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Women are roses - (ft Malaury)
Alastair Rowle
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Alastair Rowle
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Dim 9 Fév - 17:28



Women are roses


Malau & Al




Tu n’as jamais été du genre à sortir seul. Les quelques fois où tu as été vraiment alcoolisé, c’était parce que tes amis t’avaient traîné dehors, pour un anniversaire ou un diplôme à fêter. Pourtant, aujourd’hui, la semaine se finissant à peine, tu es passé par ta chambre, changeant de vêtements, emportant ton portefeuille dans la poche de ton trench et tu as repris ta route… Tremblant.

Tu devais passer voir Nala, ce soir. Tu finissais les cours avant elle, tu l’as regardée évoluée dans sa classe avec curiosité. Et quand tu as entendu des élèves souffler sur ton attitude, presque digne d’un stalker, tu as pris peur. Tu es parti… tu es revenu… et il y avait ce type. Ce… prof… Arh, rien que de les revoir, tout sourire, bras dessus-dessous, ça te rend dingue !

Alors tu es parti, comme un coup de vent en pleine tempête. Tu as foncé, et voilà, tu es dehors maintenant Al. Dehors, énervé, le coeur douloureux. Tu n’as pas vraiment d’idées, quant à la soirée que tu prévois. Idiot comme tu es,  joueur de clichés, tu vises le bar le plus proche, et l’alcool pour engourdir ton corps. Et même ça, tu vois, ça te rend dingue. Tu es pitoyable, mon garçon.

Dans ces moments-là, il n’y a presque rien qui puisse te détourner de tes sombres pensées. Presque. Pourtant, quand tu entends des hommes héler une femme, devant toi, tu clignes des yeux plusieurs fois. Tu en as déjà vu, des gars de ce genre. Mal fringué, mal poli, mal aux parties après que tu t’en sois chargé. Et même si ce n’est pas ta soeur qui est prise à parti, ta réaction est instinctive.

Tu accélères le pas, et tu te décides à les prendre par surprise. Enroulant les bras autour des épaules de la jeune femme qui est leur cible, dans un mouvement protecteur, presque amoureux… comme si tu la connaissais, tu fais résonner ta voix, gravement :

« Un problème, amour ? Tes yeux quittent son visage pour survoler les hommes qui semblent surpris. Ne me dîtes pas que je vais devoir vous faire manger le bitume… Excusez-vous et partez sinon… »

Un rire, c’est ce qui te répond. Tu n’attendais que ça, Al, soyons honnête. Tu lâches la jeune femme, et ta main serre juste son épaule quand tu te retournes brièvement vers elle.

« Je m’en occupe pour vous, mademoiselle. »

Et voilà. Tu te lances dans le tas comme une brute, alors que tu n’en as pas l’air. Il sont trois, mais le 3ème recule et prend la poudre d’escampette. Le premier que tu frappes est si pris par surprise qu’en un coup, il se tortille au sol en chouinant. Le deuxième, par contre, a le temps de t’envoyer un sacré coup dans la mâchoire, amenant un goût de sang aussi vite dans ta bouche. Un grondement, deux coups de plus.

Tu les as écrasés. Et ça ne t’a même pas défoulé… Tu reviens vers la jeune femme, découvrant enfin précisément son visage doux, aux yeux incroyablement clairs.

« Vous allez bien ? »
(c) DΛNDELION
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Malaury Springeyes
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Malaury Springeyes
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Dim 9 Fév - 19:10
Ils avaient voulu te voir, ils étaient de passage, ces quelques amis que tu avais pourtant perdus de vue depuis un moment. A croire que, depuis que tu avais une situation, un vrai métier, une place dans la société, tu étais redevenue fréquentable. Et c'est ce que tu avais pensé, en recevant cette lettre. Pourtant, Malaury, n'importe qui te connaissant savait pertinemment à quel point tu étais gentille. Patiente. Avoir de telles pensées, sans même une preuve à l'appui n'était pas dans tes habitudes, et pour cette raison, tu avais finis par secouer la tête un bon coup, à poser la lettre, et même à y répondre par la positive. Sortir ne pouvait pas te faire du mal, tu t'étais mis un stresse monumental sur les épaules en vue de cette rentrée, et de ta première année d'enseignement alors, tu t'étais naturellement dîtes qu'un verre en compagnie de vieux camarades ne pourrait pas te faire de mal. Grave erreur.

Votre rencontre avait duré approximativement quinze minutes. Toi qui t'attendais à des discussions plus chaleureuses, à des échanges sur le passé, tu t'étais retrouvée face à deux camarades qui, aujourd'hui, étaient en couple à quelques semaines d'un mariage en grandes pompes. Autrement dit, tu avais été confronté à leur réussite. Ils n'avaient pas hésité à t'envoyer leurs projets de vie au visage et même si c'était sans doute anodin, pour eux, de ton côté, tu l'avais suffisamment mal pris pour écourter le rendez-vous en prétextant un retard dans ton travail. Tu étais sortie du salon de thé, pour finalement entrer dans un bar de la rue voisine, là, tu avais avaler un verre d'alcool de framboise, cul sec, et tu étais ressortie environ quatre minutes plus tard pour tomber nez à nez face à un groupe de trois hommes qui, semble t-il, avait décidé que tu représentais un objet d'amusement suffisamment intéressant.

Tu avais reçu des remarques désagréables, des tentatives de drague de piètre qualité, des avances à vomir et même une tentative de te toucher. C'est là que les choses avaient pris une tournure différente, puisque tu n'avais pas hésité à repousser physiquement ton premier agresseur. C'est à ce moment que tu sens des bras autour de tes épaules, et tu te tends immédiatement, pensant, sur le moment, qu'il s'agit d'un type supplémentaire que tu n'avais pas vu. Néanmoins, le nouvel arrivant qui fait mine de te connaître se met rapidement à jouer des poings, visiblement pour prendre ta défense. Tout se passe si vite que tu n'as absolument pas le temps de réagir, de t'en mêler même – parce que tu l'aurais fait – et bien vite, l'homme, que tu ne reconnais vraiment pas reviens vers toi pour prendre de tes nouvelles. « Je vais très bien oui … merci. » Tu sais te défendre. En usant de ta baguette, tu aurais pu t'en débarrasser sans le moindre soucis, et ça, tu le sais. Tu n'en doute pas une seconde. Cependant, tu te gardes bien de le lui dire, par politesse. Il est le seul à être intervenu, au milieu de cette rue pourtant loin d'être déserte. « Ils vont ont touché on dirait ... » Dis-tu, finalement, en désignant sa mâchoire qui commence doucement à virer au bleu, violet. « Venez avec moi. » Joignant le geste à la parole, tu attrapes son poignet pour l'emmener dans le petit square qui se trouve juste en face, là, tu le pousses doucement sur un banc avant de venir attraper délicatement son menton et de te pencher sur lui pour observer le coup. « Ce n'est qu'un hématome, il me semble. La médicomagie n'est pas réellement mon domaine, malheureusement mais, ça n'a pas l'air si grave. » Tu te redresses, doucement, pour lui offrir un sourire un peu gêné. « Vous n'auriez pas du c'était … gentil de votre part. »
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Alastair Rowle
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Alastair Rowle
☆ Brise-Sort.



Dim 9 Fév - 22:31



Women are roses


Malau & Al




Tu trembles légèrement sous l’adrénaline, mais pour le moment, tu ne sens rien, même pas la douleur dans ta mâchoire ni ta lèvre un peu fendue. En faite, tu ne ressens pas grand-chose, et c’est bien ce qui t’énerve le plus dans l’histoire. Cet événement aurait pu te changer les idées, mais ces idiots ne font qu’attiser un peu plus le feu en toi.

« C’est l’essentiel à mes yeux. »

Ça pourrait être une tentative maladroite de la charmer si ton regard était moins sombre, si tu avais l’air moins grave. Tu es sincère pourtant. Que ce soit ta soeur ou une autre femme à la place de la victime, ce comportement qu’on les hommes d’être des porcs te donnent envie de vomir… de leur faire manger le bitume. Alors savoir que tu es intervenu à temps est tout ce qui t’apaise un tant soit peu, là.

Tu pourrais reprendre ta route sur ça Al, et peut-être que tu devrais, mais la jeune femme te prend de cours. Elle te désigne ton visage et tu lèves la main comme un abruti. Outch… Tes yeux se ferment un peu sous la décharge électrique qui irradie de tes dents à ton oreille et avant de pouvoir feindre que tout va bien, elle t’entraîne avec elle.

T’as jamais été du genre à suivre les inconnus dans la rue. En faite, tu prends conscience en sentant ses doigts sur ton poignet que tu ne donnes jamais d’attention aux inconnus. Tu es toujours bien trop occupé à penser ou à surveiller ta soeur. Mais là, sans comprendre, juste un peu rassuré par ce regard clair, tu la suis jusqu’à un square.

Et c’est que là ça se passe. Là que ton esprit s’arrête, s’éteint, se vide. Elle vient vers toi. Elle t’effleure doucement. Et tu ne vois plus rien que son regard et ce petit sourire.

« J’ai la tête dure, ça ira, ne vous en faites pas. Tu lui rends son sourire. Cet idiot aura au moins pu croire qu’il pouvait se défendre. J’espère que ça calmera ses ardeurs. Tu soupires sombrement et finalement, tu plantes ton regard dans le sien, l’air vraiment pas content, peut-être même un peu intimidant. Je suis désolé de leur attitude et même si jamais il ne me viendra à l’esprit de traiter une femme comme ça, je vous présente mes excuses pour ce comportement inapproprié. »

Même si tu hais ça autant qu’elle, sûrement, tu te sens concerné parce que ces hommes se comportent comme ça par votre faute, à vous les hommes. Et ça, tu vois, tu ne peux que l’accepter et t’en excuser. Finalement tu la libères de ton regard dur et tu soupires, en laissant le silence retomber quelques secondes.

Quand tu reprends la parole, tu es loin :

« Quelle journée… Tes épaules s’affaissent un peu plus. Je n’ai rien d'urgent à faire, vous voulez que je vous raccompagne ? Je n’aurais pas l’esprit tranquille en vous laissant repartir après ça. »

Si protecteur que c’en est étouffant.
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Malaury Springeyes
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Malaury Springeyes
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Lun 10 Fév - 0:37
Si tu t'attendais à ça, franchement. Dire que tu n'étais venue dans ce coin de Gleeson que pour rencontrer deux de tes anciens camarades, dire que tu t'attendais à la base à passer une partie d'après-midi tranquille, ou au pire, ennuyeuse à souhait. Voilà que tu te retrouvais face à cet homme à la mâchoire abîmée, et qu'en plus, c'était un peu à cause de toi. Parce que c'est ce que tu pensais, évidemment. Peut-être que si tu avais réagis plus vite, plus directement face à cette agression envers toi, lui n'aurait pas eu à intervenir, et toi, tu ne te sentirais pas entièrement responsable de cet hématome en train de s'installer sur une partie de son visage.

« Oh n'en soyez pas si sûr. » Lâches-tu finalement, en soupirant. « Ce n'était que des bons à rien sans éducation. Je suppose qu'ils prennent des coups toutes les semaines. Il recommencera d'ici un jour ou deux. » On pourrait simplement te penser pessimiste, ou quelque chose dans le genre. Cependant, tu es tout simplement réaliste. Tu as eu le temps de les voir, de les observer durant le temps que ça à durer. Ils étaient probablement tous sous l'emprise d'un trop plein d'alcool, par conséquent, en sachant qu'ils recommenceront à boire, tu sais qu'ils importuneront d'autres filles à l'avenir. Tu te contentes de hausser les épaules, le regard qu'il te lance à de quoi effrayer une jeune femme qui aurait face à elle un inconnu, mais ce serait mal te connaître que de s'imaginer que tu vas te laisser intimider pour si peu. Il y a bien longtemps que tu as cessé d'avoir peur de plus fort que toi, Malaury. Tu n'es pas une poupée de porcelaine. « Vous n'avez pas à vous excuser, vous m'avez éviter bien des soucis aujourd'hui. » Alors oui, tu continues de te dire que tu aurais pu t'en débarrasser, cependant, tu oublies peut-être de t'imaginer les potentielles conséquences de tout ça. D'ailleurs, tu préfères ne pas y penser et alors que l'inconnu soupire soudainement, tu en fais de même avant de te remettre à sourire.

« Qui vous dit que j'ai l'intention de rentrer tout de suite ? » A vrai dire, c'est pourtant bel et bien ce que tu comptais faire, tu as besoin d'un peu de repos avant de te lancer dans la préparation de ton prochain cours. Cependant, peut-être que ta solitude est en train de devenir un poids, tu n'as pas pour habitude d'être seule en réalité, et pour être tout à fait honnête, la visite de tes anciens camarades ne t'auras rien apporté de bon aujourd'hui, si ce n'est le sentiment d'avoir perdu en temps précieux ces dernières années, et de n'avoir pour ainsi dire absolument rien accompli. « J'ai besoin d'un verre. » Et tu le sais, que ce n'est pas raisonnable, d'ailleurs, le précédent ne l'était pas non plus. « Je vous en offre un ? »
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Alastair Rowle
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Alastair Rowle
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Mar 11 Fév - 13:41



Women are roses


Malau & Al




Tes lèvres se soulèvent, un rictus froid étire ta bouche et tu te retiens de peu de faire une remarque un peu violente. Elle a certainement raison, la jeune femme que tu as sauvée, quant à l’attitude de ses agresseurs. Ils n’en sont pas à leur coup d’essai et malheureusement, ils ne s’arrêteront certainement pas maintenant, quand bien même tu leur as mis la raclée qu’ils méritaient.

C’est viscéral, tu as envie de bondir derrière eux pour les retrouver et les mettre en morceau. Tu voudrais leur faire passer l’envie de recommencer ou de se croire supérieur aux femmes qu’ils croisent en bande. Mais à la place, tu serres les dents, la mâchoire, même les poings, et tu restes là, dans cette attitude beaucoup trop agressive pour ce garçon agréable que tu es habituellement.

« Si vous le dîtes… Tu murmures lentement, sans la regarder. Je… Je suis désolé, cette attitude me rend dingue. Je hais ce genre de types. »

Tu essaies de te reprendre, Al, parce que tu sais bien qu’elle ne mérite pas ta colère. Pire, tu ne veux pas devenir la nouvelle cause de sa peur. Te voilà donc à soupirer, à essayer de reprendre le dessus. Lentement, tu dénoues les muscles de tes épaules, tu fais même tourner ta tête sur tes épaules, en fermant les paupières quelques instants.

Jusqu’à ce qu’elle te prenne de court, en faite.

« Vous ne voulez pas rentrer ? Vous… n’avez pas peur ? »

T’es un peu con en disant ça, mais ça te surprend quand même. Si tu veilles à protéger les femmes, garçon, tu oublies aussi qu’elles peuvent se hisser à ton niveau en termes de défense et de courage. Et cette jolie brune te le rappelle aussi sec, en réalité.

Lentement, comme si tu réalisais ton faux pas, la colère te quitte peu à peu et un sourire doux revient éclairer ton visage. Tu sens une certaine forme de surprise, de curiosité aussi, monter en toi, et tu étudies plus en détail le visage de la jeune femme. Elle n’a pas l’air effrayée, en effet. En faite, si tu cherches un peu, tu y vois la même colère latente que la tienne. Comme si, elle aussi, avait passé une mauvaise journée.

« C’était mon objectif premier, alors avec plaisir. Et voilà que tu lui tends la main, galamment, pour te présenter. Je m’appelle Alastair & vous ? »

Tu lui souris sincèrement et quelque chose monte en toi. Pendant quelques secondes, tu envisages une soirée pas si mauvaise et mine de rien, ça vient déjà alléger le poids de la jalousie sur tes épaules. Regardant autour de toi, tu finis par désigner une rue du pouce et reprendre :

« Il y a un bar sympa par là, ça vous dit ? Tu ramènes un peu tes yeux vers elle, avec ce demi-sourire charmant qui a toujours fait fondre ta soeur. On se tutoie ? Que tu lui proposes, avec douceur. »
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Malaury Springeyes
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Malaury Springeyes
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Mar 11 Fév - 15:53
C'est qu'il n'a pas l'air convaincu de ce que tu avances, mieux, vraisemblablement, l'humeur n'a pas l'air positive. Cependant, Malaury, au fond, tu es un peu dans le même état, même si tu le montres bien moins, si tu intériorises bien mieux que lui. Tu as appris depuis bien longtemps, à ne pas te laisser envahir par la colère, ça ne t'empêche pas de la ressentir, ça ne t'empêches pas non plus d'agir en conséquence, lorsqu'elle est présente, et lorsqu'elle pèse sur ton pauvre cœur. En revanche, même pleine de rage, tu es capable d'afficher le plus radieux des sourires. Tes sentiments, tu es la reine pour les cacher, tu es loin d'être le livre ouvert que tu étais, enfant.

Et puis, tu peux comprendre. Ce qu'il ressent, c'est probablement la même chose qui vient compresser, écraser tes entrailles lorsque tu es témoin d'une injustice, d'une agression gratuite. C'est moins flagrant aujourd'hui, parce que la victime c'était toi, et que tu minimises toujours ce qui peut t'arriver. Tu ne te considères jamais comme étant une victime, tu estimes que ce n'est pas ta position, tu préfères garder le statut bien plus enviable d'ange gardien, en quelques sortes.

« Vous n'êtes pas le seul, rassurez vous. » Juste quelques mots, pour lui faire comprendre qu'il n'a pas vraiment à s'excuser face à toi, et que tu peux comprendre ce qu'il a l'air de ressentir en ce moment. Tu n'as jamais été douée en psychologie, c'est probablement pour ça que tu restes brève dans tes mots, et que tu préfères t'abstenir de partir dans une discours plus fourni et développé. En fait, Malaury, tu préfères prendre ça avec le sourire, et surtout, te montrer forte, toujours plus forte. Et ce que tu fais, lorsque tu lui annonces que tu ne comptes pas rentrer immédiatement, et que tu as même bien envie d'aller boire un verre. « Peur ? Comme si j'allais m'empêcher de faire ce qui me plaît parce que quelques crétins ont décidés de venir me faire de l'ombre ? » Tu t'abstiens cependant d'ajouter que finalement, c'est plutôt à eux d'avoir peur parce que tu sais, au fond de toi, que si tu venais à les reprendre sur le fait, tu n'hésiterais pas à leur donner une bonne leçon à ton tour. Et Merlin savait que tu n'étais pas tendre, avec ce genre d'individus.

« Malaury. » Toujours souriante, tu viens serrer brièvement sa main, avant de reculer d'un pas, pour finalement remettre ton écharpe et ton sac en place. « Allons y, je n'ai pas encore de bonnes adresses sous la main alors, je vais me fier à ton jugement. » Si tu n'avais pas répondu clairement à sa demande, tu venais tout de même de passer de « vous » à « tu » plutôt facilement, et surtout, très naturellement.

Le laissant alors te guider, tu viens te placer à ses côtés, d'abord silencieusement, et puis, tu ne résistes pas à l'envie de questionner, d'en apprendre un peu plus, sans forcément être impolie, trop curieuse ou encore indiscrète, tu choisis de commencer par des banalités. « Tu connais bien Gleeson ? Tu vis par ici ? »
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Alastair Rowle
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Alastair Rowle
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Jeu 13 Fév - 20:27



Women are roses


Malau & Al




Tu sais quoi, Al ? Ta colère se fait souffler par l’assurance de cette femme. Sa force d’être, son courage, le culot avec lequel elle prend l'événement, est suffisamment fort pour faire refouler ton ressentiment face à ces sales types. Tu lèves un regard sincèrement surpris sur elle, et ton visage se décoince enfin. Un sourire mi-surpris, mi-appréciateur vient éclore sur tes lèvres.

« Excusez-moi, lady, je ne pensais pas avoir affaire à quelqu’un avec le sang chaud ! »

Et c’est clairement un compliment dans ta bouche. Ton sourire s’étire encore plus alors que tu la toises avec un peu plus d’intérêt, comme si tu essayais d’en apprendre plus sur elle rien qu’en la regardant. Finalement, tu te mets en route, garçon, et tu as cette petite victoire d’avoir cette jolie femme à tes côtés.

« Ca me va, j’aime bien que les gens se fient à moi ! Tu verras, je suis plutôt bon pour ne pas décevoir ! »

Tu l’entraines, tu marches droit devant, sûr de toi. Et quand le vent se lève un peu, tu as même ce mouvement instinctif de dénouer ton écharpe pour la lui tendre, avec un sourire absolument galant. Quand elle cherche à en savoir plus sur elle, tu fais volte-face et pendant quelques mètres, tu marches à reculons, pour admirer ses yeux en lui répondant :

« Je ne connais pas si bien la ville, mais j’y vis maintenant. Et j’ai déjà mes adresses, pour quand je veux choyer une jolie femme ! Tu lui lances un clin d’oeil, sincèrement taquin. Et d’ailleurs, nous y voilà ! »

Tu t’arrêtes devant un pub qui, de l’extérieur, ne paie pas de mine. Avec prévenance, tu lui ouvres et tiens la porte puis tu te glisses après elle dans la salle. C’est un lieu chaleureux, empli de couleur chaude, de tentures sur les murs et entièrement dans un bois patiné. La salle est organisée en petit box qui donne un peu plus de privacité.

Tu l’attrapes pas le bout des doigts, sans réfléchir, tant tu es heureux de l’emmener ici, tant aussi tu as envie d'effacer ta soeur et la douleur qui s’y lie de ton esprit. Tu l’attires jusqu’à une table dans le même bois, entouré de deux banquettes confortable, cloisonnée comme les autres. Si tu la laisses s'installer, tu lui demandes :

« Que prendras-tu, Malaury ? Fais-toi plaisir, ce soir, c’est moi qui régale, pour te remercier d’avoir ainsi allégé mon humeur ! »

Et dès que tu as son choix, te voilà à traverser la pièce à grands pas, à commander pour elle et te rajouter un cocktail magique, alcoolisé, avant de revenir te glisser en face d’elle avec vos boissons.

« À cette rencontre ? Tu lui proposes en tendant ton verre avant de rajouter. Je te proposes que, pour ce soir, on ne parle pas de ce qu'on fait ici, mais qu'on s'amuse en apprenant à se connaître ! »
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Malaury Springeyes
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Malaury Springeyes
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Ven 14 Fév - 18:18
Tu sais, Malaury, tu n'as jamais été une fille facile à approcher. Parfois, tu surprends les gens qui te ne connaisses pas, ou pas assez, lorsque tu avoues que tu n'as pour ainsi dire pas eu la moindre relation. Une seule. En fait. Une unique relation amoureuse, qui oui, avait été sérieuse, mais visiblement pas assez pour que tu donnes de ta personne, et de ton énergie pour qu'elle se poursuive. Tu n'étais pas passionnée, même si tu estimes avoir aimé. C'était joli, mais c'était simple, et certainement un peu plat, aussi. Parfois, il t'arrive d'avoir des regrets, de te dire que tu aurais pu faire plus d'efforts et puis, la minute d'après, tu essaies de te rassurer en te disant que finalement, si tu étais comme ça, c'est que tu n'y tenais peut-être pas tant que ça, à cette relation. Tu es jolie. Tu es belle, même. C'est un fait que tu n'admets pas, ce sont pourtant des choses que tu entends régulièrement, pourtant, tu n'as pas l'impression d'attirer plus de regards que ça, ou alors, c'est simplement que tu ne t'en rends pas compte. En fait. Peut-être as-tu déjà eu en face de toi des hommes qui tentaient de te charmer, le problème avec toi, c'est que tu ne t'en est durement pas rendu compte … Tu as du ignorer, inconsciemment. Parce que pour que tu regardes quelqu'un, que tu le regardes réellement, il faut qu'il ai quelque chose et là, tu vois. Lui. Tu le regardes. Tu le vois.

Et tu as ce sourire, subitement, un sourire unique et surtout, inédit sur ton visage lorsque tu attrapes son écharpe pour l'enrouler autour de ton cou, lorsque son odeur te frappes avec force, et qu'elle vient t’enivrer, se graver en toi. Tes pommettes ont probablement rougis sous son regard si particulier et devant ses gestes qui ne ressemblent à ceux d'aucun autre.

Une fois à l'intérieur du pub, tu prends un instant pour observer le lieu, jusqu'à sentir ses doigts emprisonner les tiens, tandis qu'il t'entraîne en direction d'une table à laquelle il te laisse t'installer. « Que de galanteries, c'était pourtant moi qui était censée t'inviter pour te remercier, non ? » Ce n'est pourtant pas un reproche, puisque lui souris, avant de dénouer l'écharpe de ton cou pour venir la poser sur tes genoux. « A charge de revanche, cela nous obligera à nous revoir. » Et probablement que ça t'arranges, en fin de compte, parce que pour la première fois de ta vie, et sans que tu ne comprennes pourquoi, il y a ce petit quelque chose en toi, qui te donnes envie de réellement passer du temps avec une personne, tu as envie de savoir qui il est, tu as envie de le découvrir, quand bien même il reste pour l'instant un parfait inconnu. « Une bièraubeurre, pour moi. » Classique, mais tu adores ça, tu avais toujours trouvé le goût de cette boisson réconfortant, surtout lorsqu'elle était servie chaude.

Ta boisson en main, tu lèves ton verre pour venir délicatement cogner le sien. « A cette rencontre. J'aime bien ce programme. » Et tu viens prendre une gorgée de ta boisson, à peine alcoolisée, sucrée, une véritable petite douceur que tu reposes sur la table, avant de te pencher légèrement. « Parle moi de toi, tu me rends curieuse, tu m'intéresses. »
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Alastair Rowle
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Alastair Rowle
☆ Brise-Sort.



Lun 17 Fév - 15:09



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Malau & Al




Tu regardes la jeune femme qui semble touchée par ton attitude. Tu n’as jamais compris pourquoi les femmes se sentent toujours surprises par ton attitude. Tu es un jeune homme de bonne famille, et si on t’a appris une chose que tu as retenue et gardé en toi, c’est que les femmes se doivent d’être charmées. La galanterie est dans tes veines, comme la jalousie, l’intelligence ou la douleur. Et ça ressort en permanence.

Quand Malaury finit par te faire remarquer qu’elle était censée t’inviter, tu retrouves ce sourire presque mystérieux qui t’auréole et tu tends la main vers elle. Ton index s’arrête à quelques millimètres de ses lèvres et tu lui réponds, bien trop sincèrement :

« Il serait malvenu de te laisser payer. Je préfère m’en charger et avoir le droit à ce sourire. »

Et oui, tu le penses. L’argent ne t’a jamais trop posé soucis. Et si la jolie brune peut alléger ton esprit souffrant de ses sourires lumineux, tu es prêt dès à présent à te ruiner jusqu’au dernier centime. Avec un sourire entendu, tu acceptes que ce soit à charge de revanche, uniquement parce que cela veut dire que tu la reverras, puis tu t’en vas chercher vos boissons.

Quand tu déposes la bieraubeurre pour la jeune femme, tu as toujours cette élégance certaine dans tes gestes. Installé en face d’elle, tu fais trinquer vos verres en souriant, et te voilà à la regarder. Non… c’est bien plus que ça. Tu la dévores du regard. Tu cherches à savoir qui elle est tout autant que tu apprécies juste la beauté de son visage. Ses yeux, tout particulièrement, semblent t’appeler vers elle.

C’est différent de Nala. Ta soeur est comme un aimant qui rallume en permanence un feu dangereux en toi. Malaury est plus douce, comme si elle allait te réchauffer elle-même. Si tu gravites autour de Nala, tu as envie d’aller vers la brune pour en savoir plus. Tu te sais irrémédiablement épris d’un amour impossible pour ta soeur alors que tu as envie d’effacer ta mémoire avec la jeune femme en face de toi.

Est-ce mal ? Probablement.

« Je t’intrigue ? Tu lui demandes avec un sourire en coin. Voilà qui me plait ! Je n’ai pas pour habitude d’intéresser les femmes, ou alors je ne m’en rends pas compte. Il faut croire que je ne suis pas mieux que ces hommes, tout à l’heure, parce que finalement moi aussi je t’ai capturé. »

Tu n’en joues même pas. Capturé par ses grands yeux, tu es en train de parler presque librement. Ta voix à cette petite note moqueuse, cette douceur qui te suit partout, ce mystère qui te rendrait presque piquant.

« Que puis-je te dire d'intéressant… voyons. Je n’ai jamais aimé la bieraubeurre, mais j’ai envie de gouter à celle que tu tiens. Et tu tends la main pour enrouler tes doigts à sa main autour du broc d’alcool mousseux. Est-ce mal ? »

Et sur un sourire entendu, tu attires sa main vers toi pour goûter la boisson du bout des lèvres, dans un baiser indirect. Tu as un mouvement de lèvre et quand tu relâches doucement sa main, une moue se forme sur tes lèvres.

« C’est trop épais à mon goût… Et toi, qu’as-tu à me dire ? »
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Malaury Springeyes
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Malaury Springeyes
☆ Professeur d'Apasonia.



Lun 17 Fév - 17:27
Il est charmant. Il sait qu'il est charmant, parce qu'il semble savoir se servir de ce charme si particulier. C'est probablement quelque chose qui fonctionne assez bien, même s'il ne s'en rends pas forcément compte comme il te l'explique, à un moment donné. Et tu vois, Malaury, si tu estimes ne pas être de ces pouliches qui ricanent et battent des cils au moindre petit effort de galanterie, tu ne peux pas dire que cette fois, ça ne fonctionne pas sur toi. Au contraire, en réalité. C'est comme s'il touchait, un à un, tous tes petits points sensibles, il progresse auprès de toi, de seconde en seconde et toi, tu le laisses faire, tu le laisses approcher, tu te mets même à avancer vers lui de ton côté, comme si tu voulais que les choses aillent encore plus vite.

« Pas pour habitude, tu dis ? » Tu ris. Tu souris. Tu baisses légèrement les yeux, en agitant doucement la tête pour faire comprendre à quel point tu n'y crois pas une seconde. Toi qu'il est si difficile de séduire, tu te laisses si facilement corrompre par ses mots et ses regards qu'il te paraît impossible que les autres ne fondent pas aussi devant lui. « Peut-être es-tu un peu aveugle, alors, en effet. Je ne me sens pas le moins du monde en captivité … » Et s'il s'agissait d'une prison, elle était bien plus douce que tout ce que tu avais connu jusqu'ici, clairement. En réalité, Malaury, tu te sentais comme dans une bulle. Jusqu'à en oublier ce lieu, pourtant atypique, jusqu'à en oublier le travail qui t'attends en rentrant, ou encore ta mésaventure du jour. Tu n'as aucune envie de la percer. Aucune envie d'en sortir. Tu te sens bien, en vérité, et c'est une sensation tellement nouvelle que tu aimerais la savourer le plus possible.

Et tu as ce demi sourire intrigué, lorsqu'il attrape ta main pour venir boire une gorgée de ton verre. Tu l’observes et le détailles, tu profites de cette proximité éphémère pour graver quelques détails de ses traits dans ta mémoire. « Il n'y a rien de mal ... » Un murmure, à peine audible qui ne fait que s'échapper d'entre tes lèvres tant tu es presque … fascinée à ce moment précis. Ce n'est que lorsqu'il recule que tu as l'impression de reprendre un peu tes esprits, ton sourire s'élargit, et tu reposes le large verre sur la table en te penchant légèrement. « Et bien, pour commencer, tu as de la mousse sur les lèvres. » Et tu as ce geste, très surprenant pour une fille telle que toi, tu approches ta main, et ton doigts vient doucement effacer ce reste de crème fouetté abandonné sur le bord de sa lèvre supérieur. Tu ramènes ensuite ce même doigt jusqu'à ta bouche pour y récupérer la mousse délicatement sucrée. « Je ne connais pas le moindre cocktail, lorsque je viens dans ce genre d'endroit. La bièraubeurre, c'est ma valeur sûre, je ne suis pas coutumière des bars ou des pubs parce que je suis une fille assez solitaire. » Toi qui d'ordinaire, à horreur de parler de toi … c'est comme si quelque chose te débloquais complètement.
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Alastair Rowle
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Alastair Rowle
☆ Brise-Sort.



Lun 24 Fév - 21:52



Women are roses


Malau & Al




Tu es souvent charmeur. Tu es toujours galant. Tu souris facilement. Tu t’auréoles sans le vouloir d’un certain mystère. Alors oui, tu dois sûrement te rendre attirant aux yeux des femmes. En tout cas, c’est ce qu’à l’air de penser ta soeur. Mais toi, tu as si souvent fermé les yeux sur le reste du monde que tu ne t’es jamais rendu compte de ça. Tu ne vois que tes défauts. Dont l’immense d’aimer la mauvaise femme.

Pourtant, tes paroles n’ont pas l’air de déranger Malaury. Elle sourit, elle rit un peu, mais elle ne cherche ni à te corriger ni à se moquer de ce que tu dis. Non, la jeune femme a cette attitude douce, souriante, qui te donne envie de te confier à elle. Ou au moins de cesser de penser au reste du monde pour profiter de l’instant présent. Et ça, mon grand, c’est nouveau.

« Tant mieux. Tu lui réponds finalement. Je n’ai pas envie de te faire de mal ni de te force rà quoi que ce soit… même s’il est tentant de ne pas te libérer de cette soirée avant longtemps. »

Et tu lui souris, éblouissant, avant de venir en rajouter. Quand tu tends la main pour attraper sa boisson, tu sais que tu ne devrais pas. Qu’elle pourrait te repousser. Mais quelque chose dans ses yeux te rassure alors tu le fais. Et c’est fou ce que tu peux ressentir de chose en partageant cette lampée de sa boisson. C’est étrangement satisfaisant.

Le moment pourrait prendre fin comme ça, tu le sais. Quand tu la relâches pour lui renvoyer la question, elle pourrait se détourner, changer de sujet. Et si tu étais maître de la danse jusque là, elle finit par te prendre par surprise. Son doigt passe sur tes lèvres et si tu ne rougis pas, tu rugis à l’intérieur. Et tu ne peux même pas empêcher la pointe de ta langue de passer sur tes lèvres, sans la lâcher de ce regard surpris, presque un peu subjuguer aussi.

Et elle ouvre enfin la bouche, pour te donner quelques miettes de sa personne. Comme un affamé tu les dévores aussi sec, et tu finis par lever tes sourcils, surpris par sa réponse, et tu sembles presque peiné.

« Attends, tu me dis qu’une femme comme toi est solitaire ? Comment des hommes un peu censés peuvent-ils te laisser seule ? Tu lèves les yeux au ciel à cette idée avant de te parer d’un sourire taquin, avant de reprendre. Quoique… ça me va. Maintenant que tu es apparu à mon regard, je veillerai moi-même à ne pas te laisser seule. Et tu viens appuyer ta joue contre ta paume, coude sur la table. Et je ne suis absolument pas partageur. »

Et sur ton visage un peu rougi par la chaleur du lieu, un sourire presque carnassier se marque sur tes lèvres, avant que tu ne te mettes à rire. Tu la regardes quelques instants, comme si tu épiais sa beauté (tu le fais très certainement) avant de rajouter :

« J’adore les cocktails, je pourrais t’en faire découvrir. En commençant par cette merveille aux saveurs tropicales. Et tu fais glisser ton verre vers elle. Et… Et bien, fais-moi découvrir autre chose que tu aimes en échange. »

Et tu étais si gris, quand tu as quitté l’école et tu es si gai maintenant que vraiment, Al, tu as l’air d’un autre homme maintenant.
(c) DΛNDELION
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Malaury Springeyes
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Malaury Springeyes
☆ Professeur d'Apasonia.



Lun 24 Fév - 22:32
Tu n'es pas de ces femmes qui savent séduire. Tu n'y arrives pas, du moins, tu n'y es jamais parvenue et pour cause, tu n'as jamais essayé non plus. En un sens, tu admires les femmes qui savent se mettre en avant, qui sont capables de prendre les choses en main, et de montrer ce qu'elles veulent vraiment. Celles qui s'affirment dans tous les domaines, parce que, si de ton côté, tu n'as aucun mal à le faire dans certains aspects de ta vie, pour les autres, c'est toujours un peu plus compliqué. Du coup, Malaury, assurément, tu te surprends toi-même avec ce geste, tu agis comme dans ces moments où tu es bien décidé à arriver à un but précis, à obtenir quelque chose. Tu as toujours été une femme déterminée, oui, mais en l’occurrence, cela n'a jamais concerné quelqu'un, encore moins un homme. Le fait est pourtant que tu ne détournes pas le regard, non, tu continues de l'observer, tu guettes chacune de tes réactions et si durant un instant, le doute s'insinue en toi, il disparaît vite. Très vite.

« Disons que j'aime choisir les gens qui m'entourent … et que j'ai tendance à être très sélective. » C'est bien trop vrai, ce que tu racontes là. Tu es méfiante, Malaury, tu l'es depuis quelques années, maintenant, surtout en ce qui concerne tes relations personnelles parce que tu ne sais que trop bien maintenant à quel point l'être humain peut être décevant. Blessant. Et pourtant, demoiselle, te voilà, face à un inconnu, à lui abaisser tes barrières un peu trop facilement peut-être, comme si tu le connaissais assez bien pour être certaine que les choses allaient forcément bien se passer. Si tu savais, ma fille, quelle erreur tu es en train de commettre là, tu t’abstiendrais probablement. C'est même une certitude. « J'ai hâte de voir ça, alors. Je te prends au mot, Alastair. » Il y a des femmes qui pourraient fuir devant de telles paroles, tu sais. Et tu peux comprendre. Le fait est, Malaury, que tu es quelqu'un de très exclusif et surtout, toi non plus tu n'es pas du genre à partager, alors, naïvement, au fond de toi, il y a cette petite voix qui te dis que ça ne peut que le faire, que c'est même un peu trop parfait, peut-être, mais ça, forcément, tu l'oublies un peu trop vite. Au lieu de réfléchir plus que ça, tu viens délicatement attraper son verre, celui qu'il vient d'approcher de toi, et tu viens y tremper tes lèvres pour prendre une gorgée du breuvage qui s'y trouve. Tu retrouves l'amertume si caractéristique de l'alcool, oui, mais tu te délectes surtout des fruits, et du sucre qui en proviennent. Le mélange est parfaitement équilibré, et tu ne peux pas le nier, c'est un régal pour tes papilles si difficiles.

Lorsque tu reposes le verre, tu souris, avant d'adopter cette moue si habituelle et que tu ne remarques cependant même plus lorsqu'elle vient orner ton visage. Celle qui signifie que tu es en train de réfléchir à quelque chose. « Voyons voir, j'aime la musique des moldus. C'est ce que j'écoute lorsque j'ai envie de me défouler, et ça m'arrive très souvent. J'aime danser, aussi, mais ça fait une éternité que je n'ai pas pu le faire. » Tu finis par hausser les épaules en reculant légèrement sur ton siège. « Peut-être que je te ferais écouter ça, un jour … peut-être. » Et tu viens reprendre une gorgée de ton propre verre, déplorant un peu au final, aujourd'hui, de vivre au sein d'une école et d'être aussi limitée quand aux visites que tu pourrais recevoir...
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