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{terminé} Il ne faut pas jeter de l'huile sur le feu. (ft Leith)
Naolane D. Karuna
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Naolane D. Karuna
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Lun 3 Fév - 22:02

Il ne faut pas jeter de l'huile sur le feu.

« Chut Fire… Eh… Aie, tu me tires les cheveux… Nan mais… Fire… FIRE ! »

Franchement, la nuit avait bien commencé. Quand le couvre-feu était tombé, tu avais fini tous tes exercices, pris de l’avance sur une lecture suggérée par l’un de tes professeurs et même eu le temps de grignoter un cookie. Sans trop tarder, tu t’étais glissée sous les couvertures de ton lit, en silence pour ne pas embêter ta colocataire et tu étais restée là, les yeux grands ouverts, pendant quelque temps.

Il n’avait fallu qu’entr’apercevoir les rayons d’une lune pleine pour que tu frottes tes yeux, roules dans ton lit et te relèves, déjà habillée de pied en cap pour une petite balade nocturne. C’était devenu l’un de tes péchés mignons depuis que tu avais rejoint l’Institut, loin de tout et surtout de la chaleur vivifiante de ton île.

Sauf que voilà, s’il y avait bien une règle régissant tes nuits, Nao’, c’est qu’une boule de poil enragée n’avait de cesse de faire la fête jusqu’à ce que le jour se lève. Voilà pourquoi tu étais sortie en catimini de ton dortoir sans te rendre compte que la civette palmiste s’était cachée dans la capuche de ton large sweatshirt noir. Jusqu’à ce qu’elle décide qu’elle aussi, elle avait envie de se dégourdir les pattes.

« Fire ! Pssst Fire ! Reviens-là ! »

Tu la vois partir comme une furie dans l’établissement et, sans n’avoir d’autre choix, tu cours derrière elle, baguette en main, tes cheveux fous dansant autour de toi. Au fond de toi, tu devrais te douter que ça ne va pas bien se finir… et pourtant, quand tu déboules dans le parc et que tu lances un lumos paniqué, tu ne vois plus rien. Fire a disparu et il fait froid. Beaucoup trop pour toi, et tes petites jambes recouvertes d’un collant noir et d’un short qui est avalé par ton sweat.

« Fiiiiiireeeeee ? »

Stupide. Tu es stupide, et tenace. Tu avances en grelottant, et les ombres de la nuit te semblent de plus en plus inquiétantes. Tu deviens nerveuse, petite flamme, et quand tu distingues ta petite belette arrêtée, perchée sur un banc, tu t’apprêtes à courir pour la rattraper. Sauf qu’une forme fond sur elle plus vite que toi. Un hibou, un oiseau, un prédateur. Tu t’en fiches, tu réagis instinctivement.

« Expulso ! »

Et tu sais, il y a une loi immuable, dans ce monde. Enfin deux. La première, c’est que tu ne blesses pas les animaux. La seconde, que tu es nulle en sortilège. Alors au dernier moment, tu réalises ton geste et tu détournes ta baguette légèrement. Et l’explosion, au final, elle atterrit dans un arbre, juste au-dessus du banc et de toi qui arrives en courant.

La suite ? T’as pas le temps de comprendre, l’explosion fonctionne et une branche craque… immanquablement.

HARLEY-
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Leith Valdmaar
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Leith Valdmaar
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Mar 4 Fév - 10:41
La rentrée avait été pour toi quelque chose de … particulièrement éprouvant. En réalité, tu n'avais pas pu t'empêcher de te mettre dans la peau des étudiants qui entraient ici, le truc, c'est que tu avais laissé de côté tous les bons sentiments. La satisfaction d'entrer dans cette école neuve. D'y suivre des cours nouveaux. D'y faire des rencontres toutes fraîches. Non. Toi tu avais vécu tout ça avec une nette appréhension, t'imaginant à chaque seconde que ça pourrait rapidement tourner au fiasco si tu ne prenais pas garde. Résultat ? Tu étais tendu. Les épaules bien trop droites. La nuque affreusement douloureuse. Tes craintes refusaient de te quitter et ce, malgré les quelques petites habitudes qui, tout de même commençaient à s'installer.

Arrangeant. Et probablement un peu dans l'espoir d'être bien vu en ce début d'année – ça allait probablement vite changer – tu avais pris sur toi de t'occuper de quelques gardes de nuit pour les semaines à venir. Visiblement, traîner dans les couloirs de ce château nouvellement construit durant la nuit, en solitaire, n'enchantait guère les autres surveillants quand toi, tu n'y voyais pas le moindre soucis. D'ailleurs, tu en avais déjà fait plusieurs, même avant la rentrée officielle et tout s'était toujours remarquablement bien passé. L'endroit était paisible. Il n'avait rien à voir avec les vieilles écoles de magie, telle que celle que tu avais fréquenté étant enfant. Il régnait à Apasonia, durant la nuit, un silence apaisant, uniquement troublé par le vent caressant les pierres, ou le bruit des vagues s'écrasant sur les rochers, à l'extérieur.

Le problème majeur était le froid. Septembre venait à peine de débuter, l'été s'achevait à peine et si sur le continent, il faisait encore relativement chaud, même de nuit, ici, tout était différent. Les nuit étaient fraîches. L'air purement marin nécessitait déjà que tu sois enroulé dans ton sweat épais pour rejoindre les extérieurs sans trembler de froid. Et te voilà, appuyé contre l'encadrement d'une porte, frottant tes bras en soufflant avant de subitement relever la tête, surpris par un éclat de lumière qui, d'ailleurs, vient de faire détaler Nova qui traînait dans tes pieds. Tu plisses les yeux, la lumière est toujours là, elle bouge, danse dans la nuit, et file à travers le parc ce qui te force bien évidemment à te lancer à sa poursuite.

Il ne te faut pas bien longtemps pour arriver à proximité de la source. Tu comprends bien vite que quelqu'un se balade en dehors de sa chambre mais … alors que tu t'apprêtes à ouvrir la bouche pour signaler ta présence, un éclair jailli, une explosion même, qui vient frapper un arbre de plein fouet et qui te stoppes net dans ta course. Tu souffles. Soupire. Il semble même que tu ais le temps de pester, voir de râler quelques secondes. Cependant, tu l'entends la branche. Tu vois aussi son ombre chuter et, tu ne sais pas par quel miracle, mais tu parviens à sortir ta baguette à temps. « Reducto ! » C'est le premier qui te viens en tête, et le moins que l'on puisse dire, c'est que tu n'as pas perdu la main avec une baguette. Le sort vient frapper la branche qui rapetisse immédiatement avant de tomber mollement sur le banc de pierre dans un petit son qui précède un long, très long silence.

Bien évidemment, c'est toi qui le brise. « On peut savoir à quoi tu joues, exactement ? » Alors ça, c'est une première. Pour plein de raisons. C'est la première fois que tu choppes une gamine en dehors de sa chambre après le couvre feu, la première fois aussi que tu sens que tu vas faire la morale à quelqu'un, tout en ayant conscience de ne pas forcément être le mieux placé. « Le couvre feu est en place depuis plus de trois heures maintenant. Devine qui vient de gagner la première sanction de l'année ? »
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Naolane D. Karuna
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Naolane D. Karuna
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Mar 4 Fév - 11:19

Il ne faut pas jeter de l'huile sur le feu.

Ce qui est le plus fou, dans cette histoire, c’est que tu ne te rends compte du risque que tu cours, uniquement lorsque tu entends le sort derrière toi. L’éclat attire ta tête vers le ciel sombre et tu vois la branche réduire et tomber. Et, comme à retardement, tu fais un bon en arrière en happant la petite civette contre toi, les yeux arrondis. Merde… C’est ta faute ça ?

T’as pas vraiment le temps de te poser la question ou de t’inquiéter de ce que tu as failli vivre, parce que la même voix, masculine, te fait virevolter. Ta baguette toujours allumée, tu éclaires le chemin derrière toi jusqu’à y découvrir le visage de ton interlocuteur. Un homme, dont le regard sombre t’interpelle, avant que tu ne comprennes dans quoi tu t’es fourrée.

Si tu restes immobile, inquiète, quelques instants de trop, ton visage finit par se dégeler et un sourire que tu veux enfantin, presque innocent, s’étire sur tes lèvres alors que Firefly tend le museau pour sentir le nouveau venu.

« Je la cherchais… Culottée, tu tends la bestiole vers lui, pour qu’il la voie bien (peut-être qu’il ne pourra rien lui céder comme toi ?!) et tu rajoutes. Si vous devez punir quelqu’un, prenez-vous-en à cette petite crapule ! Elle s’est enfuie de ma chambre après avoir tout mis sens dessus dessous. Je n’ai fait que lui courir après. »

Et ton sourire s’étire, encore, alors que tu fais un pas vers l’homme. Il est bien plus grand que toi et ton petit mètre soixante-quatre, et tu es obligée de tendre la tête vers le haut pour essayer de capter son regard. Fire profite même de ton mouvement pour se dandiner dans tes mains jusqu’à tomber aux pieds du nouveau venir et poser son nez partout sur ses chaussures.

« Je n’ai rien fait de mal, je ne mérite pas de sanction, vous ne croyez pas ? »

Tu croises tes mains maintenant vides dans ton dos, en continuant de sourire, avant de te tourner brièvement en arrière, vers la branche minuscule qui est sur le sol, et tu finis par tenter de changer de sujet, pour enfouir un peu la punition plus loin de toi encore.

« Merci d’ailleurs ! Vous avez lancé ce sortilège si vite, un vrai duelliste ! Tes yeux s’allument de cette flamme qui ne s’éteint presque jamais. Vous avez l’air sincèrement doué… Vous n’donnez pas de cours, par hasard ? »

La pire. Sans frein ni hésitation. Un sourire insolent sur les lèvres. Si tu ne frissonnais pas de froid, tu auras vraiment l’air d’une sale gosse, non ?

HARLEY-
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Leith Valdmaar
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Mar 4 Fév - 13:04
C'est ça, Leith. Te voilà bien parti. Il faut dire que tu pars tout de même avec un handicap de taille, celui d'avoir été un véritable cancre durant tes années d'études. Pas simple, n'est-ce pas, de se retrouver soudainement propulsé de l'autre côté de la barrière, avec les cartes en main pour punir ou gracier les étudiants que tu croises en faute. Pourtant, durant un instant, tu es décidé à faire ton boulot, et à le faire bien. Le règlement est clair – pour une fois, tu l'as lu et en entier, s'il vous plaît – personne, à l'exception des surveillants et des gardiens n'a le droit de se balader après vingt-deux heures, du coup, tu es bien décidé à asseoir ton autorité, à lui offrir ta toute première sanction. Ce pourrait être un geste symbolique, d'ailleurs, mais tu doutes fortement qu'elle apprécie d'être élue.

Pourtant, lorsqu'elle a le culot de te répondre, et même de s'avancer pour mettre tout ça sur le dos de cette petite bête au regard espiègle, tu déchantes, Leith. Parce que ne nous mentons pas, tu ne t'attendais pas le moins du monde à ce qu'elle ai l'audace de te répondre. Ce n'est que le début d'année, mais tu n'as pas manqué de commencer à te faire une petite réputation et de ce que tu en sais, cette dernière n'a pas grand chose d'engageant. « Et donc, tu t'attends à ce que distribue quelques heures de colle à cette … chose ? » Rangeant finalement ta baguette, tu viens croiser les bras sur ton torse, te tenant droit, le regard rivé sur la jeune femme. Tu vois ce qu'elle essaie de faire, et dans la pénombre et le froid, franchement, tu as juste envie d'expédier la chose. « Tu traînes. Tu n'es pas autorisée à être là à cette heure. » Tu te répètes, tu le sais que tu te répètes mais en même temps c'est une façon de lui faire comprendre que malgré les yeux doux que tu vois à peine à la lueur de sa baguette, tu ne céderas pas.

Et te voilà en train d'agiter la tête de gauche à droite, ou l'inverse peu importe. Un soupire quitte tes lèvres et tu finis par laisser tes bras retomber le long de ton corps. « Ouais, ouais … si tu le dis, aller, suis-moi, je te ramène. » D'un geste, tu viens attraper son épaule, sans brusquerie, mais avec fermeté, tu la fais passer devant toi, et tu la pousses même légèrement dans le dos pour la forcer à avancer plus vite vers la porte de l'une des tours, non loin. « Et ne crois pas que je vais oublier … tu recevras ta sanction dans la journée, demain. » Surtout parce que tu as une immense flemme de t'en occuper maintenant.

Lorsque vous arrivez à la porte, tu accélères pour finalement passer devant et ouvrir la porte, tu allumes les lumières du couloir, la laisses entrer et referme sans bruit – ou presque – la porte derrière toi. « C'est laquelle ta ... » Tu t'es tourné vers elle. A la lumière des lanternes du couloir, tu te rends compte que tu la vois avec bien plus de clarté. Son visage est net. Ses traits sont clairs. Et la ressemblance de ce visage avec un autre, que tu avais bien connu te frappe de plein fouet. Comme un bon coup dans l'estomac. Il te faut d'ailleurs un moment pour te reprendre, de longues secondes durant lesquelles tu ouvres plusieurs fois la bouche pour la refermer sans qu'aucun mot n'en sorte. « Ta chambre. C'est quoi le numéro ? »
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Naolane D. Karuna
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Naolane D. Karuna
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Mar 4 Fév - 13:26

Il ne faut pas jeter de l'huile sur le feu.

Sur le coup, tu t’attendais à le voir t’engueuler plus fort, ou rire, mais pas cet entredeux calme, presque morne qu’il te sert. Et c’est pour ça que tes lèvres s’étirent encore plus haut et que tu t’entends lui répondre, avec une nuance de rire dans la voix :

« Vous voudriez vraiment coller une petite bête adorable comme elle ? Vous êtes vraiment sévère, en faites. »

Tu es comme ça; taquine, avec ta langue pas dans la poche. Et comme si elle comprenait qu’on parle d’elle, Firefly se met à sautiller entre vous, la tête relevée, attendant que quelqu’un vienne jouer. Sauf que tu n’as pas vraiment le temps de le faire, peut-être même de te détourner et de laisser l’homme en plan… Le surveillant t’attrape et t’entraîne avec lui. Et tu es bien trop légère pour pouvoir vraiment freiné des quatre fers.

Ce n’est dans le hall que tu pinces les lèvres à l’évocation de la sanction à venir. Ta mine se renfrogne et tu te retrouves avec les joues gonflées, une moue sur les lèvres face à ce visage pourtant calme et attirant. Dans ses yeux, Nao’, tu vois quelque chose passer, l’interrompre, et tu as l’espoir qu’il ne veuille finalement plus te punir, mais il finit par se reprendre.

« Je suis grande, m’sieur, je saurai retrouver ma chambre toute seule ! T’es vexée, ça se lit clairement dans ton attitude.  Même si j’fais exploser les arbres, je devrais pouvoir me défendre face aux fantômes des couloirs de la Tour des filles. Franchement, c’est… Nan. Nan nan nan ! »

Ca, c’est toi qui panique, quand tu vois la bestiole, la tienne hein, qui est en train de grimper le long d’une moulure, pour retomber sur une poignée de porte et… oui, c’est bien ça, s’enfuir en courant dans un couloir, pourchassant une ombre noire.

« Oh non, pas encore ! »

T’oublies un instant que tu viens de te faire attraper et que tu es en tort pour être debout à cette heure dans les couloirs. En faite, tu te mets à courir derrière Firefly en bousculant même l’homme qui t’accompagne pour tenter de rattraper la petite boule d’énergie. Et, dans un sursaut d’intelligence (ou de culot, choisissez), tu te retournes vers le surveillant, marchant à l’envers en demandant :

« Attendez-moi là, je reviens ! Elle a vu quelque chose ! »

Et tu virevoltes et parts définitivement en courant, sans te dire un instant qu’il n’a qu’à te poursuivre pour t’arrêter et te mettre une punition deux fois plus longue pour désobéissance.

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Leith Valdmaar
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Leith Valdmaar
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Mar 4 Fév - 22:47
Tu dois t'en débarrasser. C'est ton nouvel objectif de la soirée, subitement, ta détermination à punir s'est envolée, tout ce que tu veux, c'est t'éloigner de cette fille et ce, le plus rapidement possible. Tu le sais, Leith, que tu ne peux décemment pas la laisser ici, au milieu du couloir. Tu as le devoir de la ramener jusqu'à sa chambre, parce que, s'il lui arrive quelque chose, le responsable ce sera toi. Alors te voilà chercher la bonne porte du regard, les noms n'ont même pas encore été inscrits sur ces dernières, alors finalement, ta recherche est vaine … du moins, jusqu'à ce que la petite boule de poils vienne se pendre à l'une des poignets de porte et là, tu as l'espoir de pouvoir quitter cet endroit, retourner prendre l'air. Tu as besoin de souffler un grand coup, de te vider de la tête de tout ce qu'elle y a mis sans le savoir. Alors, tu vois, ses protestations tu les ignorent royalement.

« Tu vas ... » Mais tu sais quoi ? Elle te coupe. Et oui. Comme si elle n'en avait pas assez comme ça, la voilà finalement qui s'est recentré sur sa bestiole, qui, d'ailleurs, file à travers le couloir pour se faire la malle. Non mais vraiment. C'est la meilleure. Et toi, tu restes là, les bras ballants à regarder la rouquine qui s'éloigne en courant vers le fond du couloir. Définitivement, elle t'as perdu. Et lorsque tu réagis, elle a déjà pris une sacrée avance. Tu te retiens de te mettre à hurler, tu aimerais bien l'appeler, prendre ta grosse voix pour paraître un peu plus impressionnant mais … tu es dans le couloir d'un internat, entouré de jeunes femmes qui aimeraient probablement finir tranquillement leur nuit, contrairement à cette furie aux cheveux de feu.

Au final, tu te lances à sa poursuite. Tu n'as de toute façon pas le choix, étant donné qu'en cas de pépin, encore une fois, c'est toi qui trinque et que, très honnêtement, tu n'as aucune envie d'être fichu à la porte dés la rentrée. Ton avantage dans cette histoire, c'est que tu es bien plus grand qu'elle, tes foulées sont donc bien plus larges et tu n'as, par conséquent, pas trop de mal à la rattraper bien que ça te demande tout de même de courir sur plusieurs mètres dans le couloir. C'est par le poignet que tu viens la rattraper, brusquement cette fois, tu la tires vers toi avant de t'arrêter net et de planter dans ses yeux un regard assombri par la pseudo colère que ses manières provoquent. « Si tu ne sais pas éduquer ton satané furet, c'est ton problème. Mais ne force pas à réveiller le Recteur en pleine nuit pour lui signaler que l'une de ses élèves court après un animal à travers les couloirs et qu'elle refuse d'obéir à un surveillant qui lui demande de rentrer ! » Tu as élever la voix, probablement plus que nécessaire mais c'est sa faute. Son regard. Son visage. Tout est là pour te pousser vers la folie et surtout, pour faire remonter en toi toute la colère que tu avais pourtant réussi à enterrer. « Tu as cinq minutes, et pas une de plus pour récupérer cette chose, après ça, je te ramène à ta chambre et laisse moi t'assurer que tu auras probablement intérêt à y rester jusqu'à demain matin. »
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Naolane D. Karuna
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Naolane D. Karuna
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Mer 5 Fév - 12:09

Il ne faut pas jeter de l'huile sur le feu.

Tu cours. Tu vois même le bout de la queue touffue de Fire qui est en chasse, mais pour trouver un ami avec qui jouer et non pour manger. Vraiment, tu te dis un instant que si tu te jettes sur elle, tu devrais pouvoir l’attraper. Et t’es en train de calculer la distance quand on t’arrête d’un coup, à t’en faire mal jusque dans l’épaule.

C’est le même homme, une main serrée autour de ton poignet qui te force à piler net et à lui faire face. Et si tu ouvres instinctivement la bouche pour répondre, lui dire de te lâcher parce que tu l’avais presque attrapée, tu te figes aussi sec. Tes yeux tombent dans les siens. Et si jusque là, tu avais réussi à être légère, quoiqu’un peu énervée, c’est autre chose qui te contamine.

Les mots sont durs, mais son ton te tétanise. Et si une expression angoissée se peint sur ton visage, tes yeux s’écarquillent de peur. Une peur sincèrement. Qui te bloque devant lui, avec l’impression que tu vas te faire manger. Jusqu’à ce qu’il te menace. Là, c’en est trop pour toi, et tu bouges enfin.

Tu récupères ton bras brutalement, en reculant en même temps d’un grand pas. C’est le mur qui cogne avec force dans ton dos qui t’empêche d’aller plus loin. T’essaies, petite flamme, de ne pas te laisser submerger par la vague de peur et seuls tes yeux se chargent d’eau. Ton visage blêmit, se tend, et instinctivement, tu serres plus fort ta baguette dans ta main, comme si tu craignais de devoir te défendre.

« Je… Je… Ça, c’est ta voix, qui souffle une question que tu n’arrives même pas à formuler. Je… Vous… Tes yeux se troublent encore, mais, entêtée, tu retires les larmes au bord de tes cils. Qu’est-ce que je vous ai fait ? »

Tu as l’habitude qu’on ne t’aime pas, une fois que tu as ouvert la bouche pour rentrer dans le lard de quelqu’un… mais c’est la première fois qu’on te jette un tel regard sans te connaître. Et ça te fait peur. La violence que tu y lis remet en question tout ce que tu as toujours été. Et, c’est quand tu sens une larme tenter de couler que tu tournes la tête tout à coup, pour garder la face devant ce type.

« J’vais la chercher et je retournerai à ma chambre… et si vous ne me croyez pas, vous n’avez qu’à me surveiller. »

Et tu te remets en route, à grands pas. Rageusement. Choquée. Des larmes qui glissent silencieusement sur tes joues et que tu ne prends même pas le temps d’essuyer. Sans rien voir autour de toi, bercée dans un monde mouvant, tu continues tout droit jusqu’à un escalier. Et tu t’y engages comme une forcenée. Tu dévales les marches sans rien voir, et la nuit plus profonde finit par avoir raison de toi.

Tu tombes, d’une manière ridicule. Tes pieds se sont entremêlés entre eux, tu dégringoles deux marches et tu finis à genoux sur le carrelage. Et c’est là que tu exploses. Tu te relèves d’un coup, même si ta cheville te fait mal, et tu te retournes d’un bond vers l’homme qui te garde à l’oeil et tu tonnes, tout à coup :

« Pourquoi hein ? J’connais même pas vot’ nom ! J’vous connais ni d’Eve ni d’Adam ! Pourquoi vous m’detestez sans m’connaître ?! Qu’est-ce que j’ai fait encore… »

Et ce que tu as vu dans ses yeux, c’est la même étincelle que dans le regard de ton père. Et ça, tu ne pouvais pas l’ignorer.

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Leith Valdmaar
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Mer 5 Fév - 14:39
Tu es dur. Jamais tu n'aurais imaginé l'être autant face à une gamine innocente, finalement, dont la seule erreur aura été d'être née avec ce visage, ces traits, et surtout, de s'être retrouvée face à toi si subitement. Tes mots fusent, semblables à des lames particulièrement bien aiguisées et évidemment, aucun d'eux ne manque sa cible. Tout à coup, elle se calme. Ou plutôt, son attitude change radicalement et elle se met à te fixer, d'une étrange manière, puis elle recule jusqu'à ce que son dos entre en contact avec le mur. Tu peux la voir, la peur. Elle est inscrite dans son regard et toi, tu viens passer une main sur ton visage, comme si tu essayais de te reprendre, d'agir plus normalement. Le problème, Leith, c'est que tu doutes sincèrement de réussir à être rationnel avec cette fille. Elle provoque bien trop de choses en toi. C'est un paquet, un nœud que tu n'as finalement jamais pris le temps de défaire et auquel tu es à nouveau confronté sans même savoir par quel bout commencer pour au moins essayer de démêler tout ça.

« Rien. Dépêches-toi. » Tu aurais voulu être moins sec, moins froid sur ces mots là. Mais c'est complètement raté. Du coup, à défaut, tu préfères détourner le regard et lui faire signe d'avancer pour qu'elle puisse récupérer son animal. Au fond de toi, tu espères vraiment que la boule de poils ne se soit pas trop éloigné, tu ne veux qu'une chose : pouvoir mettre de la distance entre elle et toi. C'est vital pour toi, à ce stade.

Alors oui, Leith, tu acceptes d'un signe de tête de la laisser chercher. Ça t'arrange, du moment que ça ne prends pas trop de temps, et tu te contentes de la suivre. La mâchoire serrer, les nerfs en pelote, tu as l'impression que tu pourrais imploser dans la seconde tant la pression est forte en toi. D'ailleurs, tu fais tout pour ne pas la regarder, la détailler, même de dos, tu veux éviter de la voir, parce qu'il y a beaucoup trop de ressemblance avec « elle ». Même sa démarche te semble familière, c'est dire. Si bien que tu es bien obligé de prendre sur toi, d'encaisser en silence.

Jusqu'à ce qu'elle tombe. Tu la vois dégringoler le reste d'escalier sans pouvoir y faire quoi que ce soit et tu n'as pas même le temps de la rattraper, tout comme tu n'as pas non plus le temps de l'aider à se lever, puisque lorsque ton pied touche le sol du bas, elle est déjà debout. Malgré le peu de lumière, tu peux voir ses yeux brillants qui te fixent. « Je ne te détestes pas. » C'est comme si ta voix sortait d'outre-tombe, d'ailleurs, tu ne la regardes même pas, c'est comme si tu t'adressais à quelqu'un d'autre en disant cela et lorsque tu te rends compte de ton attitude, tu te redresses un peu, et puis tu soupires. « Je fais que mon travail. Et je suis fatigué. J'ai rien contre toi. » Tu essaies de t'en sortir facilement. Tu t'es adoucis, un peu. Tu te vois mal lui expliquer les vraies raisons de ton comportement avec elle, alors tu inventes des mensonges qui pourtant, son assez cohérents avec la situation. « Tu t'es fait mal. » Ce n'est même pas une question, vu la chute, elle s'est forcément fait mal, et à voir comment elle se tient, tu sais même où. Tu attrapes donc à nouveau ta baguette pour avoir un peu de lumière et tout en la tenant, tu viens t'agenouiller à ses pieds en tendant une main. « Montre moi ta cheville. »
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Naolane D. Karuna
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Mer 5 Fév - 15:16

Il ne faut pas jeter de l'huile sur le feu.

Il te fait peur. T’as beau être enflammée de colère, les épaules tendues, le visage relevé vers lui, cette flamme dans tes yeux, t’as peur Nao. Tu as peur de comprendre. Peur qu’il lève la main sur toi, peut-être. Peur d’être la cause de la blessure infectée qui le rend si agressif. Alors oui, alors que tu le noies de question, ton pied gauche à peine posé sur le sol, comme un héron, tu ne peux t’empêcher de te demander si tu le connais.

La réponse est non. Sa réponse aussi d’ailleurs. Non, il ne te déteste pas. Tu pourrais rire jaune, mais tu ne fais que mordre encore plus fort ta joue pour te retenir, en essuyant rageusement tes joues humides. Et comme si cet homme avait décidé de faire de toi sa victime, celle d’un manège que tu ne comprends pas, le voilà qui s’inquiète de ton état.

« Je ne comprends pas. »

Ça sort de toi, alors qu’il vient s’agenouiller près de ce pied qui ne fait qu’effleurer le sol. Tu ne bouges pas pourtant, tu le regardes de haut maintenant, et tu cherches. Si c’était une plante, tu dirais qu’elle a eu un manque de quelque chose. S’il était un animal, tu cherchais la blessure qui le rend agressif comme ça. Mais il s’agit d’un homme, et avec la race humaine, il y a bien des choses que tu ne sais pas faire.

« Ça ira, je suis dure au mal. »

Tu n’es dure à rien du tout, en vérité, mais tu sais bien te soigner. En quelques heures, cette cheville ne sera plus qu’une poussière dans ton ciel brulant, mais lui… Lui, il restera un souvenir douloureux. Et tu vois, petite flamme, tu n’as pas envie de garder ce genre de souvenir. Ça te rappelle trop l’Autre.

« Je t’ai fait mal… C’est un murmure, léger, alors que ses yeux ne sont plus posés sur ton visage, parce que tu commences à comprendre l’évidence. Je ne sais pas comment ni pourquoi, mais je t’ai fait du mal, hein ? »

Ton coeur se serre, et tu repenses à ton père. À lui aussi tu as fait du mal, mais tu en étais consciente. Alors tu as pu fuir en hurlant contre tous et tout le monde. Mais là, tu ne l’as pas choisi et, comme à chaque fois qu’on te force quelque chose, tu te débats pour changer la donne.

Sans le prévenir, sans même le laisser regarder plus longtemps ta cheville, tu t’accroupis en étouffant le gémissement de douleur dans une grimace franchement laide. Et tu te retrouves à son niveau, pour la première fois depuis que vous vous êtes croisés. Tes yeux sont chargés d’une tempête de feu et d’eau qui leur donne un éclat étrange, peut-être un peu mystérieux.

« Je suis désolée… Lentement, tes lèvres s’étirent sur ce sourire désolé, mais aussi doux, comme si tu cherchais à lui donner confiance. Je suis désolée que tu souffres à cause de moi. En tremblant, comme si tu craignais qu’il explose tout à coup de furieux, tu lèves ta main, pour aller effleurer son épaule. Je ne suis pas méchante, je te promets de ne plus te faire de mal. »

Quelques larmes en ont profité pour glisser sur tes joues, mais tu restes là, courageusement, attendant de savoir s’il est capable d’entendre ce que tu lui dis.

HARLEY-
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Leith Valdmaar
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Mer 5 Fév - 21:43
Tu ne peux pas t'en aller. Parce que oui, Leith, tu y as pensé, plusieurs fois depuis que vous êtes entrés dans ce couloir, depuis que tu as pu la voir en pleine lumière, tu y as pensé plusieurs fois, au point d'élaborer des plans dans ta tête, d'inventer des mensonges de plus, et même, de trouver des excuses, juste au cas où. Tu t'es dis que ce serait bien plus simple. Que ce serait mieux pour toi, mais aussi pour elle, parce que non, tu n'es pas tendre avec elle et ça, elle ne le mérite certainement pas.

Tu ne sais même pas ce que tu fiches, exactement, à genoux, à fixer sa cheville. Tu n'as jamais été le plus doué en ce qui concernait les sortilèges de soins, ta spécialité à toi, c'était l'attaque, tu étais un sorcier très offensif, combatif, habitué à ce que d'autres soignent les bobos ensuite. Alors, oui, tu te contentes de fixer son pied, la tête baissée, c'est plus facile que de la regarder, ou de croiser son regard. Au moins, comme ça, tu peux souffler, tu peux essayer de calmer ta colère, ta frustration, ta peine et ta douleur. Parce que c'est bien ça, qui est en train de te bouffer en ce moment, un cocktail des plus explosif.

Lorsqu'elle ouvre la bouche, toi, tu restes silencieux. Tu comprends les mots, et tu sers de nouveau la mâchoire. Tu aimerais lui dire que c'est faux, parce que, c'est le cas. Elle ne t'as rien fait cette petite, Leith, tu n'as pas le droit de prétendre le contraire. Elle est innocente, elle n'est pas responsable de l'état de ton cœur. Pourtant, dans un premier temps, tu n'y arrives pas. Tu penses à elle, l'autre. Tu aimerais bien lui dire, lui hurler à quel point elle t'as blessé parce que tu es certain qu'elle l'ignore, et ça, ça te tue quand tu y penses.

Pourtant, quand elle vient se mettre à ton niveau, le regard humide, tu te détends légèrement. « T'as rien fait, arrête de dire des bêtises. » Et tu agites la tête. Ce que tu peux être idiot, franchement. Pourquoi est-ce qu'il fallait que tu sois comme ça, à la fin ? Pourquoi est-ce que tu ne pouvais pas juste oublier cette histoire et passer à autre chose ? Pourquoi est-ce qu'il fallait que ça continue de te miner autant, quand d'autres étaient capables de tourner la page. Elle avait tourné la page. Elle t'avais probablement oublié. Celui qui avait été ton meilleur ami aussi, d'ailleurs. Tu soupires. Tu lèves doucement la main et d'un geste rapide, tu viens essuyer une larme sur sa joue, du bout d'un doigt, avant de te redresser et de te pencher légèrement sur elle, pile au moment où la boule de poil réapparaît pour tourner autour des pieds de sa maîtresse. « Tiens … regarde qui est de retour. Attrape le avant qu'il ne décide de faire une balade de plus, après ça je te ramène. Je vais te porter. »
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Naolane D. Karuna
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Mer 5 Fév - 23:30

Il ne faut pas jeter de l'huile sur le feu.

C’est étrange ce que tu viens de faire, tu t’en rends bien compte. C’est bizarre et culotté aussi. En tout cas, c’est ce que tu te dis, avant qu’il ne te réponde, quand tu crains encore qu’il ne s’énerve plus encore. Mais non. Il te répond enfin et toi, pendant un instant, tu te demandes ce qu’il se passe et d’où vient ce revirement. Puis tu le repousses d’un souffle, en répondant d’une toute petite voix:

« Consciemment peut-être. Mais il y a eu quelque chose, et même si ce n’est pas de ma faute, tu as le droit de recevoir des excuses. Tu le fixes, avec force, parce que tu te doutes que tes paroles ne veulent pas dire grand-chose. Tu… Vous… Eh d’où tu t’es mise à le tutoyer d’abord ? Ça va aller ? »

Tu es lente, et en comprenant que tu es passée naturellement à ce tutoiement que tu trouves bien plus humain, tu rougis de honte. Quelle idiote. Et pour compenser ça, te voilà à formuler tes mots sans devoir t’adresser à lui. Une vraie andouille. Tu te mords les lèvres, prête à lâcher prise, à te remettre debout pour fuir la gêne, mais il te prend de surprise.

Tu frissonnes, mais tu n’as plus froid. Tu trembles délicatement au passage de son doigt sur ta peau. Dans le fond, tu ne comprends même pas pourquoi… C’est comme si sa douceur soudaine t’atteignait plus que la violence dont il a fait preuve. Quoi qu’il en soit, tu te figes, en levant de grands yeux sur lui, sans bien comprendre.

« Je… Désolée pour ça aussi. »

Tu essuies ta joue au moment où il se redresse, et où tu sens des poils contre toi. Fire est de retour, et à sa démarche, tu comprends que quelque chose cloche. Tes sourcils se froncent, et si tu attrapes délicatement la bestiole entre tes mains, en équilibre sur ta seule cheville vaillante, te voilà à te redresser d’un coup, en regardant autour de toi.

« Elle est blessée ! Ta voix frise un peu plus les aigües. Rien de grave, mais vu comme elle est gonflé, elle a dû se battre avec quelque chose… Oh mon dieu… Tu essaies de te repérer dans le couloir, comprendre vers quelles salles de cours vous pouvez être. Et si elle avait attaqué un animal d’un élève ou d’un prof ? Il y en a qui rôde de nuit, tu crois ? »

Et tu continues à débiter tout ça, comme une damnée. Pourquoi cette soirée doit-elle forcément tourner aussi mal, hein ? Pourquoi Firefly ne pouvait pas être une docile gerbille ?! Secouant la tête en continuant de triturer cette lève qui n’a fait de mal à personne pourtant, tu sors ta baguette et la tournes vers les trois estafilades rouge vif sur le museau de la civette. Des griffes pour sûres.

« Vulnera Sanentur. »

La formule est claire dans ta bouche, la force de ton regard rend le sort naturellement blanc couleur de feu et il vient lécher la bouille du petit monstre à 4 pattes pour refermer proprement la blessure.

« On fait quoi ? »

On, oui. Parce que tu boites et que ce surveillant va finir par mourir d’un infarctus si tu repars sans son accord. Pourtant, tu ne peux pas t’empêcher de te dire qu’il y a peut-être un animal qui a besoin de toi pas loin.

HARLEY-
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Leith Valdmaar
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Ven 7 Fév - 17:38
C'est ça, Leith, respire. Respire bien fort. De l'eau est censée avoir couler sous les ponts, tu es censé être passé à autre chose et tout ça, ça ne devrait même plus affecter ta vie. C'est difficile, oui. Elle lui ressemble énormément, alors, faire l'impasse là-dessus, tout de suite, maintenant, c'est probablement quelque chose d'impossible, mais tu peux au moins essayer de te contrôler un minimum, au moins le temps de la ramener jusqu'à sa chambre. Bon sang. Tu es même persuadé que maintenant, tu ne prendras plus le risque de la punir pour de bon, juste parce que tu crains d'avoir à nouveau à faire à elle. « J'vais bien. » Finis-tu par siffler. Tu n'as aucune envie qu'elle insiste, quand bien même elle est plutôt perspicace – ou alors tu es vraiment très nul pour dissimuler les choses – tu n'as strictement aucune envie de discuter de ça avec elle. Ce serait le monde à l'envers, n'est-ce pas ?

Lorsque tu vois le petit animal, c'est comme une libération, Leith. Tu vois le bout du tunnel, maintenant qu'elle peut le récupérer, tu vas pouvoir retourner à ton travail pour le reste de la nuit. Le problème, c'est qu'encore une fois, tu déchantes assez rapidement. La boule de poils est blessée, rien de grave, visiblement, mais à entendre la petite rousse, elle s'est probablement battu avec un animal qui traînerait dans les parages. Et honnêtement, Leith, plus l'écoute parler, et plus tes pensées dérivent vers ton propre animal. Contrairement à celle de la rousse, ta boule de poils à toi n'est pas toujours dans tes pieds, bien au contraire. Nova, c'est son nom, va et vient, elle à trouvé sur le domaine de l'Institut un terrain de jeu agréable, elle n'a aucun soucis à se faufiler à travers les bâtiments, ou à flâner dans le parc. D'ailleurs, en général, tant qu'on ne l'approche pas et que l'on essaye pas de la toucher, elle ne dérange personne. Pourtant, tu sais qu'elle a sale caractère et qu'elle pourrait bien être la responsable d'un tel accrochage. Après tout, elle restait un chat, et cette bestiole ressemblait à s'y méprendre à un rongeur. « C'est … c'est possible. » Mais de toute façon, quelle importance, hein ? Si Nova avait été mordue, ou griffée, tu t'en occuperais toi-même une fois que tu en aurais terminé avec la jeune étudiante. Pour l'heure, il était hors de question que tu continues à te balader dans les couloirs avec elle à cette heure, il suffisait que tu croises l'un de tes collègues pour que cela vous mette dans une situation plus embarrassante que jamais. « Rien. Tu rentres dormir. Accroche toi à moi, on remonte. » Mais tu n'attends pas réellement que la jeune femme s'approche, c'est toi qui vient prendre les choses en main, tu la soulèves du sol sans difficultés, la cale dans tes bras en tâchant de ne pas être trop brusque et puis, tu remontes lentement l'escalier. « Est-ce que tu veux bien me donner le numéro de ta chambre, maintenant ? »
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Naolane D. Karuna
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Ven 7 Fév - 22:36

Il ne faut pas jeter de l'huile sur le feu.

Tu es inquiète, petite flamme. Tu es si nerveuse que tu n’arrêtes pas d’osciller sur tes jambes, malgré la douleur de ta cheville. Tes yeux ne quittent pas les ombres autour de toi, alors que tu souhaites par-dessus tout que l’animal probablement blessé montre le bout de son nez. Firefly, elle, se cache dans tes bras et regarde le jeune homme avec de grands yeux, un peu apeuré.

Quelle nuit…

« Quoi ?! Non, il faut soigner cet… AH ! »

Tu n’as pas le temps de refuser, de le fuir que te voilà maintenant dans ses bras. Et clairement, Nao, si déjà de base tu ne comprenais rien, si sa colère n’avait pas d’explication, cette soudaine attention te laisse encore plus perplexe. La civette profite du rapprochement pour venir coller son nez contre le vêtement de l’homme, et toi, tu ouvres de grands yeux.

« Mais, je ne vais pas…Et tu t’arrêtes, parce que tu sens qu’il va s’énerver à nouveau si tu insistes. F01, mais je peux marcher moi-même. »

Tu n’as même pas dit ça sur un ton boudeur. En faite, tu es en train de tenter de te faire le plus petite possible dans ces bras qui te faisaient si peur. Tu n’as jamais laissé personne te porter, tu te crois bien trop forte pour l’accepter. Et là, sans savoir pourquoi, tu as surtout peur d’être trop lourde, trop gênante.

Pourtant, c’est lorsque sa démarche t’emporte dans les escaliers, t’emmenant loin de la scène de “crime” que tu comprends que tu vas laisser une créature sans aide. Et si tu ne sautes pas par terre pour reprendre les recherches, tu appuies ta tête contre lui pour regarder par-dessus son épaule. Et ton flegme inquiet ne dure pas plus longtemps. Secouée par les péripéties, des larmes glissent sur ton visage, en silence.

« Tu… Tu la trouveras ? Je m’en veux que Fire ait blessé un autre être vivant. Au pire, amène-le-moi, je m’occuperai de le soigner. Tu le ferais, s’il te plait ? »

Tu es ridicule, petite flamme humide. Tu pleures, et tu le supplies d’un ton empli de sanglot. Et, comme si elle comprenait ton malheur, la civette vient se coller à ton visage et laisse les gouttes salées qui glissent, jusqu’à ce que la porte de ta chambre apparaisse.

Ce n’est que la que tu forces enfin pour descendre. Cachant ton visage chargé d’inquiétude, de fatigue et de douleur, tu tiens ton animal contre toi, fermement, et tu te précipites vers la porte en boitillant. Ce n’est qu’au tout dernier moment que tu glisses un regard vers lui :

« Je m’appelle Naolane, d’ailleurs. À bientôt. »

Et tu disparais dans la chambre, le coeur battant à mille à l’heure, les mains moites. Que vient-il de se passer ?!

HARLEY-
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Leith Valdmaar
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Leith Valdmaar
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Sam 8 Fév - 11:43
Tu ne lui laisses pas le choix. C'est comme ça, et au fond, tant pis si tu paraît une nouvelle fois bien trop brusque avec elle, tu te dis simplement qu'un peu plus, un peu moins, ça ne peut de toute façon plus changer grand chose. Tu n'es pas prêt à prolonger le contact avec l'étudiante, peu importe ce que ça implique, tu te contentes donc de la soulever du sol et de remonter l'escalier, lentement mais sûrement tout en lui demandant, une bonne fois pour toute, qu'elle t'indique clairement le numéro de sa chambre d'internat. « Tu tiens à peine debout. » Lâches-tu simplement, en te hissant sur la dernière marche avant d'emprunter le bon couloir en vue de longer jusqu'au fond.

Tout en avançant, tu regardes droit devant toi. Tu fixes un point invisible dans le fond du couloir, et tu fais en sortes d'avancer à un pas relativement rapide, sans toutefois prendre le risque de la faire tomber, ou de trop la secouer. Comme quoi, Leith, contrairement à ce que l'on pourrait penser de toi au premier abord, tu as tout de même des manières et une éducation. « Je la trouverais ... » De toute façon, on ne va pas se mentir, tu préfères largement chercher cette créature tout seul, d'autant que tu demeures persuadé qu'il s'agit de Nova. « C'est probablement mon propre animal, le responsable. Elle n'est pas très … avenante. » Comme toi, quoi. Là-dessus, c'était tel maître, tel chat. Il y avait énormément de points communs entre toi, et Nova. « Ça lui ressemble bien. » En clair, tu pouvais t'occuper de ça tout seul, elle n'avait pas à s'inquiéter, puisque tu ferais le nécessaire, et bien évidemment, tu le feras seul, et tu ne prendras ni le temps, ni la peine de revenir vers elle pour qu'elle s'en occupe à ta place. Mais ça, forcément, tu le gardes pour toi.

Lorsque sa chambre est en vue, tu n'as pas le temps de la déposer au sol, puisqu'elle se débrouille seule pour descendre et retrouver le sol. Un soupire de soulagement quitte tes lèvres lorsqu'elle s'éloigne enfin de toi, et alors qu'elle te donne son prénom pour finalement disparaître derrière la porte de sa chambre, tu en répètes doucement les syllabes avant de faire demi-tour, pour, comme promis, partir en quête de ce chat.
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