquer encore plus.

La veille, ils s'étaient allongés l'un à côté de l'autre dans le grand lit de la jeune femme. Son coeur n'avait cessé de battre à tout rompre, comme à chaque fois qu'il passait la nuit auprès d'elle, mais elle avait feint de l'ignorer, s'efforçant du mieux possible à paraître naturelle. Il fallait se rendre à l'évidence, c'était de plus en plus difficile de taire le désir et l'amour qui rongeait ses entrailles. Ce qui fut encore plus difficile ce soir là avait été d'empêcher son regard énamouré de parcourir les traits fermes du torse nu d'Alastair si près d'elle. Il fallait faire bonne figure, comme d'habitude.

Une fois happée par le sommeil, elle avait laissé son subconscient voguer dans les brumes oniriques les plus agréables, les plus douces, et les plus inavouables à n'en point douter. L'imaginant enfin sien, son corps avait instinctivement cherché le contact du sien. Comme s'il avait sa volonté propre et qu'il avait besoin de ressentir la chaleur d'Alastair. Comme si c'était nécessaire. Ainsi, elle avait passé une nuit douce, emplie de rêves merveilleux, si bien qu'elle n'avait même pas senti l'objet de ses désirs se défaire de ses draps, ni même le soleil commencer à caresser lentement la peau nue de ses bras, trop profondément endormie.

Ce fut la voix douce d'Alastair qui la tira finalement du sommeil le matin venu. Elle n'ouvrit cependant pas les yeux immédiatement, profitant quelques instants encore de le sentir tout prêt d'elle, son souffle s'égarant dans sa chevelure dorée. Par Merlin, elle détestait les matins, surtout ceux qui la privaient de la présence de cet homme qui faisait battre son coeur. L'odeur de caramel qui embaumait la pièce finit par la convaincre de dévoiler son réveil, ouvrant les yeux sans pour autant bouger tout de suite. Du thé au caramel. Il la connaissait décidément par coeur.

Avec une lenteur las, Nala s'étira, laissant la couette dévoiler le haut de son pyjama, une chemise appartenant à Alastair qu'elle mettait chaque nuit depuis plusieurs années déjà et qui commençait doucement à se délaver. Un bouton s'était défait durant la nuit, laissant très légèrement apparaître la naissance de sa poitrine blanche, sans pour autant la dévoiler. Elle n'y prêta pas attention, encore trop embrumée par le réveil.

Tu es un amour, Al.

Dit elle simplement en s'asseyant en tailleurs sur le lit, le regard soudainement très intéressé par la tasse de thé fumante posée sur le plateau, juste à côté d'elle. Tiraillée entre le désir de se délecter d'une gorgée brûlante de la boisson et l'envie de serrer chastement son frère dans ses bras pour lui dire bonjour et le remercier, la gourmandise et les effluves de caramel eurent finalement raison d'elle et elle s'empara de la tasse, trempant prudemment les lèvres dans le liquide chaud. Mmh, c'était divin.

Tu es réveillé depuis longtemps ? J'espère que tu ne t'es pas ennuyé...

Elle lui accorda un sourire timide, n'osant lui demander pourquoi il s'était levé si tôt plutôt que de rester à ses côtés entre les draps. Elle aurait tellement aimé le sentir la câliner et se réveiller entre ses bras, contre la chaleur enivrante de son torse nu offert. Un frisson lui échappa à cette idée.
Revenir en haut Aller en bas
Alastair Rowle
๑ ft. : Shiloh Fernandez
๑ Messages : 20
๑ Date d'inscription : 09/02/2020
Alastair Rowle
☆ Brise-Sort.



Lun 10 Fév - 13:20



Dream off


Nala & Al




Elle s’éveille et te voilà à devoir rendormir l’animal en toi. Tu en profites, pourtant, de ce demi-sommeil englué qui tient les humains lorsqu’ils battent des cils. Tu te penches vers elle, tu t’imprègnes de son odeur et tu sais, Al, que ce sera ta dose de courage pour la journée. Même si ça te damne un peu plus ou que tu te fais du mal à ne pas prendre tes distances…

« Il n’y avait que deux perfections au monde, et je suis passé bon second, comme toujours. »

Tu as cette note d’humour dans la voix qui se mélange à la tendresse que tu as toujours pour celle qui ne devrait être que ta soeur. D’un mouvement de main précis, tu remets une de ses mèches derrière son épaule, et tu te recules, aussi vite. Tu voudrais remettre son vêtement en place, l'emmailloter dans sa couverture pour qu’elle n’ait pas froid, mais tu n’en fais rien. Tu en as bien assez pris pour aujourd’hui, mon grand !

Tu quittes le lit à nouveau, après l’avoir surveillé quand elle attrapait sa tasse brûlante, même si toi, tu aurais voulu être son premier choix. Ton sourire ne décroit pas, ne se mue pas, et tu restes égal à toi-même. Alastair, le frère protecteur et doux, qui veille sur la plus jolie des étoiles de ce monde. Sans ne rien montrer de plus, tu reviens prendre ta place sur le fauteuil où tu l’observais.

« Une heure, quelque chose comme ça. Je n’arrivais plus à dormir tant tu ronflais et prenais de la place. Tu la taquines, avec cet éclat dans les yeux. Et non, non, j’avais des choses à réviser, je me suis refait le programme de sortilèges avancés dans ma tête ! »

Tu pourrais encore rire, mais c’est une vérité. Si tu n’as pas révisé mentalement tes cours ce matin, tu es si appliqué dans tes études que tu le fais à bien d’autres moments. C’est un demi-mensonge et tu sais qu’il vaut mieux ça que la blesser. Tout, plutôt que de lui faire du mal, hein ?

« Tu as bien dormi ? Tu finis par l’interroger, en forçant sur son regard pour ne t’arrêter qu’au niveau de son visage. Tu avais l’air sereine en tout cas. Ramenant tes jambes sur le fauteuil, tu finis par détourner la tête vers la cuisine. Tu n’as rien à grignoter pour le petit déjeuner ici ? La prochaine fois, je pourrai essayer de te faire des pancakes, si tu veux. »

C’est bête dis comme ça, mais ça montre combien tu lui es dévoué. Tu n’es pas mauvais en cuisine, mais vous venez d’une famille où des elfes s’en occupaient pour vous. Pourtant, tu n’as nullement peur de te ridiculiser devant elle, tant que tu peux essayer de lui apporter quelque chose en plus. Et dans le fond, ça t’inquiète quelques instants qu’elle ne mange pas assez.

« Ça te ferait plaisir, Nala ? »
(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
Lunala Rowle
๑ ft. : Amanda Seyfried
๑ Messages : 60
๑ Date d'inscription : 04/02/2020
Lunala Rowle
☆ Professeur d'Apasonia.



Lun 10 Fév - 21:01
Dream off
4 septembre 2000
Il n'y avait décidément rien de plus agréable que de se réveiller et de voir comme premier visage celui d'Alastair. Elle ne pu retenir un petit rire mélodieux devant le sous entendu de son jumeau. Par Merlin, il était tellement parfait. Il était si difficile pour elle de se contenir, de retenir en elle tous ce qu'elle ressentait pour lui. Mais le plus dur, au delà du fait de devoir taire ses émotions, c'était de ne pas savoir si ses sentiments étaient partagés - même si elle ne se faisait pas d'illusion à ce sujet, un amour incestueux était déjà anormal lorsqu'il était ressenti par l'un des deux partis, alors quelles étaient les probabilités que cet amour tabou soit partagé ?

Ne te dévalorise pas, Al... Entre toi et le thé au caramel, tu seras toujours le numéro un, tu le sais bien.

Alastair déplaça ensuite l'une de ses mèches, effleurant très légèrement son épaule au passage, ce qui lui déclencha un puissant frisson. Elle rougit un instant mais se repris bien rapidement, reprenant contenance en avalant une nouvelle gorgée de thé, le regard fuyant. Elle détestait tellement cette situation, mais il était absolument inenvisageable de cesser d'accueillir Alastair la nuit. Elle préférait souffrir de sa présence que se mourir de son absence.

Il se détacha d'elle, et son coeur reprit peu à peu un rythme convenable - tout du moins plus régulier que lorsqu'il était tout près d'elle. Elle sourit en l'entendant parler. Al avait toujours été un excellent élève, d'ailleurs ce n'était pas pour rien qu'il avait atterrit dans la maison des bleu et cuivre durant leurs jeunes années. Elle s'en voulait un petit peu de l'avoir retenu alors qu'il passait habituellement ces instants de révision dans la bibliothèque ou dans le parc.

Plutôt bien oui, même si tu as légèrement ronflé.

Elle esquissa un sourire.

C'était adorable. Et toi, bien dormi ?

Evidemment, il lui était incapable de raconter ses songes, même s'ils avaient été délicieux. Ce n'était pas étonnant que son visage fut apaisé et serein, lorsque Morphée l'attirait entre ses bras, c'était dans ceux d'Alastair qu'elle se voyait. Quasiment chaque nuit, en fait, depuis qu'ils avaient pris cette habitude de dormir ensemble aussi régulièrement.

Son ventre s'éveilla à l'évocation d'un petit déjeuner. Le plus souvent, elle grignotait dans le réfectoire, ou bien s'invitait chez Nympheas, si bien que les placards de sa petite cuisine n'étaient pas bien rempli, c'était vrai. Et puis on ne pouvait pas dire qu'elle avait les moyens d'avoir la folie des grandeurs à ce sujet, alors elle se contentait de faire ainsi pour le moment. L'idée des pancakes était cependant des plus alléchantes, elle se promis d'acheter de quoi en faire dès aujourd'hui.

Des pancakes, quelle belle idée. Mais dis moi, Al, quand es tu devenu un homme bon à marier ? Si vite que je n'ai rien vu venir, c'est incroyable.

Elle lui offrit un petit sourire mutin avant de se lever finalement de son lit pour s'approcher d'Alastair. Sa chemise arrivait à mi-cuisse, laissant apparaître ses jambes fines. Elle prit place sur les genoux de son jumeau, enroulant ses bras autour de son cou, y enfouissant son visage. Elle ferma les yeux une seconde, profitant des effluves divines de son parfum, savourant le contact de sa peau et l'odeur de ses cheveux. Elle déposa un baiser dans son cou avant de se relever et d'enfiler son jean.

Chacune de tes attentions me fait plaisir, Al. Je suis surprise cependant que tu ne sois pas capable de faire apparaître des pancakes, tu es pourtant si doué en sortilèges. La cuisine magique te donne toujours du fil à retordre ?

Lui demanda t-elle en souriant
Revenir en haut Aller en bas
Alastair Rowle
๑ ft. : Shiloh Fernandez
๑ Messages : 20
๑ Date d'inscription : 09/02/2020
Alastair Rowle
☆ Brise-Sort.



Mar 11 Fév - 13:55



Dream off


Nala & Al




Avant de quitter les bords du lit pour rejoindre ton fauteuil, voilà que ta soeur te répond, garçon. Et pendant quelques instants, tu la regardes avec ces yeux éberlués, incapable de comprendre où elle veut en venir. Tu finis par soupirer en riant doucement et tes lèvres effleurent son front, comme une réponse silencieuse à cette comparaison étrange avec sa boisson préférée.

Ce n’est qu’une fois installé que tu lui redonnes ton attention. Tu l’écoutes te répondre et pendant quelques instants, tes lèvres brûlent de lui demander de quoi étaient fait ses songes. Tu as toujours été curieux sur ça, et si tu avais pu avoir un don, tu aurais voulu celui de lire dans l’esprit de ta soeur. Pourtant, tu te retiens, quand le visage de ce prof de pacotille te revient en mémoire.
Tout, plutôt que de l’entendre parler de lui…

« Moi, je ronfle ? Tu es certaine que tu n’as pas entendu juste les tiens en dormant ? Tu la cherches, avec cette bouille angélique que tu lui réserves toujours dans ce genre de cas. Mais oui, ça a été. J’ai encore un peu de mal à me faire au rythme de l’école, ceci dit. »

Une demi-vérité, saupoudrée d’un fond de mensonge. Si tu dors mal, tu dois reconnaître que c’est surtout à cause d’elle… ou plutôt pour elle. Quand tu es loin, tu t’inquiètes, tu te montes un char, tu l’imagines avec d’autres. Et quand tu es enfin à ses côtés, tes pulsions te tiennent éveillée jusqu’à ce que tu sombres par épuisement.

Mais chut, tu n’as pas le temps d’y songer plus. La voilà qui te charrie en se relevant. Tu sens la réaction dans ton corps aussi violente que prévisible. Ta gorge se noue alors que tu avales ta salive. Ton ventre se tend. Non, Al, contrôle-toi ! Il s’agit de ta soeur !

« À marier… Tu grinces un peu, en te forçant à détourner les yeux de la nudité de ses jambes interminables. Tu exagères, je suis encore bien trop jeune pour ça ! J’essaie juste de devenir le prince charmant de notre enfance, que veux-tu ! »

L’humour, c’est toujours ta botte quand elle te prend de court comme maintenant. Pourtant, elle n’arrête pas là, la torture. Oh non. Et quand elle s’assoit sur tes jambes, tu te sens faiblir. Tu ne peux pas continuer à détourner la tête sans la blesser ou la mettre mal à l’aise, alors oui, tu relèves un regard brûlant sur elle. Et ce n’est que parce qu’elle enfouit sa tête contre toi que la magnifique jeune femme ne voit pas la passion qui te dévore.

« Ça suffit, petite impertinente… Ta voix est plus grave, tout ça parce qu’elle est venue trop près et que tu sens encore la douceur de ses lèvres contre ta peau. Je ne te permets pas de te moquer de ma cuisine magique ! »

Tu inspires en essayant de garder l’humour dans ta voix. Difficile challenge… Tu peux cependant profiter de son départ de tes genoux pour tenter de te reprendre, te recroqueviller sur toi-même au passage, et la regarder cacher cette peau qui ne devrait pas te rendre dingue comme ça, mais que tu refuses, en même temps, que quelqu’un voie.

Et tu sais quoi, garçon ? Le visage de ce prof te revient en tête au même moment. Ça t’enrage. Tu pourrais pousser un grondement mécontent. Sauf qu’à la place tu t’entends demander, avec une certaine fermeté.

« Tu viendras avec moi au Bal, Nala ? »

Ah jalousie, quand tu nous tiens...
(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
Lunala Rowle
๑ ft. : Amanda Seyfried
๑ Messages : 60
๑ Date d'inscription : 04/02/2020
Lunala Rowle
☆ Professeur d'Apasonia.



Dim 16 Fév - 12:26
Dream off
4 septembre 2000
Nala fit une moue faussement boudeuse lorsque Alastair sous entendit qu'elle ronflait. Non mais quel toupet, quel mufle, quelle espèce d'avorton insolant. Finalement, elle lui sourit, lui accordant également un clin d'oeil.

Le rythme de l'école ? Oui... C'est sûr que ça nous change, mais ce n'est pas si désagréable finalement. Et puis regarde, on ne s'en sort pas si mal même si on est obligé d'enfreindre le règlement pour pouvoir habiter sous le même toi. Enfin.. C'est surtout toi qui risques d'avoir des problèmes, beau brun.

Même si elle le cherchait, elle aurait été bien embêté qu'il lui dise qu'il cesserait de venir squatter son petit appartement. Ils avaient quitté leur Ecosse natale et leur famille ensemble, même si c'était Nala qui l'avait poussé à le faire, et elle devait bien admettre que de son côté ce qu'elle avait encore du mal à apprivoiser, c'était le fait d'être comme seule au monde, avec Al, et sans un sous. Bien sûr, elle l'avait choisi, mais elle craignait plus que tout que son frère ne lui en veuilles plus tard - ou même maintenant. Elle voulait qu'il la rassure.

J'espère que tu ne m'en veux pas de nous avoir traîné ici ?

Sa voix était chevrotante, hésitante, et son regard implorait qu'il la traite d'idiote, que jamais il ne pourrait lui en vouloir, encore moins lorsqu'elle avait simplement voulu les protéger du poison que représentait leur famille. Mais c'était plus fort qu'elle, elle avait peur. Comme d'habitude lorsqu'il s'agissait d'Alastair, comme d'habitude lorsqu'il s'agissait de décevoir l'homme qu'elle désirait. Ca en devenait presque... Suffoquant. Cette manie de toujours avoir l'impression d'être à l'épreuve, et de voir s'éloigner la confiance en elle qu'elle ressentait pourtant très fort lorsqu'il n'était pas question de son frère jumeau. Il faudrait bien qu'un jour, elle fasse voler en éclat cette situation d'une manière ou d'une autre. Pour elle, pour son bien être, pour pouvoir aller de l'avant et cesser d'avoir peur.

Et puis, une fois encore, il la fit rire. Une fois encore, il illuminait ses idées noires avec ses blagues.

Fais attention, "prince", je ne suis pas prête à te laisser enlever par quelconque jeune demoiselle en détresse.

Son ton était joueur, mais ses mots des plus sincères. Car elle savait bien au fond d'elle même que le jour où Alastair tomberait amoureux d'une autre femme, elle en souffrirait profondément. Cela serait insupportable, et le pire serait sans aucun doute de devoir faire semblant d'être heureuse pour lui, et de continuer à sembler normale. Elle frissonna à cette simple idée.

Finalement, il lui fit une demande qui chassa une fois de plus totalement ses sombres pensées. Une demande qu'elle avait elle même souhaité lui faire plus d'une fois sans pourtant oser - elle s'était dit qu'au pire, elle pourrait tout à fait proposer à Nympheas de l'accompagner, elle n'aurait eu aucun problème à lui demander et elle savait déjà qu'il aurait sans doute accepté sa demande, ne serait-ce que pour passer une bonne soirée ensemble et s'éclipser si cela devenait trop oppressant.

Nala essaya de ne pas sembler trop ravie, elle se contenta donc de lui offrir un sourire mutin.

Bien sûr que je viendrai au bal avec toi Al.

Elle se retourna pour enlever sa chemise rapidement et enfiler son tee shirt, mais c'était surtout pour cacher à son frère la roseur de ses joues qui s'étaient soudain empourprées. Elle avait vraiment hâte d'être à cette soirée, même si elle se doutait que son frère ne lui avait proposé de l'accompagner que pour éviter de s'y rendre seul.

Tu voudras qu'on se retrouve là bas ou tu passeras me prendre ?

Elle se retourna et reprit une gorgée de thé. Elle regarda ensuite l'heure. Mince, leur tête à tête matinal était sur le point de se terminer. Quel dommage.

On va devoir y aller, sinon tu risques d'être en retard... Tu veux que je t'accompagne à la tour des Sortilèges ?

Cela lui ferait un détour, mais elle ne pouvait pas ne pas lui proposer. Elle acceptait avec bonheur chaque minute en sa compagnie avant de devoir se concentrer sur une nouvelle journée de cours dans sa classe.
Revenir en haut Aller en bas
Alastair Rowle
๑ ft. : Shiloh Fernandez
๑ Messages : 20
๑ Date d'inscription : 09/02/2020
Alastair Rowle
☆ Brise-Sort.



Lun 17 Fév - 14:53



Dream off


Nala & Al




Tu as ce petit sourire qui a toujours tant plu aux filles, même si tu as toujours fait en sorte de l’ignorer. Ta lèvre s’étire d’un côté, donnant du volume à ta pommette alors que tu la regardes en coin. Tu sais quoi, Al ? À cet instant tu as l’air d’un insolent garçon. Et c’est un peu ce que tu es, non ? Puisque tu continues de venir te réfugier ici, le soir venu.

« Ce n’est pas un petit règlement de rien du tout qui me retiendra»

Tu as toujours ce sourire et si tes yeux se chargent d’ombres, c’est uniquement parce que tu viens de te rendre compte que la seule chose qui te retient, c’est le règlement de la vie. Celui qui dit que tu ne dois pas tuer… que tu ne dois pas convoiter ta soeur. Et tu le chasses brusquement en détournant les yeux, pour ne pas te laisser couler.

Et c’est elle, toujours elle, qui te ramène vers la réalité. Sa question te prend au dépourvu et tu n’en comprends même pas le sens. Tu t’en fiches bien d’être ici ou ailleurs. Tant que tu es avec elle, tu te fiches de tout, aussi malheureux que ce soit. Et pour toute réponse, tu tends la main pour agripper ses doigts avec force et tu souffles :

« Ne dis pas de bêtise, veux-tu ? »

Et tu ne l’as relâche quand tu sens que ton message est bien passé. Quand la tension dans ton corps devient également trop forte. Tu te glisses au fond du siège que tu n’as pas quitté pour la regarder se préparer, pour tenter d’éteindre le feu en toi. Même si sa remarque sur une future princesse à sauver te fait sourire mystérieusement;

Et tu restes là, en sentant au fond de toi l’envie de ne plus partir. Tu pourrais sécher tes cours, rester un peu plus longtemps. Tu sens pourtant au fond de toi que c’est une bien mauvaise idée. Tu arrives à te contrôler, mais il ne faut pas trop jouer avec la limite. Tu te sais fort, pas imbattable…

La preuve à tout cela arrive quand tu lui demandes, du tac au tac, de t’accompagner au bal. Tu ne devrais pas. Même si la bienséance ne vous empêche pas d’y aller ensemble, tu crains ne pas pouvoir te contrôler à ses côtés. Mais la jalousie t’a fait parler avant de réfléchir. Et tu te fiches, le souffle coupé après ça… jusqu’à sa réponse.

« Je viendrai ici, en preux chevalier que je suis. Tu tentes de rire, même si tu n’as pas une once d’humour dans ta voix. 20h tapante, je serai à ta porte. J’espère que j’aurais le droit à une jolie princesse pour m’accompagner. »

Tu t’enflammes. Merde, Al, tu t’enflammes vraiment. Tu es en train de te remettre debout sans l’avoir vraiment prévu ni voulu, comme attiré irrémédiablement par elle. Et elle te sauve. Tout retombe au fond de toi comme un poids mort et tu dois cligner tes paupières plusieurs fois pour te reprendre.

« Pas besoin, je connais le chemin ! Tu tends la main, l’agrippes par la taille et l’attires à toi, soudainement. Sois sage et ne fais pas de bêtise. Ton sourire cache bien des choses, comme cette jalousie pour ce professeur qui traine trop autour de ta soeur. Je repasserai ce soir, je pense. Bonne journée, Nala. »

Et tu poses tes lèvres sur son front, effleurant sa joue de ta main libre, avant de la lâcher aussi rapidement que tu l’as attiré et de disparaitre en emportant tes affaires avec toi.
(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé



Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
Sauter vers: