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(TERMINE) Ne joue pas avec le feu. - (Ft Leith)
Naolane D. Karuna
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Naolane D. Karuna
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Mer 12 Fév - 23:43

Ne joue pas avec le feu.

« Tourne à droite Nao. Tourne-à-gauche. Mais non, c’est tout droit. De toute façon, t’as un bon sens de l’orientation. Gna gna gna… »

Tu es d’une sombre humeur, Nao, alors que tu tournes pour ce qui te semble être la centième fois dans la même rue. À vrai dire, plus les minutes passent et te perdent dans les rues de Gleeson, plus tu oublies où tu es et le chemin que tu cherches. Tu es de mauvais poil ce soir, et clairement, ça se lit jusqu’à la ride excédée au-dessus de tes sourcils.

Tu as eu l’adorable idée de sortir avec des gens de ta promo, de ton cursus. Tu ne sais pas vraiment ce qui t’a fait croire que sortir avec les gens qui se moquent de toi depuis la rentrée allait changer quelque chose dans le comportement. Peut-être parce qu’au début, tout allait bien. Jusqu’à ce que l’alcool coule à flots dans le bar, et que tu les entendais rire, en se ressassant tes gaffes.

Et dire qu’ils ont même eu le culot de vouloir t’indiquer le chemin pour attraper le dernier bus pour rentrer à l’École. Alors qu’ils étaient ivres morts et que toi, tu n’as que l’odeur de l’alcool imprégné sur toi, a force qu’ils se collent à toi. Y’a pas à dire, Nao, au moins, tu as réussi ton coup. Depuis quelques jours, tu essaies de te sortir de ta tête cet homme qui t’a mis dans une colère phénoménale. T’as loupé une journée de cours, puis tu es revenu en tentant de paraître normal. Même si clairement, tu le sais toi, t’es plus normale depuis qu’il t’a forcé à partir.

Donc ouais, tu râles, tu grommelles, ton pied frappe dans une canette, mais au moins, tu ne penses plus à lui. Sauf qu’en faite, Nao, tu finis par te rendre compte que tu passes dans la même ruelle du centre-ville quand un groupe de garçons, à peine plus vieux que toi, se mettent à glousser à ton approche. C’est comme une claque. Tu découvres que le ciel est déjà bien sombre et que tu ne sais manifestement pas où tu es. Avec ton bol tu as loupé ton bus et tu vas devoir dormir dehors.

T’as tiré le gros lot. Voilà ce que tu te dis en soupirant. Sauf qu’il y a une loi, dans l’univers, qui dit qu’il ne faut jamais penser que rien de pire ne peut arriver, au risque que ça s’aggrave. Et ça, tu vois, tu l’apprends en même temps qu’une voix t’arrête.

« Alors, mademoiselle, tu es perdue ou tu voulais juste te faire remarquer ?! »

Vraiment ? C’est vraiment en train d’arriver à toi ça ? Tu t’arrêtes, à quelques pas des garçons qui rigolent toujours, des cigarettes puantes entre les doigts et un pack de bièraubeurre à leurs pieds. Sauf que Nao, c’est à toi qu’ils s’en prennent. Et que s’il y a bien un truc que tu ne connais pas c’est la peur face à ce genre de comportement écoeurant.

« Vraiment ? Tu crois vraiment que je me perds dans ces rues ennuyantes pour le plaisir que des types comme vous me remarque ? T’as trois grains dans le cerveau, tête de troll, ou tu crois avoir eu le Merlin du Rire ? »

T’es même pas acide, juste distante et brûlante. T’as même pas ta baguette en main, juste tes deux pieds plantés dans le sol et cet air de défi dans le regard. Il veut rire ? Qui rira bien rira le dernier, tiens.

HARLEY-
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Leith Valdmaar
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Leith Valdmaar
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Jeu 13 Fév - 15:35
Est-ce que tu viens d'avoir – encore – une journée pénible et épuisante ? Oui. C'est à croire, Leith, que quoi que tu fasses, tu n'arriveras jamais à tempérer ta vie, tu as l'impression d'être sur un terrain miné en permanence, ça explose de partout, au moindre petit pas que tu fais, et lorsque c'est calme, que tu prends la confiance, assez pour accélérer. PAF ! Ça éclate, juste là, sous ton nez. Ça met le feu partout, et toi, tu dois dépenser des doses d'énergie que tu n'as même pas pour tout éteindre, afin de ne pas tout laisser finir en un petit tas de cendres. Et c'est précisément ce qui est arrivé aujourd'hui, alors que tu venais enfin de te sentir la force et le courage de fixer cette maudite étagère au mur de ton appartement. Tu aurais pu jouer de ta baguette pour y parvenir, il fallait dire que tu avais toujours été bien plus doué avec que sans, mais tu avais vraisemblablement envie de te prouver quelque chose … du coup, oui, tu avais tenté de l'accrocher comme un moldu aurait pu le faire. Résultat ? Elle avait terminée au sol dans un fracas si puissant que même le confiseur du dessous était monté jusqu'à chez toi pour vérifier si tu étais toujours en vie. Au final, tu t'étais retrouvé avec une étagère en morceaux, que tu avais réparé d'un coup de baguette, et que tu étais ensuite venir fixer grâce à un sortilège. Si seulement tu avais commencé par-là, Leith, tu n'aurais pas coller une frousse mémorable à Nova. Parce que oui, elle était là. Et lorsque le meuble avait finit au sol, avait d’étalée en sautant pour la fenêtre pour ne plus revenir de la journée. C'est en voyant l'heure habituelle de son repas arriver, et surtout, en constatant que la gamelle restait désespéramment pleine que tu t'étais rendu compte qu'il y avait un soucis, et là, seulement, tu étais sorti pour la chercher.

Tu n'avais pas été bien long à la retrouver, en te voyant, elle était venue se frotter à tes jambes avant de se mettre à te suivre tandis que tu rentrais à ton appartement. Sur le chemin, pourtant, elle avait subitement accélérer le pas et puis, elle avait sauter par dessus une palissade avant de disparaître, à nouveau. Tu t'étais donc arrêté, et là, Leith. Tu l'avais entendue. Sa voix. Durant un instant, tu t'étais simplement dit que la fatigue te faisais probablement délirer, te faisant même la réflexion que tu étais complètement dingue et puis, d'autres voix avaient suivies, et tu t'étais avancé dans la ruelle adjacente. Elle était là, la petite rousse. Tu n'avais pas rêvé. Et elle n'était pas seule, puisque, face à elle, se trouvait quelques jeunes sorciers dont les mots étaient venus te hérisser le poil. « Un problème ? » Évidemment, qu'il y en avait un, cependant, il ne dure pas. Si tu t'attends à devoir en découdre avec ces gamins, ils ne sont pas bien longs à abandonner la partie, les yeux baissés, ils reculent ensuite disparaître, te laissant une nouvelle fois seul, avec l'étudiante que tu passes pourtant ton temps à éviter. « Qu'est-ce que tu fiches ici ? »
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Naolane D. Karuna
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Naolane D. Karuna
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Ven 14 Fév - 18:16

Ne joue pas avec le feu.

La colère, c’est quelque chose qui te connait bien Nao. Non pas que tu sois vraiment colérique, mais plutôt que tu as le sang chaud. Quand quelque chose te choque, te blesse, te rend dingue, tu le fais savoir. Et s’il faut, tu fonces dans le tas comme une bête qui attaque. C’est vrai ça, par contre. Nombreuses sont les personnes qui en ont déjà fait les frais.

Alors là, tout de suite, ouais, tu ne réfléchis pas et tu fonces. Ta réponse, en plus d’être agressive, est sacrément insultante, tu le sais. Mais ce qui est le plus fou, c’est que tu ne tressailles même pas. Sourcils froncés, pieds vissés dans le sol, tu as ce sourire froid, prêt à en découdre.

La vérité, c’est que des types comme eux n’auraient pas de mal à s’en prendre à toi et à avoir le dessus. Même avec la magie, tu ne pourrais pas faire grand-chose. Pourtant, quand tu vois leurs expressions changer, pendant un petit instant, tu as la conviction que ton assurance leur a fait peur. En faite, c’est juste qu’il y a quelqu’un derrière toi. Et pas n’importe qui.

« Leith ? Tu demandes bêtement en faisant un bond pour te retourner face à lui. Tu me suis ?! »

C’est ta première idée, vraiment. Que ce type qui t’a forcé à partir la dernière fois, qui t’a brisé un peu le coeur avec la souffrance qui déborde du sien, se soit mis en tête de te surveiller. Et ça pourrait être mignon, peut-être même romantique, si tu n’avais pas la sensation, aussi sec, qu’on te prenne encore pour une gamine.

Te voilà donc à carrer les épaules, relever le menton en l’air, et prendre cette expression assurée et forte, avant de reprendre.

« Je suis sortie avec des gens de ma classe ! Pourquoi, je n’ai pas le droit ?! »

Tu le cherches. Pire, en faite, tu voudrais lui renvoyer tout ce qu’il t’a mis dans la tête la dernière fois. Tes lèvres se pincent, et tu finis par lever les bras pour les croisés sur ta poitrine en l’observant. Et ce n’est qu’à ce moment-là, Nao, que tu remarques que quelque chose cloche. Si tu as vraiment voulu te montrer aussi dure avec lui qu’il ne l’a été avec toi, tout ça se fait souffler quand tu découvres l’hématome qui couvre sa joue.

« Qu’est-ce que… »

Et ton expression déterminée fond aussi tôt. Sans lui demande sa permission ou prévenir de ton geste, tu couvres la distance qui vous sépare pour tender instinctivement la main à sa joue. Tes yeux se gorgent d’inquiétude, vive et franche, et tu sens un poids tomber dans ta poitrine comme un choc, avant de demander avec empressement :

« Que t est-il arrivé ? Qui a fait ça ?! Et dans ta bouche, ça sonne déjà comme une affirmation de combat. Tu vas passer l’envie à celui ou celle qui a levé la main sur cet homme. Tu ne l’as pas soigné ? »

Au diable ta rancoeur, maintenant tu es juste figé d’angoisse, perchée sur des talons, la main contre sa peau.

HARLEY-
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Leith Valdmaar
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Ven 14 Fév - 21:18
Il ne manquait plus qu'elle, n'est-ce pas, Leith ? La fille que tu redoutes de croiser, et qu'à la fois, il fallait bien que tu finisses par croiser, à un moment donné. Tu sais, lorsqu'elle apparaît dans ton champ de vision, tu y penses immédiatement, à cette conversation, à Caith, à ses mots pleins de cette vérité que tu ne cesses de rejeter. Alors, tu piétines, tu regardes autour de toi, il n'y a plus personne, vous êtes seuls, et tu soupires, parce que, même si tu essayais vraiment, tu sais que tu ne pourrais pas partir en la laissant ici, seule. « Suivie ? Non. J'habite à côté, j'ai juste entendu ta voix en passant. » Quel hasard, n'est-ce pas, Leith ? Décidément, ce destin, il prenait un malin plaisir à te torturer, visiblement, ou au moins à te mettre des bâtons dans la rue. La paix, le calme, ce n'était de toute évidence pas fait pour toi.

Tu la fixes, un instant. Pour une fois, elle n'a pas spécialement l'air d'apprécier ta présence, et c'est bête, mais ça te rassures autant que ça vient te bouffer. Tu as l'impression de revivre le départ d'Amélia, ce brusque changement d'attitude avec toi, lorsqu'elle avait décidé de partir avec Max. Pourtant, tu enfermes tout ça. Pour une fois, mon vieux, tu appliques à la lettre les conseils de ton frangin, tu souffles un grand coup, et tu cherches à capter ce regard, celui qui n'appartient qu'à elle et qui est finalement bien loin de la façon presque angélique qu'avait Amélia de te regarder. « Oh, bien sûr que si. Et tu comptes dormir au milieu des poubelles, du coup ? La navette est partie depuis … ah, elle part, là, maintenant. » Tout en disant ça, tu tends ton bras tout en tapotant légèrement la montre qui se trouve à ton poignet. « Il est tard. » Tu souffles, encore. Bon sang, Leith, qu'est-ce que tu vas faire d'elle, maintenant ? Tu ne peux tout de même la laisser à la rue pour la nuit, mais en même temps, tu ne peux pas non plus te permettre de l'emmener chez toi. Ce ne serait … pas correct. Tu pourrais lui trouver une chambre, quelque part. Il doit bien y avoir un hôtel, une auberge, quelque chose, quelque part. Pitié. Faites qu'il y ait quelque chose.

« Quoi ? » Tu réagis, lorsque subitement elle bouge, qu'elle s'approche à la vitesse de la lumière et qu'elle vient poser sa main contre ta joue. Tu as ce réflexe un peu stupide de détourner la tête, comme si ça suffisait à cacher ce qu'elle a de toutes façons déjà vu. « T'occupes, c'est rien. J'ai un frère qui manque parfois de jugeote. » Quand tu y repenses, Caith n'avait même pas soigner ça. Il aurait pu. Après tout, il t'avais quand même cogné pour rien, au bout du compte, mais non. Il avait choisi de te laisser avec cet hématome noir autour de l’œil, tout en sachant que tu serais complètement incapable de soigner ça toi-même. M'enfin. Peu importe. Tu lèves la main, au bout de quelques secondes, pour venir attraper son poignet et reculer sa main, doucement. Et puis tu restes là, à la regarder. Et pendant un bon moment, tu es tout simplement en train de lutter, Leith. En train de te dire qu'elle est belle. En train de respirer ce parfum subtil qui vient chatouiller tes narines. « T'as une solution de repli, pour cette nuit ? Une amie, en ville ? Je peux t'accompagner, si tu veux. »
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Naolane D. Karuna
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Naolane D. Karuna
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Ven 14 Fév - 21:50

Ne joue pas avec le feu.

Tu l’écoutes, mais tu ne l’entends pas. Que ce soit parce que tu es en colère, sur la défensive avec lui, ou après parce que tu es inquiète, ce soir, Nao, tu es bien loin de l’attention que tu donnes habituellement aux gens. C’est comme si tu te faisais entraîner par un flot d’émotions, qui te noie et te dénature complètement. Et dans le fond, tu sais d’où ça vient…

De Leith. Pas de l’homme en lui-même, mais du fait qu’il te tient hors de sa portée et qu’il t’a forcé la dernière fois à partir. Tu dis toujours que tu n’es pas l’eau, Nao, mais là, Leith a créé un barrage devant ton lit et ton niveau est en train de monter dangereusement, transformant le ruisseau un en raz de mares à venir.

« Ah. Tu marmonnes quand il parle du bus. Je le cherchais justement. »

Et c’est bizarre parce que tu es loin, comme aseptisée. Puis de toute façon, pas le temps d’y songer vraiment que tu es sur lui. Et sincèrement, le voir détourner la tête comme ça de toi, ça te serre l’estomac à t’en faire mal. Déjà que t’as pas mangé, et que tu pues l’alcool, alors les maux d’estomac te prennent encore plus violemment.

« Ton frère ? Ça y est, tu le sais, tu vas insister. Ton frère vit ici ? Pourquoi t’a-t-il frappé ? Tu ne t’es pas défendu ? Et si tu t’arrêtes pour reprendre ton souffle, c’est aussi pour braquer un regard impérieux sur lui en rajoutant, d’une voix étrangement douce. Tu le méritais ? »

Tu le sais, petite flamme, tu n’as pas à te mettre dans les histoires de famille des autres quand toi-même tu n’arrives pas à gérer les tiennes. Pourtant, la rancoeur reste là, contre ce deuxième Valdmaar qui a blessé le tien. Brr… Le tien ? C’est comme ça que tu envisages Leith ?

Un grognement s’échappe sourdement de ta gorge quand l’homme recule ta main, et si tu ne peux pas lutter, tu ne daignes pas reculer pour autant. Tu inspires, tu fronces les sourcils, et finalement quand tu entends sa question, tu marmonnes :

« Nan. Je n’ai personne. Tu penses à Ellie, pourtant, mais tu sais qu’elle est chez quelqu’un et que tu ne peux pas t’imposer comme ça. C’est pas grave, je peux rester en ville dans un café nocturne et rentrer au matin. »

T’as pas envie, d’autant plus que tu meurs de faim et qu’en poche il ne doit te rester que l’équivalent d’un billet de bus et pourtant, tu ne le dis pas. Tes yeux se ferment un instant, et te voilà à soupirer lentement comme l’homme l’a si souvent fait face à toi. C’est plus long que d’habitude, mais quand tu rouvres les yeux, ton regard s’est apaisé.

« Laisse-moi voir ça, s’il te plait. »

Ce n’est pas un choix, mais une affirmation, quoique polie. Tu dégages ta main de la sienne, et avec une douceur infinie, te voilà à attraper son visage de tes deux petites mains et à tourner sa tête, pas à pas, comme pour ne pas l’inquiéter. Quand tu as son oeil abîmé face à toi, tu sors ta baguette de ta main gauche en reprenant.

« Autant je suis inutile pour les sorts offensifs, autant tu peux me faire confiance pour ça, d’accord ? Un instant de concentration, une formule signée papa Karuna, et voilà que le bleue est couvert d’un souffle frais et humide, déversé par ta baguette blanche. La blessure prend plusieurs jours de guérison en quelques secondes, et tu finis par le relâcher en murmurant. À défaut de m’accepter à tes côtés, laisse-moi te soigner. »

C’est bête hein ? Con. Idiot. Stupide. Mais tu n’arrives pas à rester hors de sa vie alors tu cherches stupidement un compromis.

HARLEY-
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Leith Valdmaar
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Leith Valdmaar
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Ven 14 Fév - 22:17
Tu vas sombrer, Leith. Il te suffit de la regarder, là, maintenant, pour subitement en être persuadé. Toi qui était décidé à écouter Caith, pour une fois, et qui estimais, pour une fois qu'il avait raison sur toute la ligne … voilà que finalement, tu fais demi-tour dans tes convictions. C'est elle qui va gagner, pas toi, et il te suffit de baisser les yeux pour le comprendre. Tu étais déjà pris au piège, lorsque tu as posé les yeux sur elle, ce soir là, dans ce couloir, maintenant, c'est comme une évidence. C'est fichu. Tu ne seras jamais capable de faire semblant, et si tu te tiens à la distance que tu t'imposes, tu n'y parviendras que quelque jours, pas plus.

« Dans l'coin, oui, il paraît. » Tu venais de l'apprendre, toi aussi. Et la vérité, c'est que tu ne savais pas vraiment comment prendre ça, étant donné qu'on ne va pas se mentir, Leith, tu étais quand même bien plus à l'aise avec le fait de pouvoir affirmer que ta famille était à des milliers de kilomètre d'ici, et que tu ne connaissais personne à Gleeson. « C'est une histoire de frangins, c'est rien. Mais ouais, je le méritais probablement. Ça change quelque chose ? » Bref. Ce n'est clairement pas le plus important à tes yeux dans l'immédiat, parce que, si elle s'inquiète pour ton œil, tu t'inquiètes, toi, de savoir où elle va bien pouvoir dormir ce soir. Et franchement, quand elle te dit qu'elle n'a personne, ça te fais l'effet d'une bombe, parce que tu comptais dessus. Tu aurais vraiment voulu pouvoir la laisser chez l'une de ses amies, en ville, tu l'aurais su en sécurité, et tout aurait été bien plus simple pour toi.

« Hors de question, tu ne vas pas traîner seule toute la nuit. » Tu es subitement très autoritaire, tiens. Tu ne vis pas ici depuis longtemps, mais ce qui vient de se passer il y a à peine dix minutes sous tes yeux te confortes dans l'idée que la laisser toute seule, dehors, ou même dans un café, pendant toute une nuit ici n'est pas une bonne idée. Le pire, tu vois, c'est que si c'est ta priorité, en ce moment, ça n'a pas l'air d'être la sienne, et tandis que tu cogites, encore et encore, que les idées, parfois stupides, défilent dans ta tête, elle, face à toi, reviens à la charge en ce qui concerne ton œil. Mieux. Voilà qu'elle s'est mise en tête de le soigner. Le plus étonnant, c'est que tu la laisses faire. Tu es docile comme jamais, lorsqu'elle fais tourner ta tête, puis lorsqu'elle approche sa baguette. La sensation de froid est agréable, et en moins de trente secondes, elle recule. Elle est douce, Leith. Comme l'était Amélia. La grosse différence, c'est qu'elle est douce avec toi, elle te regarde, toi. Elle refuse de te lâcher. De s'éloigner. Quand bien même tu ne cesses de la repousser, elle, elle ne t'abandonnes pas et subitement, ça te fais quelque chose. Alors jusqu'ici, ça ne faisait que t'agacer, voilà que maintenant, ça ne fait que t'adoucir.

« Viens. » Tu bouges, subitement, ta main vient reprendre son poignet mais cette fois, tu tires dessus pour l'entraîner avec toi hors de la ruelle comme si subitement, tu venais d'avoir une idée. Et tu avances, rapidement, peut-être même trop pour elle, la vérité, c'est que tu veux te dépêcher, avant de changer d'avis. « Tu vas dormir chez moi. » Si Caith était dans les parages, Leith. Il te cognerais l'autre œil.
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Naolane D. Karuna
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Naolane D. Karuna
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Ven 14 Fév - 22:39

Ne joue pas avec le feu.

Il le méritait. Ça étire doucement un des coins de ta bouche, en un très discret sourire Nao. Une expression que tu n’as jamais eue avant, d’ailleurs.

« D’accord. Alors tu pourras lui dire qu’il fait bien de veiller sur toi, mais que la prochaine fois, il n’est pas obligé de te frapper. Tu relèves les yeux vers Leith, avant d’ajouter, presque rapidement. Ou alors, je te soignerai. »

C’est ça. Pendant une petite seconde, tu te dis que ça peut “valoir le coup”, parce que tu es déjà si littéralement attiré par sa présence que tu pourrais te suffire à n’être là que comme un soigneur. Tu deviendrais pour cet homme la Karuna que tu n’as jamais été. Si ton père savait ça, il crierait au miracle…

Et tu l’entends clairement refuser net que tu traînes dehors, Nao. Ça te réchauffe un peu en dedans, mais tu en profites pour l’attraper, pour voler ce droit de le toucher et de le soigner. Tu essaies de résister à ta propre volonté de ne pas le relâcher, d’aller puiser au fond de ses yeux noirs tout ce qu’il y a dans sa tête et dans son âme. Et clairement c’est dur, mais tu es si concentrée sur le fait de le convaincre de te laisser avoir ce rôle que tu ne lui imposes pas outre mesure ton contact.

« Oh ? Il t’attrape le bras et t’enjoint à le suivre et Nao, pendant un instant tu as peur, puis tu cèdes. Je te suis. »

Comme diraient tes amies, tu n’as aucun sens de préservation. Tu ne connais rien de ce type (enfin si, il est surveillant, à un chat, un frère et est charismatique et mystérieux) et tu le suis sans crainte. Clairement, si un jour tu viens à périr, ce sera un coup à mettre sur le compte de ta naïveté.

Et tu comprends vraiment ce qu’il se passe quand il t’explique où il t'emmène et pourquoi. Si tu te faisais traîner jusque là par sa main chaude, tu presses tout à coup le pas pour venir te placer sur son flanc et tu lui demandes, d’une voix si innocente :

« Mais tu ne me détestes pas ? »

Y’a pas d’inquiétude d’être de trop, de le déranger, de ne pas avoir le droit. Toi, ce qui t’intéresse, là, c’est que finalement il accepte ta présence. Mieux, il t’attire avec lui. Et tu sais, Nao, ça fait clairement quelque chose dans ta poitrine. Comme si on t’allégeait subitement d’un énorme poids. Si tu fais glisser ton poignet hors de sa main, c’est pour attraper sa paume de tes doigts, dans un mouvement bien plus agréable.

« Vite. »

C’est bien ça, oui. Vite. Tu veux arriver le plus vite possible chez lui, entrer dans sa maison et qu’il n’ait plus le choix de te laisser dans la rue. Tu refuses qu’il se mette à penser sur le chemin et qu’il renonce à ce mouvement qui vient de ranimer en toi un espoir nouveau.

Et te voilà qui brûle, Nao. Ta baguette laisse tomber des petits confettis de feu qui explosent silencieusement en mini feu d’artifice alors que tes joues chauffent même si tu es gelée. Tu serres plus fort sa main.

« Merci Leith. »

HARLEY-
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Leith Valdmaar
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Dim 16 Fév - 13:35
Pas obligé de te frapper … Tu sais quoi, Leith ? Dans d'autres circonstances, et face à quelqu'un d'autre, peut-être bien qu'une telle remarque aurait pu te faire doucement rigoler. Si l'on pouvait dire de l'un des jumeaux Valdmaar qu'il avait le sang chaud, et qu'il contrôlait mal ses nerfs, c'était de toi, sans aucun doute possible. Caith avait toujours été le plus doux. Le plus patient, aussi. De ce fait, la remarque de la jeune femme était amusante, simplement que te cogner dessus pour te faire comprendre les choses n'avaient jamais été dans les habitudes de ton frangin. Plutôt dans les tiennes.

D'ailleurs Leith, tu as les nerfs en pelotes, actuellement. Tu bouillonnes dans l'intérieur, en ne sachant pas quoi faire de l'étudiante. Tu t'agites. Tu piétines, tu aimerais vraiment avoir la solution miracle qui te permettrais d'être parfaitement serein, le problème c'est que si elle existe, elle tarde à venir. Et que tu t'impatiente. Et le résultat est là : finalement, tu craques. Tu ne vas tout de même passer la nuit devant elle à essayer de t'en débarrasser par tous les moyens, non, en fait, tu finis par choisir la facilité, la solution que pourrait te coûter très cher mais qui est là, sous ton nez. C'est pour ça que tu te presses, soudainement, comme si tu avais la mort aux trousses – et c'est presque ça – tu attrapes son poignet, tu l'entraînes avec toi, tu traverses la rue à la hâte et tu presses le pas en direction de la confiserie pour rejoindre ton appartement. On ne sait jamais, te connaissant, tu serais capable de t'arrêter net pour te remettre à réfléchir.

Le truc, c'est que tu finis quand même par t'arrêter. Tu piles au beau milieu de la rue, juste en face de la boutique qui sent le sucre, et tu fais volte face, les yeux grands ouverts, comme abasourdi par ce que tu venais d'entendre de sa bouche. « J'ai jamais dis que je te détestais. » Non, Leith, tu n'as jamais prononcer ces mots là parce que … tu ne la détestes pas, tu n'as aucune raison de la haïr. Si tu as un problème avec elle, c'est juste qu'elle t’obsède et que tu te connais, tu sais que ça ne fera que s'aggraver si tu la gardes près de toi. Tu n'as qu'une mission avec Nao : l'éloigner de toi, plus en douceur que ce que tu avais tenté de faire, mais tout de même. Pourtant, pour l'heure, tu la pousses en direction de la porte de l'escalier qui mène jusqu'à chez toi, tu la lui ouvres, et tu la fais monter les quelques marches avant de déverrouiller ta porte sous son nez. Mauvais plan, Leith. Très mauvais plan. Tu n'arrêtes pas de te le répéter, mais en même temps c'est trop tard parce que tu l'as faite pénétrer dans ton antre, maintenant, tu as encore franchi un cap que tu n'aurais pas du dépasser.

Et alors que tu souffles, en balançant tes clés sur le semblant de bar qui borde ta cuisine, tu aperçois Nova, couchée sur ce dernier. Elle est rentrée. « Je te laisserais la chambre, il y a une porte qui ferme. Je dormirais dans le canapé. Et demain matin je te ramène jusqu'à l'école. »
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Naolane D. Karuna
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Naolane D. Karuna
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Dim 16 Fév - 15:08

Ne joue pas avec le feu.

Il s’arrête. Et pendant quelques instants, une peur aiguë éclate en toi, Nao, parce que tu crains qu’il n’abandonne son idée, qui te plante là, bêtement dans la rue. Instinctivement, tu serres plus fort sa main, comme pour l’empêcher de te lâcher, et tu relèves les yeux vers lui. Et il y a cette peur au fond de tes iris. Elle est noyée sous la joie d’être avec lui, la surprise de le voir s’arrêter, l’envie de ne pas être mise de côté. Et quand il parle, tu ouvres de grands yeux. Et tu ris, sincèrement.

« Tu as une drôle de manière de le montrer. Mais je me le note. Tu ne me détestes pas. »

Et t’es bête, un peu. Parce que pour toi, le fait de dire qu’il ne te déteste pas, c’est comme s’il te disait qu’il t’aimait bien. À croire qu’il n’y a pas de milieu dans ta tête. Tout blanc ou tout noir. Tu n’aimes pas le gris, c’est trop paresseux, trop informe pour une flamme vivante !

Et sans attendre, tu lui emboites à nouveau le pas. L’odeur de la confiserie emplit ton nez et un énorme bruit d’estomac s’en suit. Tu es même obligée de plaquer tes deux mains sur ton ventre pour tenter de l’étouffer en piquant un fard violent. Les yeux braqués sur le sol, de gêne, tu avances jusqu’à chez lui.

Ce n’est qu’au chaud dans son entrée que tu oublies ta honte pour reprendre la curiosité. Pendant quelques instants, tu dévores tout ce que tu peux du regard et quand il bouge tu lui emboites le pas, soudainement timide. Ça te fait quelque chose de bizarre et chaud dans la poitrine d’être chez lui.

« Oh, c’est ton chat ? Celui que Firefly avait attaqué ? »

Un animal, qui a-t-il de mieux pour te rassurer ? Sans attendre sa réponse, tu t’avances jusqu’au bar, où la jolie forme noire te regarde avancer. Tu souris, et t’arrêtant hors de l’espace vital de l’animal, tu viens tendre sa main vers son nez. Tu t’arrêtes à une distance respectueuse de sa face et tu la laisses faire son choix entre te renifler, t’attaquer ou te fuir. Et pour être honnête, aucune des options ne t’inquiète.

Détournant les yeux, tu viens les reposer sur Leith, qui a repris la parole d’une drôle de voix et tu sens bien qu’il est à nouveau en train de se torturer. Alors tu secoues la tête, en souriant pour deux et tu lui dis :

« Je prends le canapé, et je me débrouillerai pour rentrer. Je suis grande, tu n’es pas obligé de te plier en quatre pour moi. »

Et te voilà éloignée de lui, tournée vers l’animal qui t’observe toujours, alors que tu sens ce trouble qui ne te plait pas envahir son regard. Tu fais quelque chose d’idiot, Nao, mais de ta main libre, tu tends les doigts vers lui, paume ouverte.

« Viens. »

Ne serais-tu pas en train d’essayer d’apprivoiser l’animal tout comme son maître ? Pourtant, contrairement au chat qui a besoin de se sentir indépendant et pas observé, tu ne lâches pas Leith du regard, avec cet éclat dans tes prunelles vertes qui semblent luire jusqu’au fond de ton âme.

« Je voudrais vérifier quelque chose. Viens… Tu reprends, d’une voix toute douce. »

HARLEY-
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Leith Valdmaar
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Dim 16 Fév - 17:36
Tu es devenu complètement fou, Leith. Ou alors l'as-tu toujours été, qui sait ? Tu le réalises, en partie, lorsque tu te retrouves planté au milieu de la pièce principale de ton petit appartement, et que tes yeux ne parviennent plus à se détacher d'elle. Elle a l'air plus à l'aise que toi, mais ce qui te traverse surtout l'esprit, et qui te fiches subitement un bon coup dans l'estomac, c'est que tu te dis, durant un court instant qu'elle est toute à toi, ici. C'est pas bon. Tu le sais. Mais c'était prévisible, tu le savais que ça n'allait pas aller en s'arrangeant, surtout si tu persistais dans cette voie... ce n'est que le juste retour des choses.

« C'est elle-même. » Ta voix rauque résonne dans l'appartement un peu trop vide que tu t'acharnes ces derniers temps à meubler, juste pour les apparences. Mais tu sais quoi ? Tu ne bouges pas d'un pouce, même pas lorsqu'elle s'approche de Nova, ou quand elle tend sa main vers elle. Tu te contentes d'observer la réaction de l'animal qui à ta grande surprise, ne bouge pas, et qui vient même à un moment donné lever le bout du nez pour renifler les doigts de la jeune femme. C'est stupide, Leith, mais pendant un moment, tu te disais que si Nova la rejetais, ce serait une raison de plus pour que toi, tu te décides à le faire aussi. Malheureusement pour toi, ça n'arrive pas. Si bien que tu te dis que même elle vient de te trahir, d'une certaine façon. Sur qui est-ce que tu peux compter, au final, mon vieux, pour t'en sortir, maintenant ?

« Je préfère que tu ailles dans la chambre. » Presque un grognement. Tu ne veux pas la retrouver endormie dans ton canapé, au beau milieu de la nuit, tu ne veux pas de ça. Tu préfères la savoir dans ta chambre, à l'abri de toi, de ton regard. Tu es même prêt à lui demander de fermer la porte à clé, juste au cas où, mais tu es conscient que ça pourrait lui faire peur et tu sais quoi ? Tu n'as pas envie de ça.

Et la voilà qui t'invite à approcher. Mieux. A lui prendre la main, elle te fixe, et ces yeux là, Leith, tu n'es pas capable d'y résister alors lentement, tu lèves la main, tu la poses dans la sienne, et tu ne résistes pas à l'envie de serrer ses doigts entre les tiens. En fait, tu entremêles vos doigts, et si tu n'étais pas prêt à approcher si facilement, tu viens à elle, bien trop près, jusqu'à te retrouver à moins de vingt petits centimètres d'elle, ton regard si sombre, accroché à ses yeux si brillants, si vivants. « Qu'est-ce que tu voulais vérifier ? » C'est un simple murmure, sans que tu ne daignes la quitter des yeux, ou détourner le regard.
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Naolane D. Karuna
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Dim 16 Fév - 18:06

Ne joue pas avec le feu.

Quelle sensation étrange, Nao. Tu es comme tiraillée entre ta nature même qui te propulse toujours vers les animaux. Et ton envie brûlante d’aller vers lui. Tu n’as jamais ressenti ça avant. Tu ne peux pas vraiment te plaindre d’avoir eu une vie difficile. Tous tes choix étaient simples. Tes préceptes n’ont jamais changé, tout comme tes croyances. Même quand tu es tombée amoureuse de la mauvaise personne, tu le savais, mais tu as fait le choix de ne pas t’en soucier.

Pourtant, tu ne comprends toujours pas pouvoir tu as cette impression de graviter autour de ce surveillant. Il est mystérieux, il est même beau garçon, mais ça ne t’a jamais rendu comme ça. Là… C’est comme si tes yeux ne voyaient plus que lui. Et clairement, ça occupe ton esprit depuis la rentrée, tant et si bien que c’est la cata’ dans tes cours.

« On se disputera plus tard sur ce sujet, il n’est pas l’heure de dormir. »

Tu as ce sourire assuré, moqueur même, alors que tu le taquines un peu. Au fond de toi, tu sais que tu ne lui laisseras pas la facilité de te faire plier. Tu t’imposes chez lui, tu as suffisamment été bien élevée pour savoir qu’il te faut te faire petite et silencieuse. Et alors que tu penses à ça, tu sens le nez du chat toucher tes doigts. C’est ton déclencheur, tu glisses les doigts sur sa tête, derrière son oreille et tu grattes quelques instants sous sa gorge avant de lui redonner de l'espace.

Tu es respectueuse de l’animal, mais ton sourire a tressailli quand Leith a accepté de venir vers toi. Sa peau touche la tienne, et tu as cette drôle d’impression que ça t'électrise la main. Vos doigts s'entremêlent et il vient. Près. Tout près. Et tu lâches un petit souffle, comme si ça te soulageait d’une tension.

« Que tu ne me fuirais plus. »

Tu as dit ça doucement, presque naïvement. Tu l’éblouis encore une fois de ton sourire enflammé et sans lui laisser le choix, toi aussi tu bouges. Tu vas vers lui, écartant définitivement de la boule de poils noirs, et tu viens te coller à lui. Si tu ne lâches pas sa main, tu passes ton autre bras autour de son torse et tu viens littéralement appuyer ton visage contre son torse, en respirant son odeur.

Tu restes silencieuse quelques longues secondes, et finalement, tu finis par passer un pouce apaisant sur sa main emmêlée à la tienne avant de te mettre à rire doucement. Ce n’est même pas un son moqueur, plus comme un rire touché, amusé, heureux.

« Tu sens la vanille. Et pour lui ça ne veut rien dire, mais pour toi, ça fait battre plus fort ton coeur. Désolée, Leith, mais je ne te lâcherai plus. C’est la plus merveilleuse odeur du monde. Ça m’apaise… Tu décolles ton visage de lui, pour basculer la tête en arrière et darder ton regard brillant d’émotion sur lui. Tu m’apaises. Ne me repousse plus. »

Et tu sais que tu ne devrais pas dire ça, mais tu t’en fiches. S’il y a bien quelque chose que tu ne fais pas, c’est réfléchir à tes paroles. Tu es d’une franchise dérangeante, comme toujours.

HARLEY-
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Leith Valdmaar
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Dim 16 Fév - 19:59
Tu es fichu. Complètement fichu. Non, vraiment, elle vient de foutre en l'air ce qu'il te restait de réflexion, faut dire qu'il ne te restais plus grand chose de toutes façons, mais quand même. Maintenant, tu approches, maintenant, tu la touches, et même si ça reste un contact léger, tu sais, au fond, que c'est déjà beaucoup trop. Même ça, tu ne devrais pas le faire. Tu vas définitivement trop loin. Et puis évidemment, tu ne peux pas compter sur elle pour te repousser, bien sûr que non, depuis le début, elle ne cesse de s'approcher encore, et encore. Comment veux-tu y arriver, aussi, Leith ? Tu n'as rien à quoi t'accrocher. Il aurait été bien plus simple qu'elle ait peur de toi, ou même qu'elle te repousse. Tu aurais rapidement compris. Tu te serais fait une raison, parce que tu as comme qui dirait l'habitude, tu as déjà vécu ça, tu as réussi à y faire face, tu aurais pu le refaire. Mais là … Là, c'est complètement différent. Ce que tu veux, elle ne fait que montrer à quel point elle pourrait te l'offrir. Comme ce soir encore, alors que t'approches, alors que tu prends soin de laisser une distance raisonnable et qu'elle vient l'effacer aussi sec en venant se coller à toi, en passant son bras autour de toi pour t'obliger à rester tout contre elle. Et toi, tandis qu'elle te parle, tu lèves la tête, tu fixes le plafond, tu inspires, et tu expires et quand tu baisses la tête, à nouveau, elle est là. La tête en arrière, elle t'observes … et bon sang, Leith, tu essayes, vraiment, tu mets toute ton énergie pour ne pas bouger du tout, durant quelques minutes. Mais ça ne dure pas plus longtemps que ça. C'est plus fort que toi. Tu finis par lever ta main libre, par venir dégager ses cheveux, les placer derrière son oreille, et tu laisses glisser tes doigts le long de sa mâchoire, dans son cou, avant de longer cette clavicule à moitié apparente.

Tu souffles, tu t'arrêtes un instant, et puis, à ton tour, tu passes ton bras dans le bas de son dos pour la presser contre toi. Tu la fais reculer de quelques pas, et puis, comme tu l'avais fais dans le parc, tu la soulèves légèrement, d'un bras, pour l'asseoir sur le bar. Tu captes le mouvement de Nova, derrière la rouquine, qui s'empresse de descendre de là où elle était couchée pour rejoindre un autre coin de l'appartement, mais tu n'y prête pas plus attention que ça, non, tu viens prendre place entre ses cuisses, et puis, tu viens enfouir ton visage dans son cou, tu respires cette odeur qui est à la sienne à pleins poumons durant de longues secondes. C'était sûr ça, Leith. C'était certain. Et tu te rends compte que tu es perdu, que tu es déjà allé bien trop loin alors … tu t'arrêtes tout simplement de bouger. Tu ne fais rien de plus, mais tu ne recules pas non plus. « Pourquoi est-ce que tu me fais ça ? Pourquoi est-ce que tu ne peux pas t'éloigner ? Pourquoi est-ce qu'il faut que tu continues de me rendre dingue, comme ça ? »
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Naolane D. Karuna
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Dim 16 Fév - 20:16

Ne joue pas avec le feu.

Tu croyais être bien, là, contre lui, Nao ? Bien sûr que tu pensais être bien là. Tu te sens à ta place, comme si tu étais née pour finir contre ce torse qui sent la vanille et qui vibre au rythme de ta respiration. Alors quand l’homme baisse la tête pour te regarder, tu ne peux que lui adresser un sourire heureux, sincère. Juste ça. Pas de mots, pas d’autre expression. Ce sourire et tes yeux brillants.

Et c’est quand il te touche que tu comprends que tu pourrais être mieux encore. S’il te serrait contre lui, s’il te capturait pour te cacher du monde, pour t’enfermer hors du temps. C’est un peu flippant, mais tu te laisserais capturer sans poser de soucis, à la seule condition qu’il reste avec toi.

« Ohh… »

Un petit cri, parce qu’il a profité de tes yeux voilés par tes pensées pour t’attraper, t’attirer, te soulever. Et sans le prévoir, te voir hissé sur le bar. Si tu as un instant peur de tomber, de casser le meuble, de paraître ridicule, c’est un rire cristallin qui t’échappe finalement et quand il vient enfouir son visage dans ton cou, ça se transforme en un soupire d’aise. Tu croyais être bien avant, mais là, tu es merveilleusement bien.

Et les secondes se mettent à couler, te laissant aussi immobile qu’une statue, de peur qu’il ne prenne la fuite si tu oses bouger. Sa voix se fait entendre, et ça te tord l’estomac. Tu as l’impression de brûler, de t’enflammer. Ton souffle vient même s’accélérer alors que tu as une sensation fiévreuse qui grimpe en toi.

« Tu te trompes, Leith. Tu lui dis, d’une petite voix. Je ne veux pas m’éloigner, j’ai un sale caractère, même si tu me repousses, je trouverai un moyen de rester dans tes pattes. Je me plierai en quatre s’il le faut. »

Ça te surprend, parce que c’est vrai. Pourtant, t’es de ces filles qui ne s’écrasent pas devant les gens. Tu as toujours une grande gueule, tu dis haut et fort ce qui déplait aux autres. Mais pour lui, tu pourrais t’aliéner, complètement. Et ça réveille la panique au fond de toi, accélérant dramatiquement ton coeur.

« Je ne sais pas pourquoi, je le veux si fort. C’est comme si je te connaissais depuis toujours. Comme si je t’attendais depuis toujours. Je ne sais même pas ce que ça veut dire… Tu as un petit rire nerveux, et tu finis par bouger, pour attraper son visage et le relever face à toi. Et là, tu fais fondre ton regard dans le sien, avant de reprendre tout doucement. Je suis une fille du feu. Tu es un homme de la terre. On ne se ressemble même pas, mais… Tes doigts bougent sur sa joue, viennent caresser le bord de ses lèvres. Ahhhh…. La voilà. Un sourire énigmatique se pose sur tes lèvres. Il y a du feu dans tes yeux, je ne me trompais pas. »

Et tu imagines bien que pour quelqu’un de censé ce que tu dis n’a strictement aucun sens. Pour toi, pourtant, c’est comme si tu expliquais la vie ou le destin. Et sans le vouloir, tu pas de l’hypnotiseur à l'hypnotisée, Nao.  Tu oublies tout, jusqu’à toi-même, simplement obnubilée par cet éclat dans son regard.

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Leith Valdmaar
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Dim 16 Fév - 21:31
Te voilà fini. Comment est-ce que tu pourrais faire machine arrière après ça, Leith ? Impossible. Tu es parti bien trop loin, c'est terminé, tu le sais, tu n'arrêtes d'ailleurs pas de te le répéter, encore, et encore, et le pire, c'est que ça ne suffit même pas à te faire reculer. Tu restes là tout contre elle, à te poser des questions, à les lui poser à elle, parce qu'après tout, c'est elle qui provoque tout ça, en toi, la fautive, c'est elle, en quelques sortes. Au fond, peut-être que tu cherches une solution, une porte de sortie, tu espères pouvoir réussir à trouver un compromis, tu essaies de la jouer comme ton frère, en te disant que si vous parvenez à être raisonnables tous les deux, alors ça fonctionnera. Le truc, c'est que ce n'est pas possible, ce genre de truc, entre vous. Elle ne s'éloignera pas de toi, elle l'a déjà dit, et elle n'a aucun mal à le répéter encore une fois et toi … tu es tiraillé. Tu ne sais même plus comment prendre ça. Tout ce que tu sais, c'est qu'elle te rends fou, complètement fou, au point d'en oublier tout ce qui vous sépare. Le règlement de l'Institut, déjà. La différence d'âge, aussi. Les conseils si avisés de ton frère. Tes peurs, tes craintes. Tout. Absolument tout.

Et tu pourrais tout faire, Leith. Tu pourrais juste continuer dans cette voix, abandonner toute trace de bon sens, tu pourrais juste arrêter définitivement de réfléchir. Tu pourrais, là, maintenant … mais heureusement, tu es plus fort que ça. Tu ne veux pas, pour plein de raisons, tu ne veux pas agir de cette manière avec elle. Si ça arrive, si quelque chose se passe entre vous, un jour, ce sera quand elle saura à qui elle a à faire. Uniquement à ce moment-là. Et c'est pour ça que tu recules, légèrement, tu la tiens toujours, elle est toujours dans tes bras et tu profites de ce simple fait pour la soulever, de nouveau et tu la porte sur quelques mètres, tu pousses la porte d'un coup d'épaule, et tu te glisses dans la pièce adjacente pour finalement … la relâcher juste au dessus de ton lit, avant d'allumer les bougies qui se trouvent un peu partout ici. Oh, tu sais à quoi ça ressemble. Mais ce n'est pas de ça qu'il s'agit. « Je ne te repousserais plus. » Que tu déclares subitement, tout en tenant là, debout, près du lit. « C'est une promesse, et si tu le sais pas encore, je tiens toujours mes promesses. » Tu es à bout de souffle, Leith. Et ce n'est clairement pas du au fait de l'avoir porter jusqu'ici, non. C'est elle provoque ça, mais pour bien d'autres raisons. Tu souffles. Tu soupires. « Tu ressembles à quelqu'un, quelqu'un que j'ai connu, c'est pour ça que j'ai réagis de cette façon la dernière fois, avec toi. C'est aussi pour ça que je t'ai demandé de rester loin de moi. » Tu déballes ça, comme ça, simplement, en tâchant d'y mettre le moins d'émotions possibles. Tu appliques le conseil que tu as reçu, parce que tu sais que c'est la bonne chose à faire. Ce que tu sais aussi, c'est qu'après avoir dit une telle chose, ça passe, ou alors ça casse. C'est comme ça. Et peu importe ce qui doit se passer maintenant, tu sais aussi que tu vas devoir faire avec les conséquences.
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Naolane D. Karuna
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Dim 16 Fév - 22:19

Ne joue pas avec le feu.

T’en as la certitude, maintenant, Nao. Cet homme t’appelle, t’attire, te retient. Ce n’est pas toi qui lui court après, c’est lui qui t’empêche de détourner les yeux. Tu le sens au fond de toi, en regardant au fond de ses yeux, en entendant sa voix. Ça te fait te sentir toute petite, toute frêle. Tu redeviens une enfant face à la toute-puissance de la vie. Et ça te fait peur un peu.

Et tu voudrais ne plus jamais le lâcher. Perdre ta conscience et tes émotions dans ses yeux. Les brûler avec l’étincelle que tu y as trouvée. Mais Leith est plein de surprise. Et alors que tu perds la notion des choses, voilà qu’il t’attrape à nouveau. Et si tu ne cries pas cette fois-ci, tu te raccroches à ses épaules avec force, et tes jambes se nouent à lui pour te stabiliser. Les yeux grands ouverts tu suis son mouvement, tu découvres sont chez lui.

Ça te fait bizarre d’arriver dans sa chambre. Comme ça t’enflamme une dose d’angoisse quand il allume les bougies. Tu ne sens pourtant aucune perversion chez lui. Alors plutôt que de céder à ton instinct qui te hurle “Nao, tu as déjà vécu ça, fuis ! Fuis avant qu’il ne te brise !” tu te redresses sur le lit et tu l’observes.

« Alors je t’en tirerais d’autres… Tu le préviens, avec ce léger sourire mutin, même si tu n’oses plus trop en rire. Et je t’en donnerai autant. »

Le principe d’équilibre, c’est quelque chose que l’on enseigne dans ta famille. Quand on prend quelque chose, on redonne autant. Eux l’appliquent avec la nature. Toi avec les êtres humains et les animaux. Ça ne te fait même pas peur de dire ça. En réalité, tu t’arrêtes d’y penser quand il reprend son explication.

Et ça te fait quelque chose d’entendre ça. Tu l’observes longtemps, remettant les choses en place. Et quand tu relèves les yeux vers lui, ton regard est étrangement déchiré. Ta bouche s’ouvre, se ferme, et l’inquiétude que tu retenais en toi vient cascader sur ton visage.

« Et c’est cette fille qui t’a rendu si sauvage ? C’est elle qui t’a blessée ? Tu avales ta salive, et tes yeux se chargent d’un seul coup de chagrin, quand tu demandes. Tu crois que je vais faire comme elle ? Que je pourrais te blesser ? »

Tu t’en fiches que tu ne sois que la numéro 2. Vraiment tu t’en fiches parce que tu sais ce que tu vaux, tu as de l’énergie pour te hisser en numéro 1. Mais ça te brise le coeur qu’il puisse voir en toi la même souffrance que tu as vue en lui à votre première rencontre. Alors oui, ça pourrait te faire pleurer, mais tu renifles avec (aucune) dignité.

« Je… Ne… Te… Ferais… Jamais… Aucun… Mal ! »

Ta voix fait résonner chacun de ces mots dans l’intimité de la pièce. Et quand tu reviens sur le sol, debout, devant lui, c’est pour t’approcher, poser tes doigts sur ses paupières, lui fermer les yeux, et tu souffles, à quelques centimètres de son visage.

« Entends ma voix, Leith Valdmaar. C’est une promesse, à mon tour, la première. J’effacerai cette peine de toi. Je te le jure. Et tu viens glisser ton nez contre le sien avant de reculer, précipitamment, en le lâchant.[/color][/b] »

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Dim 16 Fév - 22:40
Tu ne peux pas mentir, lorsque tu évoques Amélia, devant Naolane, ça fait mal. Ça brûle déjà, à chaque fois que le souvenir de cette fille là traverse ton esprit, comme si elle avait laissé une plaie qui ne voulait pas se refermer, et qu'à chaque fois que tes pensées dérivaient vers elle, elle te punissait en la piétinant. Tu ne parviens même plus à avoir cette douce image que tu avais d'elle, à l'époque. Tu ne vois plus la jolie poupée souriante, tu ne vois en Amélia qu'un démon, celui qui a causé ta perte. Mais tu le sais, que c'est différent, lorsque tu regardes Naolane, tu ne vois pas le mal. Elle lui ressemble, c'est vrai, mais tu es capable de noter les différences qui existent entre les deux jeunes femmes. C'est ce qui t'attire vers elle, sûrement. Ce que tu vois, ce qui ressort et qui n'appartient qu'à elle. Pourtant, ce visage angélique continue de te faire peur … mais ce n'est pas d'elle à proprement parler, que tu as peur, Leith, c'est de toi.

Parce que tu sais, tu es assez intelligent pour comprendre que ce n'est pas sain. Elle t'attire. Évidemment. Mais tu continues de craindre de ne pas savoir faire la différence, parfois. Tu ne veux pas faire souffrir cette jeune femme. Tu veux pas te tromper. Tu ne veux pas lui faire miroiter des choses que tu ne seras finalement pas capable de lui offrir, réellement. Ça te fais peur, Leith. Tu as l'impression de ne plus te connaître toi même, tant tu t'imagines que tu ne seras peut-être jamais capable de dénouer l'image d'Amélia qui s'est attachée à Naolane.

Et tu sens à quel point ça te fais mal, lorsque tes mots provoquent des larmes. Elle fait fausse route. Mais lorsqu'elle se lève, te touche, pour finalement s'enfuir, tu n'as qu'à tendre la main pour la retenir et la ramener tout contre toi. « Je sais. » Tu ne sais pas trop pourquoi, mais tu sens que là-dessus, tu peux complètement lui faire confiance. De toutes façons, encore une fois, là n'est pas ton problème. « C'est de moi que je doute, pas de toi. C'est toi que je veux protéger. Je ne veux pas que tu penses que je puisse me servir de toi pour renouer avec ce que je n'ai pas pu obtenir dans le passé. » Elle n'est pas elle, elle ne le sera jamais et de toute façon, tu te rends compte que tu ne le veux pas. C'est bien la première fois que tu arrives à te dire que tu ne veux plus d'Amélia … en revanche, tu continues de sentir au fond de toi, à quel point tu la veux, elle. « Je ne suis même pas certain de pouvoir t'apporter … quoi que ce soit, mais, tu m'obsèdes. C'est comme ça. » Tu dois d'ailleurs lutter, en ce moment même pour ne faire que la tenir contre toi, sans aller encore et toujours plus loin, sans que tes mains ne se remettent à la toucher, encore et encore.
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Naolane D. Karuna
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Dim 16 Fév - 23:07

Ne joue pas avec le feu.

Tu te recules, comme si tu voulais fuir. Comme si, Nao, tout à coup, tu avais honte de ton geste, de lui avoir dit ça, d’avoir osé le toucher. C’est bête, mais tu te rends compte que tu ne sais pas y faire, dans une relation. L’autre homme que tu as cru aimé, que tu as fréquenté en tout cas, c’était lui qui menait la danse. Ça aurait certainement dû te mettre la puce à l’oreille sur ses intentions…

Mais non… tu n’iras pas plus loin. Le poids qui grandit dans ta poitrine disparait dès que la main de Leith te retient, te ramène à lui. Tu soupires, pour relâcher le stress, l’angoisse et tu acceptes sans problème de revenir tout contre lui. C’est là où tu es bien. Là où tu veux rester, clairement.

Et tu l’écoutes parler, t’expliquer sa peur. Ça te touche, petite flamme, parce qu’il ne se rend pas compte lui-même qu’il a peur d’être enfermé dans le passé alors que c’est à toi qu’il pense. C’est ta stupide petite personne qu’il veut protéger, pas cette autre fille qui l’a blessée. Mais ça, tu vois, tu ne sais pas comment le lui dire, alors à la place, tu viens te caler encore plus contre lui, comme si tu voulais que tout ton corps soit en contact avec le sien.

« Tu me protèges en m’acceptant. Je ne crois rien de toi. Je prends ce que tu me dis ou me montre, mais je ne présume de rien. »

Tu n’arrives pas à le dire mieux. Et tu pourrais rester là, sagement, et simplement profiter de sa présence pour te réchauffer, pour te faire brûler de l’intérieur. Sauf que Leith ne se tait pas. Jamais. Et ses yeux, plutôt que de te réchauffer t’enflamment. À nouveau, voilà que ton souffle s’accélère, tu sens même la chaleur que tu expires contre son torse, et tu murmures, d’une toute petite voix :

« Serre-moi dans tes bras. Serre-moi comme si le monde allait s’effondrer et qu’il n’y avait plus que nous deux. C’est tout ce que je demande. »

Et toi, tu ne fais rien. Tu ne veux pas encore lui imposer ton étreinte, tes gestes. Tu es égoïste, tu veux qu’il te donne. Tu veux savoir s’il peut t’apporter ça. S’il est capable de te serrer contre lui quand tu en as besoin, alors tu auras ta réponse, là encore.

« Ne m’abandonne pas. À aucun moment. Pas demain, pas les autres jours. Tu perds la tête, ton souffle te brûle, ta voix s’éraille. Ni ce soir. Ne me laisse pas seule ce soir. »

Et c’est là que tu comprends, Naolane, combien tu es jeune. 18 ans. Loin de ta terre. Reniée par ta famille. On t’a volé ton premier amour, toutes tes premières fois. Et cet homme qui est contre toi, il te submerge de son odeur vanillée. Et tu craques. Tu pleures, doucement, en silence. Tu n’as pas mal, pas peur. Tu pleures parce que ça en fait trop pour toi, parce qu’en le sentant contre toi, tu te rends compte combien tu as froid depuis des mois.

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Leith Valdmaar
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Lun 17 Fév - 17:05
Ce n'est même pas si difficile que ça à avouer. Tu pensais que ce serait dur à admettre mais le fait est que ça vient naturellement. Que tu n'as pas besoin de forcer, ou même de chercher tes mots. Et tu sais quoi, Leith ? Ça te soulage, de dire la vérité. Ça te retire un poids qui pesait lourd, très lourd sur ton cœur. Sur tes épaules aussi. Tu es surpris, tu peines à croire ce que tu entends . Franchement, vieux, tu t'attendais presque à ce qu'elle te jettes, à ce qu'elle se sente blessée aussi, à ce qu'elle hurle, et même qu'elle te balance quelque chose, n'importe quoi au visage. Pourtant, c'est tout l'inverse qui se passe. Elle est là, contre toi, à te demander de ne plus la lâcher, de ne pas la laisser seule, de la serrer contre toi.

Toi, tu continues de douter, Leith. Tu ne sais même plus quoi faire. Comment agir, réagir, tu ne sais plus ce que tu dois lui dire parce que tu es de ces mecs complètement maladroits. Alors, finalement, tu décides simplement d'agir d’instinct, et tandis qu'elle pleure contre toi, tu la serres dans tes bras, avant de la faire basculer sur ton lit. Cette fois, tu viens la rejoindre, tu t'installes contre elle, dans son dos, tu l'attire contre toi comme un enfant sert sa peluche pour s'endormir. Tu viens enfouir ton visage dans ses cheveux, et puis tu fermes les yeux, silencieux comme jamais. Tu réponds tout bêtement à sa demande … tu vas rester avec elle, tu ne la laisseras pas seule ce soir, ni même cette nuit d'ailleurs.
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